Si les investisseurs sont un peu freinés dans leur élan par la crainte d’une deuxième vague, ils veulent toujours croire à une reprise plus rapide de l’économie mondiale. Le moral reste bon, soutenu par des avancées dans le traitement de la maladie, de meilleurs indicateurs économiques (comme la confiance des investisseurs allemands) et la forte hausse des ventes de détail américaines en mai.
Aux Etats-Unis, les achats d’obligations par la Fed et l’espoir d’un grand plan d’investissements du gouvernement fédéral ont aussi soutenu les échanges.
Après une semaine précédente dans le rouge, les marchés ont hésité mais terminent dans le vert. Vendredi matin, le S&P 500 et le Stoxx Europe 50 étaient en hausse de respectivement 2,4 et 3,8% par rapport à une semaine plus tôt. Le Bel 20 a aussi bien progressé (+4%) malgré quelques prises de bénéfices.
Le secteur des matériaux de construction a gagné 2,9%.
Le secteur des banques européennes s’est stabilisé après la chute de la semaine dernière. Les institutions profitent du fait que l’environnement économique se fait moins défavorable.
Le secteur pharmaceutique a repris 3%. Eli Lilly et Novartis profitent d’avancées dans leur portefeuille.
Le secteur des semi-conducteurs a aussi gagné 3%.
Le secteur des valeurs technologiques européennes a crû de 4,2% (et est donc ainsi en hausse de 4,8% par rapport au début de l’année).
Au sein du Bel 20
UCB a bondi de 17,9% et atteint des records historiques grâce aux bons résultats de tests du Bimekizumab. A ce niveau, le cours incorpore déjà bon nombre de bonnes nouvelles.
Comme dans le reste du monde ce sont les valeurs cycliques qui se sont le mieux tenues.
Aperam a progressé de 2%.
Umicore a grimpé de 2,9% grâce à une déclaration surprise du groupe annonçant pour le 1er semestre un bénéfice opérationnel stable (hors éléments non récurrents). Une performance issue des très bons résultats de la division recyclage de métaux précieux.
Solvay a progressé de 4,3%. Des rumeurs évoquent la possible cession (pouvant rapporter ±200 millions d’euros) de deux petites divisions non stratégiques (moins de 1,5% du bénéfice opérationnel avant amortissement)
Colruyt a chuté de 6,5%. Le distributeur a un peu déçu.
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ING a gagné 1,6%. Le nom du successeur de Ralph Hamers au poste de CEO a été dévoilé : il s’agit de Steven van Rijswijk, l’actuel chief risk officer du groupe.
Barco a gagné 1,4%. Sa joint venture Cinionic installera ces quatre prochaines années des projecteurs laser dans les Muvi Cinemas d’Arabie Saoudite.
En dehors du Bel 20
Hyloris fait l’objet d’une introduction en Bourse.
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Atenor (+1,2%) a lancé une augmentation de capital.
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Mithra a perdu 6,9%. A la veille de la commercialisation de se pilule Estelle, le groupe a encore levé 65 millions d’euros via un placement privé, à 19 EUR par action. L’opération gonfle le nombre d’actions de 8,7% mais donne des moyens supplémentaires au groupe pour mener à bien l’étude en phase III de son traitement hormonal Donesta et soutenir le développement de nouveaux produits.
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