Notre portefeuille défensif a gagné 0,7% en mai. Sur 10 ans, son rendement annuel moyen est de 2,1%.
Notre portefeuille équilibré a gagné 0,5%. Sur 10 ans, son rendement annuel moyen est de 4,2%.
Notre portefeuille dynamique s’est apprécié de 1,1%. Sur 10 ans, son rendement annuel moyen est de 5,2%.
En mai, nous avons constaté de grandes différences de rendement entre les différents postes de nos portefeuilles. Certains grands perdants des derniers mois, comme les actions sud-coréennes par exemple, se sont mués en gagnants. A l’inverse, les fonds d'actions britanniques ont cette fois perdu des plumes. Cette redistribution des cartes en dit long sur la volatilité qui règne actuellement sur les marchés financiers. En tant qu'investisseur, vous devez en tenir compte et, surtout, ne pas paniquer après la chute soudaine d'un poste en portefeuille. Très souvent, on assiste à un rebond assez rapide. Continuez à investir de manière diversifiée en actions et obligations ayant du potentiel.
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Les gagnants…
Le secteur de la technologie est en pleine ascension, tiré cette fois par l'engouement autour de l'intelligence artificielle. Dans nos portefeuilles types, nous n'investissons pas en fonds sectoriels, mais il est évident que les Bourses américaine (30% d’actions technologiques) et surtout sud-coréenne (46%) tirent parti du redressement du secteur. Avec un gain de 8,4%, le tracker HSBC MSCI Korea Capped UCITS ETF a ainsi été particulièrement à la fête en mai, emmené par les valeurs vedettes Samsung Electronics (+14%) et SK Hynix (fabricant de puces mémoire, +27%). À elles deux, ces valeurs représentent un tiers des portefeuilles de nombreux fonds. Il en va de même pour les fonds investis en actions américaines. Ceux qui se concentrent sur les « secteurs de croissance », comme Lyxor Russell 1000 Growth UCITS ETF (+8,2%), investissent principalement dans des actions comme Alphabet (+18%), Microsoft (+11%) et Nvidia (+41%). Trois valeurs qui ont excellé en mai.
… et les perdants
Les deux gros perdants du mois sont les actions suédoises et les actions chinoises. Des fonds comme XACT OMXS30 ESG UCITS ETF (-3,9%) et iShares OMX Stockholm Capped UCITS ETF (-4,6%) ont perdu du terrain, principalement suite à la dépréciation de la couronne suédoise face à l’euro (-2,4%). En cause, les craintes liées à la situation du marché immobilier local. La hausse des taux suédois pénalise certaines sociétés immobilières, comme SBB (-71%), qui risquent de ne plus pouvoir obtenir de financement. De quoi fragiliser à son tour le secteur bancaire local. Mais ce sont les fonds d’actions chinoises, dont les pertes vont jusqu’à 7%, qui ont été la lanterne rouge du mois. Davantage axé sur le marché intérieur que la moyenne, notre fonds favori, Xtrackers CSI300 Swap UCITS ETF (-4,6%), a limité les dégâts. Pourquoi le marché boursier chinois a-t-il chuté ? Essentiellement parce que les chiffres de la croissance économique ont déçu. Pour notre part, nous restons positifs et continuons à voir un fort potentiel boursier à long terme.
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