Sur la semaine, l’indice S&P 500 limite son recul à 0,2%. Le Nasdaq, à forte composante technologique, continue de subir des prises de bénéfice et perd 1,2%. L’indice Stoxx Europe 50 reprend 1,2% et le Bel 20 poursuit sa baisse (-0,6%).
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Les valeurs chinoises perdent 3,1% suite à plusieurs mauvaises nouvelles : en juillet, les importations chinoises ont reculé plus que prévu (-12,4%) et l’indice des prix à la consommation a baissé pour la première fois en plus de deux ans. Les marchés craignent une déflation, généralement néfaste pour la croissance économique.
Aux Etats-Unis, ce sont toujours les interrogations sur une éventuelle prochaine hausse de taux en septembre qui dictent la tendance. Les avis d’importants décideurs à ce sujet sont contradictoires.
Conséquence de ces incertitudes, certains secteurs ayant bien progressé depuis le début de l’année, subissent encore des prises de bénéfice : le secteur technologique recule de 1,4% et celui de l’automobile de 2,1%. La guerre des prix continue de faire rage dans le segment de la voiture électrique; Tesla, qui a annoncé le départ de son directeur financier, perd 3,4%.
Le secteur pharmaceutique bondit de 4,2% suite aux bons résultats publiés par Eli Lilly, dont le cours bondit de 16%. Le cours du danois Novo Nordisk progresse quant à lui de 17,2% (un nouvel essai clinique démontre que son médicament anti-obésité réduit mieux qu’attendu les risques cardiovasculaires).
Les valeurs bancaires américaines reculent de 1,6% suite à l’annonce par Moody’s de la dégradation des notes de crédit de dix banques de petite ou moyenne taille, ainsi que d’un avertissement pour plusieurs banques de grande ampleur.
La semaine avait également mal commencé pour le secteur bancaire européen suite à l’instauration en Italie d’une taxe sur les profits des banques, qui finalement ne sera pas aussi élevée que prévu; le secteur clôture sur une petite hausse de 0,1%.
Au sein du Bel 20
UCB gagne 2,9%, bien qu’aucune grande nouvelle n’ait fusé. Mais peut-être les investisseurs ont-ils considéré que les récents achats d’actions UCB par le holding Tubize (qui chapeaute le groupe) sont le signe d’une prochaine bonne nouvelle quant à une approbation du bimekizumab aux USA pour le traitement du psoriasis.
Proximus se redresse et reprend 1,8%, après avoir souffert les semaines précédentes de l’annonce d’une acquisition risquée en Inde et de résultats semestriels sans surprise.
argenx rebondit de 1,5%. Un analyste a relevé son objectif de cours, considérant que la biotech est une proie de choix pour une acquisition, d’autant plus après les résultats d’essais prometteurs du Vyvgart contre la CIDP.
Galapagos chute de 8,4%. Après avoir joui de l’annonce de ses résultats semestriels, le titre a subi des prises de bénéfices ainsi que la révision à la baisse de l’objectif de cours d’un analyste.
Melexis perd 5,3%. Malgré de bons résultas, la hausse de ses prévisions et la hausse de l’objectif de cours d’un analyste, le titre a subi les déboires des secteurs de la technologie et de l’automobile.
Umicore cède 4%, affecté par la baisse des secteurs de l’automobile et des matières premières (le groupe produit e.a. des cathodes pour les batteries rechargeables des voitures et est actif dans le recyclage des métaux précieux).
KBC chute de 5,1%, malgré des chiffres semestriels supérieurs aux attentes. Les investisseurs semblent déçus que le capital excédentaire soit restitué sous forme de rachats d’actions et non de dividende. Ils craignent peut-être aussi un nouvel impôt sur le profit des banques (comme déjà annoncé en Italie) ainsi que les conséquences de la baisse de rating de Moody’s pour une série de banques américaines.
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En dehors du Bel 20
Mithra bondit de 15,5%, sortant de son cercle vicieux grâce à de bonnes nouvelles quant à des paiements relatifs à des licences. L’entreprise a en outre trouvé un nouveau fournisseur d’estetrol, la matière première de ses medicaments.
Ontex cède 1%. Le groupe vend ses activités algériennes à son distributeur local. L’opération devrait être bouclée fin septembre. Les details financiers n’ont pas été communiqués. L’opération s’inscrit dans la stratégie du groupe visant à réduire ses activités dans les pays émergents et faire baisser sa lourde dette.
Ahold Delhaize baisse de 2,6% malgré un rapport conforme aux attentes et la confirmation de ses prévisions annuelles.
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