Sur la semaine qui s’est clôturée le jeudi (bourses fermées le vendredi saint), le S&P 500 a reculé de 2,1% et le Stoxx Europe 50 de 0,2%. La Chine clôture sur une baisse limitée à 1,9% grâce à un début de déconfinement. Le Bel 20 est resté quasi stable (-0,1%).
Le prix du baril de pétrole dépasse de nouveau les 105 USD, faisant le bonheur des compagnies pétrolières (+1,4%).
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L’emballement de l'inflation aux Etats-Unis (8,5% en mars) nourrit le scénario d’un resserrement monétaire plus rapide qu’attendu. C’est aussi cette hausse rapide et forte des prix qui conduit la BCE à modifier sa politique monétaire. Elle confirme cesser le rachat de nouvelles obligations dans les prochains mois et table sur une hausse des taux cette année encore.
Le secteur des ressources de base s’est repris avec un gain de 1,5% (après une semaine précédente plus difficile).
Le secteur du tourisme s’est apprécié de 3,9%.
Le secteur européen des services aux collectivités a perdu 1,6%, victime de prises de bénéfices.
Le secteur mondial de la pharmacie a aussi subi des prises de bénéfices et perdu 1,1%.
Les actions de croissance sont restées sensibles aux annonces de hausses des taux d'intérêt. Alphabet a perdu 4,9%, Meta a abandonné 5,5% et Microsoft a reculé de 5,8%.
Le secteur des semi-conducteurs a aussi subi une baisse assez sévère (-1,9%).
Nvidia a chuté de 8%.
Twitter a reculé de 2,5% à 45,08 USD, en dépit de l’offre d’achat lancée sur le groupe par Elon Musk à 54,20 USD. Les investisseurs ne semblent pas croire à une issue favorable.
Ne spéculez pas.
Au sein du Bel 20
UCB a gagné 2,6%, poursuivant sa hausse depuis la publication de ses résultats annuels meilleurs que prévu. La société biopharmaceutique a bénéficié d’une hausse de l’objectif de cours d’un analyste ainsi que d’éloges pour son médicament contre l'épilepsie, le Fintepla. Depuis le début de l'année, l'action a progressé de 15,5%.
Aperam, durement touchée ces dernières semaines, s'est quelque peu redressée (+2,5%), malgré une baisse de l’objectif de cours d’une société de Bourse. Mais le cours reste de 21,8% inférieur à son niveau du début de l'année.
Proximus a gagné 2%, suivant ainsi la tendance du secteur télécom européen.
Solvay a repris 1,9%. Un journal brésilien a annoncé que trois fonds d'investissement sont intéressés par Coatis (sa division adhésifs), dont le siège et les installations de production se trouvent au Brésil. La valeur est estimée à environ 400 millions d'euros et les offres seraient lancées d'ici fin avril.
Cofinimmo a progressé de 1,8% malgré les hausses de taux annoncées. La SIR fait construire un centre de résidence services à Raisio, en Finlande (déjà préloué). L'achèvement est prévu au troisième trimestre 2023.
WDP a grappillé 0,7% bien qu’ayant perdu la recommandation d'achat d'un analyste. La SIR a en outre a levé 500 millions d’euros par le biais d'un placement privé d'obligations vertes auprès d'investisseurs institutionnels.
Ackermans & van Haaren a gagné 1,3%. Le holding a participé à l’augmentation de capital du fournisseur indien de matériel médical Medikabazaar (injectant ainsi de l'argent dans cette société pour la troisième fois depuis 2019).
Les grands gagnants des semaines précédentes ont dû faire un pas en arrière.
Elia a perdu 2% et Galapagos a chuté de 7,4%.
D'Ieteren a poursuivi sa baisse (-3,2%).
Colruyt, qui avait bien remonté ces dernières semaines, a rechuté de 10,6%, victime de prises de bénéfices et sans doute aussi des annonces du groupe britannique de supermarchés Tesco, qui a prévenu qu'il était difficile de répercuter totalement sur les prix de vente l’effet de l'inflation croissante.
Variations de cours de lundi matin à jeudi soir.
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