Le Stoxx Europe 50 et le S&P 500 ont reculé de respectivement 2,5% et 1%, prenant également acte du ralentissement économique mondial. Le Bel 20 perd 2,9%, en ligne avec les grandes Bourses européennes.
Inscrivez-vous sur notre site et suivez l’actualité financière
L’Allemagne, en récession au 1er trimestre, a cédé 3%. Les plus forts dégagements sont à l’actif de la Bourse de Paris (-3,5%), emportée par LVMH (-6%) et BNP Paribas (-6,1%). La Bourse de Londres a cédé 2,3%. Le billet vert, valeur refuge, a bénéficié des anticipations d’une nouvelle hausse des taux. Il évolue au plus haut depuis la mi-mars face à l’euro. Face à la dégradation de l’économie, l'acier (-2,7%) et les ressources de base (-3,7%) se sont repliés. Le secteur de l’énergie (-0,8%) a, lui, résisté, grâce à la hausse des prix du pétrole (+3,6% pour le Brent). Les prix se sont redressés après les commentaires du ministre saoudien du pétrole sur le risque de parier sur la poursuite du recul des cours. Les résultats meilleurs qu’attendu de Nvidia (+21,5%) ont donné un coup de pouce à la technologie (+1,9%) et aux semi-conducteurs (+7,2%). Hausse de 1,4% pour ASML. Prise de bénéfices sur le secteur des loisirs.
Au sein du Bel 20
Seuls KBC (+2,8%) et Galapagos (+0,3%) sont en hausse.
KBC a rebondi après avoir été sanctionné la semaine précédente pour son absence de décision sur la distribution de capital excédentaire.
Galapagos n’a que peu réagi à l’annonce du début de la phase 2 d’essais cliniques pour son GLPG3667, pour le traitement de la dermatomyosite. Ce produit est son deuxième programme de recherche le plus avancé en immunologie, mais reste très loin de toute commercialisation, et est fort concurrencé.
Tous les autres membres du Bel 20 ont subi des reculs, plus ou moins importants.
Proximus, profitant d'annonces favorables dans le secteur télécom européen, a limité sa perte à 0,6%.
UCB, dans l'attente du verdict des autorités américaines sur la commercialisation du bimekizumab (recalé en mai 2022), a perdu 7%.
Les perspectives conjoncturelles ont pesé sur les valeurs cycliques.
Solvay (-3,5%) n’a pas profité du relèvement d’objectif de cours à 148 EUR d’un analyste. Séparé en deux entités "plus lisibles" (d'un côté, le pôle de croissance SpecialtyCo et de l'autre, la branche EssentialCo), l’ensemble pourrait profiter d’une revalorisation boursière.
D’Ieteren (-2,4%) a publié de bons résultats pour le 1er trimestre et réitéré ses objectifs pour l’ensemble de 2023.
Melexis a cédé 3,3%, malgré la bonne tenue du secteur technologique (+1,9% dans le monde), le seul à être resté dans le vert.
Sofina a perdu 3,8% après la divulgation de la position vendeuse de 0,6% de Gladstone Capital Management, un nouveau vendeur à découvert qui parie sur une baisse du cours.
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi
Profitez gratuitement pendant 1 mois de nos recommandations sur les actions ! 1 mois gratuit !