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La semaine sur les marchés : la BCE agit, les investisseurs sourient

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La semaine sur les marchés : la BCE agit, les investisseurs sourient

Publié le 13 septembre 2019
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La semaine sur les marchés : la BCE agit, les investisseurs sourient

La semaine sur les marchés : la BCE agit, les investisseurs sourient

La Banque centrale européenne a annoncé un nouveau train de mesures destinées à soutenir l’économie. Les marchés ont apprécié. Sur la semaine (chiffres arrêtés vendredi midi), le Bel 20 s’est apprécié de 2,8%. Davantage que le S&P 500 américain (+1%) et le Stoxx Europe 50 (+0,50%).

Les marchés continuent leur progression

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi un nouveau train de mesures fortes destinées à soutenir l’économie. Cela passera par une nouvelle baisse des taux d’intérêt et des rachats d'actifs. Nouveauté : ces mesures n’ont pas de date limite. Les Bourses ont applaudi ces annonces. 

La BCE prendra également des mesures pour ne pas pénaliser les banques, comme ce fut le cas ces derniers mois. Une bonne nouvelle donc pour le secteur bancaire, qui a gagné 4% sur la semaine. La banque française BNP Paribas s’est même adjugé 6,4%. 

Cerise sur le gâteau, les tensions entre les Etats-Unis et la Chine se font moins pressantes, chaque partie semblant vouloir faire des compromis.

Pour l’investisseur, rien de fondamental ne change après les annonces de la BCE, sauf que pendant plusieurs années encore, pour obtenir une rémunération correcte de son épargne, il devra prendre des risques. Nos portefeuilles types sont là pour vous guider dans le choix de vos placements.

Délaissées depuis des mois, les valeurs sensibles à l’économie ont été aidées par quelques bons indicateurs économiques aux Etats-Unis. Les plus recherchées ont notamment été l’automobile (+2,5%) ou encore les semi-conducteurs (+1,9%). A contrario, les valeurs plus défensives ont reculé : -0,8% pour les services aux collectivités, -0,6% pour l’alimentation. 

Carrefour (+6%) a démenti les nouvelles rumeurs de rachat de son concurrent français Casino (mis sous pression par sa dette), pour 4 à 4,2 milliards d’euros, soit 25% de plus que sa valeur boursière.

Belle progression pour le Bel 20 

Sous l’effet des nouvelles annonces de la BCE, ING et KBC ont gagné respectivement 7,1 et 10,5%. Ces deux actions affichent la meilleure progression de la semaine. Au sein du Bel 20, les cycliques Aperam (+6,9%), Solvay (+7,1%) et Umicore (+5,6%) les talonnent. A l’inverse, les valeurs plus défensives ont été pénalisées. Proximus et Telenet ont enregistré des hausses de moins de 1%, UCB a cédé 4,4%.

Alors que le projet avait avorté en juillet, AB InBev (+3,7%) va tenter une deuxième fois d’introduire sur la Bourse de Hong Kong ses activités asiatiques. AB InBev espère profiter de la montée des valorisations des brasseurs dans la région cet été. Le but principal de l’opération, une fois la filiale cotée, serait de procéder à des acquisitions par échange d’actions.

Ackermans & van Haaren (+2,7%) a été supporté par le conseil d’achat d’ING. Pour notre part, nous restons sceptiques. Les actifs bancaires du holding nous paraissent systématiquement surévalués par les analystes acheteurs du titre.

Barco (-2,8%) annonce un partenariat stratégique avec le fabricant chinois de LED Unilumin (accords d’approvisionnement et de développement conjoint) et confirme parallèlement son intention de prendre une participation de 5% dans l’entreprise. Un deal intéressant, dans lequel Barco affectera une partie de ses abondantes liquidités.

Hors Bel 20, l’actualité des biotechnologiques a été agitée

Kiadis (-8,8%) reste sous pression. Alors que l’approbation du produit en développement pour limiter les risques de complications chez les patients soignés par transplantation de cellules souches traîne depuis un an, la montée en flèche des coûts opérationnels souligne le besoin assez urgent de capitaux. Une nouvelle dilution importante est en vue. Vendez.

A court de liquidités également, Celyad (-23%), dont les résultats des essais cliniques ont souvent été mitigés ces dernière années, a levé 20 millions USD lors d’une opération réservée à des investisseurs institutionnels. De quoi lui donner les moyens de tenir 6 à 9 mois supplémentaires, soit jusque début 2021. Début juillet, nous vous conseillions déjà de vendre l’action. Nous réitérons notre conseil. Vendez.

Du côté des valeurs très peu risquées, le holding TINC (cours stable) a présenté de très bons résultats pour l’exercice clôturé le 30 juin, et continue à investir massivement. 

Lire plus | TINC, une bonne alternative aux obligations ?

Epinglons enfin Dexia, dont le cours a plongé de 54%. Le groupe en résolution ordonnée va bientôt convoquer ses actionnaires pour voter la radiation de la cote. Les rares actions encore aux mains du public (moins de 0,5% du total) seront converties (avec frais) en actions nominatives, lesquelles seront encore plus difficilement négociables. Si vous détenez encore des actions Dexia, vendez-les, à condition toutefois que les frais ne soient pas trop élevés.

Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.

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