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La semaine sur les marchés

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Publié le 26 juillet 2019
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La semaine sur les marchés

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Les indices portés par les résultats.

Portés par la publication de nombreux résultats d’entreprises globalement supérieurs aux attentes, les indices américains S&P 500 (+0,9%) et Nasdaq (+1,1%) ont battu de nouveaux records. L’Europe a fait moins bien, avec une hausse de 0,3% pour le Stoxx Europe 50. La faute à l’inaction de la Banque centrale européenne qui n’a annoncé aucune mesure concrète d’assouplissement monétaire à l’issue de la réunion de son Conseil des gouverneurs. Mention très bien toutefois pour le Bel 20 avec un bond de 2,5% !

Au niveau sectoriel, le secteur technologique (+2,3%) a à nouveau porté les indices, plusieurs géants, comme Alphabet, ayant publié des résultats supérieurs aux attentes. Le compartiment des semi-conducteurs s’est plus particulièrement distingué avec un gain de 5% à la faveur de résultats supérieurs aux attentes des poids lourds Texas Instruments et Intel. Tous deux ont il est vrai fait état de signes d’amélioration de la demande et d’un faible impact des tensions entre les États-Unis et la Chine sur leur activité.

Les publications de résultats ont aussi été nombreuses dans les télécoms (+0,4%). Au rayon des bonnes surprises, citons AT&T, dont le nombre d’abonnés mobiles a progressé plus que prévu au 2e trimestre, et surtout Vodafone, dont le cours a gagné près de 10% à l’annonce d’une scission de l’activité antennes en Europe qu’il envisage de céder en partie ou d’introduire en Bourse. De quoi réduire un endettement élevé. Côté déceptions, pointons Telefónica et Telefônica Brasil qui peinent à faire progresser leurs résultats.

Chez nous, la saison des résultats bat aussi son plein.

Au sein du Bel 20

– AB InBev (+8,2%), poids lourd du Bel 20 avec 13%, a publié un bénéfice meilleur que prévu pour le 2e trimestre (+10% à 1,03 EUR/action) grâce à ses marques premium (plus rentables) et à ses efforts sur les coûts. La dette reste toutefois importante, même après la vente des actifs australiens. Quant à la hausse des volumes (+2,1% au 2e trimestre), elle manque toujours de vigueur.
– UCB (lisez notre analyse; - 1,2%) a présenté un bulletin semestriel plutôt meilleur que prévu, mais le départ annoncé du directeur financier a été mal accueilli et le groupe pharmaceutique doit préparer l’avenir, avec des investissements pour la recherche qui vont peser sur les bénéfices.
– Après le deal historique avec son premier actionnaire Gilead, Galapagos (-0,8%) a publié ses résultats semestriels. Sans surprise, le groupe biotech creuse ses pertes avec une perte par action de 1,76 EUR contre 1,16 un an plus tôt. Le groupe a consommé 143 millions de trésorerie au 1er semestre et en brûlera comme prévu 320 à 340 millions sur l’ensemble de l’année, mais l’accord avec Gilead le met à l’abri pour un bon moment.
– Cofinimmo (+0,8%) a porté son portefeuille à plus de 4 milliards EUR au 1er semestre (essentiellement avec de l’immobilier de soins; 54% du total). Les revenus locatifs ont progressé de 7,7% et après 5 années de dividende brut stable, la SIR a confirmé son intention de porter son dividende à 3,92 EUR net au titre de l’exercice 2019.

En dehors du Bel 20

– Elia (+1,2%), gestionnaire du réseau électrique belge, a publié de bons résultats grâce à la contribution au bénéfice d’une participation supplémentaire de 20% dans l’allemand 50Hertz et à l’entrée en service du Nemo Link en début d’année. Le bénéfice semestriel a néanmoins reculé de 11,2%, même si les résultats au 1er semestre 2018 avaient il est vrai été dopés par une reprise de provisions en Allemagne.
– Bekaert (-1,5%) a vu son chiffre d’affaires progresser de 2,9% au 1er semestre et la marge opérationnelle s’est un peu améliorée à 5,7% grâce aux réductions de coûts. Le groupe vise toujours, à terme, un niveau supérieur à 7%.
– Gimv (+0,4%) a vendu sa participation dans la société biopharmaceutique Breath Therapeutics, enregistrant au passage un rendement très nettement supérieur à son objectif de 15%. La vente aura en outre un impact positif de 0,79 EUR sur la valeur intrinsèque.
– Orange Belgium (lisez notre analyse; + 5%) a enregistré une hausse du chiffre d’affaires et du bénéfice opérationnel avant amortissements au 2e trimestre. L’opérateur télécoms maintient ses prévisions pour 2019.

Variations de cours de lundi matin à vendredi midi