Les dangers du « court terme »
Priviliégiez le long terme !
Priviliégiez le long terme !
Une part croissante des flux boursiers est effectivement orientée vers des stratégies de court terme (trading, spéculation…), alors que l’investissement “traditionnel” et raisonnable se base plutôt sur la détention de longue durée d’actions ou de fonds.
Et la possible ouverture du Nasdaq quasi 24h/24 inciterait d’autant plus à réagir en continu au flux de micro infos plutôt qu’à analyser les éléments fondamentaux.
Or, dans un environnement de marché plus bruyant et rapide que jamais, votre avantage n’est pas la vitesse, mais la capacité à rester discipliné, aligné sur des objectifs concrets et sur le long terme.
Sous la pression de marchés et d’investisseurs en quête de résultats toujours plus rapides et spectaculaires, et donc pour soutenir les cours à court terme, les directions d’entreprise sont parfois tentées de privilégier des projets les plus rapidement rentables, d’accorder plus d’importance aux résultats trimestriels et de restructurer très vite, sans beaucoup de réflexion de long terme.
Ces stratégies peuvent, à terme, mettre en danger la rentabilité et la solidité financière.
Ainsi Microsoft, Coca-Cola, LVMH ou Berkshire Hathaway sont des sociétés qui restent disciplinées avec une gestion de long terme.
A contrario, Nokia et Deutsche Bank ont souvent restructuré leurs activités sans tout à fait convaincre les investisseurs.
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1. Horizon de placement
En cas d’investissement, la première décision n’est pas « quoi acheter ? » mais « pour quelle durée ? ».
La décision d’investir doit partir de votre objectif : retraite, achat immobilier, études des enfants… Pas de l’humeur du marché.
Plus l’horizon est long, plus la part d’actifs risqués (actions, fonds actions, ETF) peut être élevée.
Les horizons courts appellent au contraire plus de liquidités et d’obligations.
2. Logique de long terme
Privilégiez une stratégie “acheter & conserver” des produits de qualité.
Rééquilibrez périodiquement.
Evitez de réagir à chaque annonce alarmiste.
Nos stratégies de portefeuilles types
3. Se protéger des biais comportementaux
De nombreux biais (aversion aux pertes, effet de troupeau, abus de confiance) poussent à acheter après les hausses et à vendre dans la panique, ce qui détruit la performance.
Suivez plutôt des règles simples : maintenir la diversification, revoir le portefeuille une à deux fois par an, acheter régulièrement mais posément, plutôt que de manière “émotionnelle” au jour le jour.
4. Garder éventuellement une poche “spéculation”
Pour ceux qui ressentent le besoin de “faire des coups”, il peut être intéressant d’isoler une petite poche spéculative très limitée (maximum 5% du portefeuille). De quoi canaliser l’envie de court terme sans mettre en danger les objectifs structurants, et accepter que cette poche puisse aller à zéro sans menacer vos projets de vie.