ETF de la semaine : l’intelligence artificielle pour booster votre portefeuille ?
ETF intelligence artificielle : faut-il investir dans un ETF IA pour diversifier son portefeuille ?
ETF intelligence artificielle : faut-il investir dans un ETF IA pour diversifier son portefeuille ?
L’intelligence artificielle s’est imposée ces dernières années comme un pilier essentiel des portefeuilles d’investissement. En 2026, elle restera une thématique phare pour de nombreux investisseurs. Plutôt que de chercher à sélectionner individuellement les entreprises les plus prometteuses, il peut sembler pertinent d’investir dans un ETF regroupant les acteurs majeurs du secteur, tels qu’Alphabet, Apple, NVIDIA ou Amazon.
Même si les valorisations actuelles du segment de l’intelligence artificielle apparaissent globalement raisonnables, elles nous semblent aujourd’hui un peu trop tendues pour justifier une recommandation d’achat ciblée sur cette thématique via un ETF.
Il n’est d’ailleurs pas exclu que, sans le savoir, vous y soyez déjà exposé. Les grandes valeurs de l’IA figurent parmi les principales composantes de la plupart des ETF actions mondiales, et encore davantage au sein des ETF axés sur les marchés américains. Si vous détenez déjà ce type de produits, votre exposition à l’intelligence artificielle est probablement suffisante.
Si vous souhaitez malgré tout renforcer votre exposition à cette thématique, plutôt que de vous tourner vers un ETF axé sur l’IA, nous vous conseillons de privilégier des actions individuelles de qualité.
Pour les investisseurs qui souhaitent néanmoins tenter l’aventure via un ETF, le produit qui nous semble le plus adapté est le Xtrackers Artificial Intelligence and Big Data UCITS ETF. La part du lion est réservée aux actions américaines, qui représentent 84% de l’indice, devant les actions sud-coréennes (7%) et allemandes (3%).
Il s’agit toutefois d’un ETF concentré, les dix principales positions (Alphabet, Apple, Palantir, NVIDIA, Bank of America, Samsung, Amazon, Microsoft, Oracle et Meta) représentant environ 40% de l’ensemble. Le niveau de risque est relativement élevé (5 sur une échelle de 7). Cela signifie que le risque de baisses significatives est élevé.
L’intelligence artificielle (IA) est une discipline informatique qui vise à créer des systèmes capables de simuler l’intelligence humaine. Elle permet aux machines d’apprendre, de raisonner et de prendre des décisions à partir de données.
Ses applications vont des assistants virtuels et moteurs de recherche aux voitures autonomes et aux diagnostics médicaux. L’IA repose sur des algorithmes et des modèles capables de traiter et d’analyser de grandes quantités d’informations (Big Data). Parmi les applications grand public les plus connues figurent notamment les modèles conversationnels ChatGPT, Gemini, Claude, Grok ou Perplexity.ai.
L’engouement autour de l’intelligence artificielle a propulsé vers des sommets les cours de nombreux géants technologiques comme NVIDIA, Alphabet, Microsoft, Amazon, Meta ou Apple, au point que certains évoquent une bulle.
Nous ne partageons pas ce point de vue. Certes, les investissements colossaux consentis par les acteurs du cloud seront difficiles à rentabiliser et les participations croisées qui se sont multipliées ces derniers mois, NVIDIA en tête, constituent un risque, notamment en cas de problème de contagion. Mais la plupart de ces groupes disposent de moyens financiers importants et d’une situation bilancielle solide.
Surtout, l’intelligence artificielle représente avant tout un relais de croissance supplémentaire qui ne constitue encore qu’une part limitée de leur activité globale. Les valorisations boursières demeurent, pour la majorité des acteurs de l’IA, raisonnables au regard des perspectives de croissance bénéficiaire à long terme.