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Déjà en contraction au 2e trimestre, elle risque la récession.
… les autorités monétaires et politiques cherchent des pistes pour la remettre sur le droit chemin.
Le S&P 500 a gagné 1,2% sur la semaine, le Stoxx Europe 50 s’est apprécié de 1,6% et le Bel 20 de 1%.
Alors qu’elle a l’habitude de formuler clairement ses décisions (consciente que les investisseurs apprécient peu les surprises), elle fait preuve pour l’instant d’une incertitude inhabituelle.
L’émission de deux milliards d’euros est assortie d’un intérêt de -0,11%.
Faut-il se ruer vers la sortie ?
Malgré le report des droits de douane à décembre, l’incertitude quant à l’avenir des relations entre les deux pays pèse sur la production et les choix d’investissement.
Au 2e trimestre, elle s’est repliée de 0,1% face au trimestre précédent. Sur un an, elle ne progresse plus que de 0,4%.
Une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat du consommateur américain. Et pour l’investisseur ?
Lundi, les indices boursiers américains ont subi leur plus forte baisse de l’année.
Après un 1er trimestre tiré par la constitution de stocks en prévision du Brexit (alors prévu le 29/3), l’économie britannique est entrée en contraction.
C’est son plus haut niveau depuis février 2018.
Les effets de change, utilisables pour améliorer la compétitivité ou atténuer l’impact des droits de douane, reviennent sur le devant de la scène, avec la recrudescence des barrières commerciales.
Les autorités de Pékin répondent à la récente instauration de droits de douane américains supplémentaires sur les produits chinois.
A l’échelle mondiale, l’investisseur en euro a gagné en moyenne 2,3%. Depuis début 2019, son gain moyen est de 18,4%.
Les indices boursiers ont clôturé la semaine en recul.
Dès le 1er septembre, des droits de 10% seraient appliqués sur des produits chinois qui n’étaient pas encore concernés, notamment électroniques, et portant sur 300 milliards de dollars.
Le principal taux directeur Selic recule de 0,5%, pour atteindre 6%.
Mais le discours du président Powell déçoit Donald Trump et les marchés financiers !
Au 2e trimestre, la croissance s’est limitée à 0,2% par rapport au trimestre précédent et à 1,1% par rapport à un an plus tôt.