ETF de la semaine : secteur financier européen
Investir dans les banques européennes ?
Investir dans les banques européennes ?
Les actions du secteur financier peuvent selon nous encore progresser, notamment si le marché continue de considérer les banques et assureurs comme des bénéficiaires de l’essor de l’IA.
Nous vous conseillons d’investir dans le secteur via le tracker SPDR MSCI Europe Financials UCITS ETF, disponible chez Belfius, Keytrade , KBC, Saxo...
Cet ETF bien diversifié est investi dans plusieurs banques (HSBC, Santander…) et compagnies d’assurances (Allianz, Zurich Insurance…).
Ces prochains mois, les valeurs du secteur de la technologie risquent d’être de nouveau volatiles. En cause, les questions sur la rentabilité des investissements colossaux des entreprises.
Il est dès lors nécessaire de rester bien diversifié.
Le secteur des valeurs financières est une des options pour y parvenir.
Sur l’année qui s’achève, les sociétés financières ont réalisé de robustes bénéfices grâce à la hausse des revenus nets d’intérêts ainsi que des revenus des activités de marchés, banque d’investissement, gestion d’actifs…
Les entreprises du secteur restent solides, avec des ratios de capital (indicateurs de solidité) largement au dessus des exigences réglementaires.
L’Europe bancaire a en outre connu des mouvements de rapprochement au sein des frontières nationales, ce qui a nourrit la spéculation sur de prochains mouvements au-delà des frontières. Profitant de ces mouvements, les actions des banques italiennes et espagnoles figurent parmi les grands gagnants, avec notamment un gain annuel de 114% pour l’action BBVA et de 127% pour l’action Santander.
D’autres banques comme BNP Paribas, HBSC et ABN Amro, profitant de l’environnement favorable, ont cédé et acheté des actifs pour se recentrer sur les activités et les régions les plus dynamiques.
Les planètes devraient rester bien alignées pour le secteur.
• Le segment de la banque de détail verra ses résultats progresser, grâce à une petite hausse des demandes de crédits en Europe (sans dégradation de l’économie) et une marge nette d’intérêt (écart entre les intérêts perçus et versés) toujours favorable.
• Les activités de trading, conseils, gestion d’actifs bénéficieront de la hausse des marchés et donc de commissions plus hautes.
• Les coûts des banques resteront sous contrôle grâce aux mesures prises en 2014 et 2015.
• Les banques et assureurs européens continueront à restituer en moyenne 20 à 30% de leurs bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d’actions.
Les entreprises du secteur financier pourraient être de grands bénéficiaires de l’IA. Dans leur organisation, l’IA peut accélérer l’automatisation des tâches (service client, conformité, traitement des opérations) et réduire durablement les coûts d’exploitation. Certes, une partie des économies réalisées sera absorbée par l’augmentation des dépenses de technologie. Mais, pour les acteurs les plus avancés, l’amélioration de l’efficacité et de la rentabilité pourrait être significative.