Aux USA, où la semaine boursière a été tronquée par la fête de Thanksgiving ce jeudi, le S&P 500 a grimpé de 1,4% et le Nasdaq de 2,2% (atteignant ainsi tous deux des records historiques). En Europe, le Stoxx Europe 50 s’est apprécié de 1,1% et a atteint son sommet de l’année. Le Bel 20 a quant à lui réalisé un gain hebdomadaire de 1%.
Dans les négociations commerciales entre les USA et la Chine, le dernier épisode est la promulgation par Donald Trump de la loi de soutien aux manifestants pro-démocratie de Hong Kong, mal accueillie par Pékin.
Par ailleurs, les principaux facteurs de soutien des indices cette semaine ont été la révision à la hausse du niveau de la croissance économique américaine au 3e trimestre et l’annonce de plusieurs opérations de fusion / acquisition.
Le secteur pharmaceutique a gagné 1,9%, soutenu par l’offre d’achat du suisse Novartis sur l’américain Medecines Co.
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Le secteur du luxe a profité quant à lui de l’offre de LVMH sur Tiffany.
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Le secteur technologique a gagné 2,1%, poussé notamment par Xerox, qui ne renonce pas à à mettre la main sur HP.
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Le secteur télécom européen (+0,6%) a aussi eu une actualité chargée avec d’une part l’annonce par Telefónica (+1,3%) d’un plan d’action pour accélérer sa transformation et, d’autre part, la nomination d’un CEO chez Proximus (-0,8%; voir ci-dessous).
A noter aussi une autre opération d’envergure outre-Atlantique : l’offre de la maison de courtage en Bourse Charles Schwab sur son concurrent TD Ameritrade pour 26 milliards de dollars.
Au sein du Bel 20
– Telenet a affiché le recul le plus sévère de la semaine (-4,5%). Un analyste d’ABN Amro a rabaissé son objectif de cours de 65 à 49,70 EUR. C’est encore beaucoup trop selon nous, vu les menaces qui pèsent sur la rentabilité (concurrence, pression réglementaire sur les prix d’accès d’opérateurs tiers à son réseau…).
– Galapagos a gagné 4,7%.
– Argenx a grimpé de 4,9% et exposera le 5 décembre prochain à New York les détails relatifs à son traitement en développement le plus avancé.
– Umicore, en hausse de 3,1%, a profité de l’annonce de son partenariat en Inde avec MG Motor (pour le recyclage de batteries) ainsi que du relèvement d’objectif de cours de l’analyste de Citigroup, qui valorise désormais l’action à 40 EUR contre 29 EUR précédemment.
– Ageas a encore progressé de 2,6%. Le gestionnaire de fonds Blackrock a dépassé le seuil des 5% dans son capital.
– AB InBev, qui a gagné 1,1%, envisagerait de se séparer (en partie ou en totalité) de ses activités américaines de mise en bouteilles et en canettes. Le but reste invariablement de réduire le poids de la dette, issue du rachat de SAB Miller en 2015.
– Proximus (-0,8%) a nommé au poste de CEO l’ex n°1 de sa division consommateurs, pour remplacer Dominique Leroy, partie en septembre pour KPN (avant de voir son contrat annulé en raison d’enquêtes pour délit d'initié). Dans l’immédiat, le groupe risque de subir des remous, suite à la décision d’appliquer le plan de transformation, qui engendrera 1 300 pertes d’emploi et a été rejeté par deux syndicats.
– Solvay (-0,2%) n’a pas profité du fait qu’il souhaite doubler ses capacités chinoises de production de polyfluorure de vinylidène (utilisé dans les batteries pour voitures électriques). Il est vrai que cette activité représente moins d’1% de ses ventes.
Hors Bel 20
ASIT Biotech a perdu 87,1% ! Le médicament, sur lequel il avait tout misé, n’est pas suffisamment efficace.
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– Elia a gagné 1,2%. Sans surprise, suite au bon résultat semestriel, le groupe a confirmé son objectif de rendement sur fonds propres pour l’ensemble de 2019. Après la belle hausse du cours depuis début 2019 (+29%), le rendement du dividende attendu est désormais limité à 1,6%. Mais la garantie de voir ce dividende croître modérément ces prochaines années reste une raison de conserver l’action.
– VGP a grimpé de 5,3%. Le groupe vend 13 immeubles, pour 232 millions d’euros, à sa joint venture VGP European Logistics. Le produit de la vente permettra de financer de nouveaux projets et de réduire la dette.
– Aedifica (-3,5%) dit à présent pouvoir se contenter de 50% (+1) des actions de son collègue finlandais Hoivatilat sur lequel il a avait lancé une offre (prolongée jusqu’au 13/12). Le seuil de 90% précédemment évoqué rsera trop difficile à atteindre, d’autant qu’au moins un actionnaire minoritaire a déclaré ne pas vouloir répondre à l’offre, jugée trop peu généreuse.
– Warehouses Estates Belgium (+3,4%) a fait grimper la valeur de son portefeuille de 7,5% par l’achat d’un immeuble de bureaux en région liégeoise et d’un immeuble logistique dans la région du Centre (de quoi stimuler les futurs bénéfices et dividendes).
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.
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