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La semaine sur les marchés : retour de l’optimisme

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La semaine sur les marchés : retour de l’optimisme

Publié le 30 août 2019
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La semaine sur les marchés : retour de l’optimisme

La semaine sur les marchés : retour de l’optimisme

Les Bourses ont donc terminé la semaine dans le vert, soutenues par le recul des tensions entourant la guerre commerciale sino-américaine.

Vendredi midi, le Stoxx Europe 50 et le S&P 500 américain gagnaient 2,3 et 2,7% sur la semaine. Le Bel 20 progressait lui de 2,5%. A noter aussi le rebond de 4,5% de la Bourse de Milan. Un nouveau gouvernement devrait bientôt voir le jour en Italie. Les investisseurs ont apprécié.

Apaisement des tensions

Les Bourses ont donc terminé la semaine dans le vert, soutenues par le recul des tensions entourant la guerre commerciale sino-américaine. Chaque partie tient pour l’heure des propos apaisants. Mais sur le fond, rien n’est réglé et les discussions s’annoncent difficiles. Les marchés connaîtront encore des phases volatiles. Et le Nasdaq, l’indice technologique américain, sera en ligne de mire. La Chine est en effet centrale dans la chaîne de production des entreprises technologiques. En attendant, le Nasdaq a encore progressé de 2,9% cette semaine. Et il affiche depuis le début de l’année un spectaculaire rendement de 20% !

Les secteurs cycliques ont terminé la semaine légèrement dans le vert, comme les matériaux de construction (+1,4%), les banques (+1%), les semi-conducteurs (+3%), l’acier (+1%), la chimie (+1,7%), l’automobile (+2,7%)…

Le Bel 20 a suivi la tendance

Ce vendredi midi, le Bel 20 affichait une progression hebdomadaire de 2,5%. Quasi toutes les actions présentes dans l’indice ont terminé la semaine dans le vert. Comme sur les autres places financières, les valeurs les plus cycliques et les plus sensibles à l’évolution des tensions commerciales ont affiché les progressions les plus sensibles. Aperam a vu son cours rebondir de 5,8%, Solvay de 3,2% et Umicore, particulièrement exposé au secteur automobile, de plus de 10%.

AB InBev (+1,2%, lisez notre analyse) s’est montré en retrait. Après le rebond du titre de plus de 50% depuis le début de l’année, les analystes commencent à modérer leurs attentes. Barclays a ainsi rétrogradé son conseil à « sous-pondérer ».

Alors que les taux ne cessent de s’enfoncer en territoire négatif, ce qui pèse sur la rentabilité des valeurs financières, Ageas (+0,8%), ING (+3,6%) et KBC (+2,6%) ont à nouveau bien résisté. Après la réorganisation de 2017, ING réduit de nouveau ses effectifs dans ses activités “marchés”, déficitaires. 35 emplois sont supprimés.

Côté résultats, bien que plombé par CFE et ses activités immobilières, le holding Ackermans & van Haaren (+1,7%) a enregistré un premier semestre record, dopé par la plus-value réalisée sur la vente du français Residalya (maisons de repos).

Hors Bel 20

L’actualité de la semaine a été rythmée par la publication des résultats semestriels. Comme d’habitude, il y avait du bon et du moins bon.

Agfa-Gevaert (+9,3%, lisez notre analyse) a affiché une légère croissance de ses ventes au deuxième trimestre, une première depuis 2015 ! Le spécialiste de l’image pourrait, en fin de compte, terminer l’année dans le vert.

D’Ieteren (+7,4%) a confirmé ses objectifs 2019. Depuis le début de l’année, ce sont les activités de vitrages auto qui soutiennent les résultats du groupe.

EVS (+3,5%) a positivement surpris, avec une baisse de ses coûts opérationnels les six premiers mois de l’année. Le second semestre s’annonce plutôt bien. Nous avons revu nos estimations bénéficiaires à la hausse.

CFE (+0,6%) a quant à lui publié des résultats semestriels assez décevants. La rentabilité est restée sous nos attentes, aussi bien chez DEME que dans la construction. CFE reste prudent pour l’ensemble de l’année, qui s’affichera comme un exercice de transition.

Déception également chez le spécialiste de la lingerie Van de Velde (-4%). Les ventes sont en recul au premier semestre. En cause, la faiblesse des ventes dans les magasins propres, en perte selon nos estimations. Nous tablons toujours sur un recul de plus de 6% du bénéfice sur l’ensemble de 2019.

Picanol (+2,5%, lisez notre analyse) signe un très mauvais premier semestre. Et le reste de l’année devrait être du même acabit.

Même si Tessenderlo (lisez notre analyse) a renoué avec la croissance au premier semestre, son bénéfice a clôturé en baisse. Pour l’ensemble de 2019, le groupe mise néanmoins sur une hausse de son bénéfice opérationnel. Le titre a progressé de 12,6% sur la semaine.

Seul le spécialiste des fruits et légumes Greenyard (lisez notre analyse), avec une progression de 17,5%, a fait mieux encore. La restructuration en cours porte ses premiers fruits. Mais le groupe n’en reste pas moins dans une situation financière délicate.

Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.

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