Aux Etats-Unis, l’indice S&P 500 gagne 0,4% sur la semaine et le Nasdaq perd 0,4%, mais avant l’effet probable de la publication de résultats décevants publiés par le géant du transport de fret FedEx. Cette entreprise, qui sert de baromètre de l’économie américaine, a réduit ses objectifs annuels.
Par ailleurs la Réserve fédérale (Fed) a, comme prévu, laissé ses taux inchangés mais s’est montrée rassurante en laissant entendre que d’ici la fin de l’année, comme prévu, elle pourrait réduire son taux directeur d’un demi-point de pourcentage.
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En Europe, les yeux étaient tournés vers l’Allemagne où le Bundestag (parlement) a approuvé mardi une réforme historique du frein à l’endettement et la création d’un fonds d’infrastructures de 500 milliards d’euros, mettant ainsi fin à des décennies de conservatisme budgétaire. De quoi relancer peut-être la croissance économique et soutenir les dépenses militaires.
Le Dax allemand progresse de 0,1% et le Stoxx Europe 50 de 0,8%.
Chez nous, le Bel 20, en hausse de 1,1%, a pour la première fois depuis 2007 dépassé la barre des 4 500 points, à quelques encablures de son sommet historique de mai 2007 (4 749 points).
La Bourse et la livre turque ont nettement reculé sur la semaine, après l’arrestation du maire d’Istanbul, principal adversaire du président Erdogan.
Pour l’investisseur en euro, les actions turques perdent pas moins de 6,9%.
L’or, valeur refuge, a encore progressé de 1,8%, atteignant un nouveau record historique à plus de 3 000 dollars l’once.
Le secteur de la défense ne faiblit pas et gagne encore 0,2%, sur fond de tensions géopolitiques persistantes (nouvelle escalade entre Israël et Gaza, cessez-le feu seulement partiel en Ukraine).
Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à l’Iran.
Le prix du baril de pétrole a rebondi de 1,6% et le secteur de l’énergie de 2,3%.
Au sein du secteur technologique, c’est toujours la morosité qui règne (+0,1%).
Alphabet perd 1,6%. Le groupe a annoncé la plus grosse acquisition de son histoire.
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Au sein du Bel 20
Elia progresse encore de 7% malgré le détachement de son dividende (2,05 EUR brut payables le 02/06). Depuis qu’Elia a rassuré les investisseurs au début du mois sur sa capacité à financer ses plans de développement, le cours a rebondi de 31%.
D’Ieteren rebondit de 5,1% après avoir cédé 2,8% la semaine précédente. Le cours affiche à nouveau une petite progression de 1,6% depuis le début de l’année.
KBC gagne 2,1% et compense ainsi son recul de la semaine précédente. Le titre a profité de la hausse de l’objectif de cours d’un analyste, à 106 EUR, soit plus de 20% de plus que le cours actuel.
AB InBev gagne 1,8%. Les résultats du 4e trimestre publiés le 12 mars ont mis en lumière la diminution du poids de son endettement et le titre a profité de l’optimisme de l’agence de notation S&P, qui a revu de manière positive son évaluation de la dette.
Melexis abandonne 3%, souffrant du malaise du secteur auto et de résultats et de perspectives divergents chez des collègues du secteur des semi-conducteurs.
UCB perd 1%. Le groupe a pourtant publié de nouvelles données concernant un traitement pour le déficit en thymidine kinase 2 (TK2d), une maladie musculaire très rare mais potentiellement mortelle. En cas d’approbation, il s’agirait de la première thérapie pour cette maladie. Le cours n’a pas profité de cette nouvelle, ni du fait qu’un traitement de l'hidradénite suppurée de son concurrent Incyte s’avère moins efficace que son Bimzelx, déjà approuvé pour cette indication.
Galapagos cède encore 1,1%. Sur ces 5 dernières années, son recul est de près de 90%. Le titre souffre des échecs des produits en développement de la biotech. L’action cède sa place dans le Bel 20 à la SIR Montea ce lundi 24/3.
En dehors du Bel 20
IBA chute de 8,8%. Comme nous l’espérions fin novembre, le groupe a renoué avec un petit bénéfice en 2024 (0,31 EUR par action), malgré la faiblesse du marché de la protonthérapie. Ce sont à nouveau les ventes d’accélérateurs pour la stérilisation et la radiopharmacie qui ont porté les résultats. Le groupe a néanmoins déçu sur ses objectifs : le chiffre d’affaires ne devrait croître que de 5 à 7% par an et l’objectif de marge opérationnelle de 10% est reporté de 2026 à 2028 (en 2024, cette marge a progressé, mais à 3,5% à peine). Fort d’un bilan solide, le groupe peut toutefois relever son dividende de 41%, à 0,24 EUR brut.
Hyloris bondit de 18,6%. Des résultats probants ont été annoncés pour des essais cliniques de l’Alenura, développé par le patenaire Vaneltix pour la cystite interstitielle. C’est un gros marché potentiel.
Le groupe a par ailleurs publié des résultats 2024 sans réelle surprise, mais avec une diminution de 59% de sa perte (qui est de 0,23 EUR par action). Le portefeuille d’Hyloris compte 24 produits, dont 3 commercialisés à ce jour et le groupe est en bonne voie pour atteindre son objectif d’un total de 30 produits d’ici la fin de l’année. Jusqu'à 9 demandes de commercialisation seront introduites d’ici à fin 2026.
Brederode gagne 4,5%. En 2024, la valeur intrinsèque a gonflé de près de 10% à 141,36 EUR par action. Le bénéfice par action bondit de 76,9%, à 14,10 EUR, tiré par le portefeuille de fonds dans des actions non cotées (69% du portefeuille du holding). Nous estimons la décote à 20%.
Montea cède 2,6%, après avoir bien grimpé la semaine précédente. La SIR fait son entrée dans le Bel 20 ce 24/3. Elle a ouvert son premier parc de batteries à Willebroek (pour stocker de l’énergie solaire et la déployer au moment auquel la demande est la plus forte). Elle construit actuellement des installations de stockage d’énergie sur 13 sites en Flandres.
Exmar grappille 0,9%. L’OPA du holding Saverex à 11,50 EUR par action s’est clôturée le 13 mars. Saverex a récolté 3,99% d’actions supplémentaires. Seulement 7,46% des actions restent sur le marché. L’offre sera réouverte aux mêmes conditions du 27 mars au 16 avril. Vu que le prix proposé est correct et compte tenu du risque de se retrouver par la suite avec une action Exmar encore moins liquide, nous vous conseillons d’apporter vos actions à l’offre.
Variations de cours du lundi matin au vendredi midi.
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