Sur la semaine, le S&P 500 grappille 0,8% et le Nasdaq 0,2%.
Le Stoxx Europe 50 rebondit de 1,4%, après la correction de la semaine passée dans le sillage des résultats du scrutin européen du 9 juin.
Quant à notre Bel 20, il s’inscrit dans la tendance européenne avec une hausse de 1,6% et une progression de la plupart de ses membres.
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En Suisse, la banque nationale a de nouveau abaissé ses taux directeurs de 0,25% grâce à une inflation sous contrôle.
La banque d’Angleterre a laissé les siens inchangés avant les élections législatives.
En Europe, les indices ont profité de la détente des taux à long terme mais en fin de semaine, ils ont souffert de la faiblesse des indicateurs économiques.
La Bourse de Paris a néanmoins regagné 2,2%.
Aux Etats-Unis, le S&P 500 et le Nasdaq ont atteint de nouveaux records. Toutefois, la faiblesse des chiffres annoncés pour les ventes de détails rappellent que l’économie du pays subit un ralentissement.
NVIDIA est devenue la plus grande entreprise cotée au monde, avec une valeur de 3 335 milliards de dollars, dépassant ainsi Microsoft (+0,7%) et Apple (-1,3%).
L’action a cependant cédé 0,8%, sous l’effet de prises de bénéfices.
L’engouement pour cette valeur de l’IA ne se dément pas.
Le secteur des semi-conducteurs grimpe de 0,6%.
Le secteur technologique américain gagne à peine 0,1%.
Le secteur financier européen s’est bien repris (+3,3%) après sa chute de la semaine précédente (-3,1%), due à la dégringolade des banques françaises, après la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale.
Le secteur européen de la distribution s’adjuge 3%.
Le secteur européen des ressources de base augmente de 2,8%.
Le secteur européen de la défense gagne 4,3%, après une semaine précédente en forte baisse, et avec notamment une hausse de 4,7% pour Thales.
Au sein du Bel 20
Umicore reprend 7,2% après avoir plongé de 17% la semaine dernière, suite à son avertissement sur résultats. Dans l’attente de précisions (fin juillet) sur les adaptations stratégiques de l’activité matériaux pour batteries, le cours, au plus bas depuis 2011, risque d’être encore chahuté. Les analystes vont encore réduire leurs objectifs. Cette semaine, ING, Degroof Petercam et JP Morgan ont ouvert le bal. Les deux premiers ne visent plus que 16 EUR pour l’action (contre 19 auparavant); le troisième vise désormais 16,50 EUR.
KBC a suivi la tendance des financières européennes (voir ci-dessus) et progresse de 3,7%. Ageas gagne 3,2%. Le titre a profité de l’annonce d’AG Insurance (qu’il détient à 75% aux côtés de BNP Paribas Fortis, qui détient 25%). AG Insurance compte rembourser 450 millions d’obligations subordonnées. Pour Ageas, ce sont ainsi 350 millions qui viendront renforcer sa trésorerie. Cela pourrait l’inciter à lancer de nouveaux rachats d’actions.
Elia gagne 3%. Le groupe a signé le contrat pour le câblage et le matériel électrique, qui équipera l’île énergétique princesse Elisabeth, la future pierre angulaire du réseau électrique européen haute tension en mer (c’est à cette île artificielle en mer du Nord que seront raccordées les futures éoliennes offshores à partir de 2028).
DEME en a aussi profité (+3,7%) : le groupe assurera la pose de 165 km de câbles (et avait déjà été désigné avec Jan de Nul pour la construction et l’installation de la structure).
Ackermans & van Haaren, qui détient en partie DEME, gagne 3,1%. Ackermans & van Haaren a par ailleurs annoncé une prise de participation de 33,3% dans le fournisseur de services de gestion de navires et d'assistance maritime V.Group. L’investissement (140 millions d’euros) pèsera environ 2% de la valeur de son portefeuille. L’action affiche une décote de près de 19%.
Galapagos gagne 1%. La biotech a dévoilé des informations encourageantes relatives à l’essai clinique d’un candidat CAR-T (le GLPG 5101, pour le traitement d’une forme de lymphome) mais cela ne nous fait pas changer d’avis à son sujet. Les essais cliniques n’en sont qu’à leurs débuts et la probabilité de voir ce produit commercialisé un jour est encore trop faible. Le titre a perdu 35% depuis le début de l’année et continuera à brûler du cash pendant des années.
argenx gagne 2,2%. Au moment d’écrire ces lignes, on attendait toujours le feu vert de la FDA pour l’utilisation du Vyvgart pour la maladie musculaire rare CDIP. En cas d’approbation, cette indication deviendrait le deuxième plus gros débouché du Vyvgart; s’il est aussi autorisé en Europe, son pic des ventes pourrait atteindre 2,5 milliards.
Vendredi midi, le cours anticipait une approbation.
UCB cède 0,5%. Kepler Cheuvreux a changé sa recommandation (qui passe de “acheter” à "conserver"). En cause, la forte hausse du cours depuis début 2024 (+73,9%) : le succès du Bimzelx contre le psoriasis aux États-Unis a rassuré quant aux perspectives du groupe.
En dehors du Bel 20
Home Invest Belgium gagne 2,8%. La famille Van Overstraeten, premier actionnaire de la SIR spécialisée dans l’immobilier résidentiel, a franchi la barre des 30% d'actions (30,31%) après avoir opté pour le paiement du dernier dividende en actions. Normalement, la législation oblige un actionnaire qui dépasse 30% à lancer une offre publique d'achat sur le reste des actions. Mais le franchissement de ce seuil à la suite d'un dividende optionnel constitue une exception. La SIR affiche une décote de 22%; son rendement sur dividende attendu est de 6,4% brut (4,5% net).
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.
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