Sur la semaine, le S&P 500 a progressé de 0,8% et le Stoxx Europe 50 de 1,5%. Le Bel 20 a quant à lui perdu 0,2%, plombé par la chute de plus de 10% d’un de ses poids lourds : AB InBev.
Les nombreux résultats publiés de part et d’autre de l’Atlantique ont suscité des réactions diverses.
Soit positives comme pour Tesla (+16,6%; lisez notre analyse : Bonne surprise pour le résultat trimestriel de Tesla !), Daimler (+9,3%), Michelin (+1,7%) ou Microsoft (+1,8%).
Soit négatives comme pour Twitter (-21,1%), Heineken (-4,4%), Nokia (-24,9%), Amazon (+1,3%) .
Globalement, nous notons une décélération des rythmes de croissance des bénéfices par rapport aux années précédentes.
Les investisseurs accordent de nouveau leur confiance aux compartiments sensibles à la conjoncture comme l’acier (+2,1%), les matière premières non ferreuses (+1,7%), l’automobile (+2,7%)...
Le secteur financier progresse de nouveau avec un gain de 1,9% pour les banques (+17,4% depuis son niveau plancher de l’année) et de 1,7% pour les assureurs (+22,1%).
Dans le Bel 20
Ni la détente sur le front de la guerre commerciale, ni l’éloignement du spectre d’un Brexit sans accord n’ont permis de rester dans le vert.
Certes, les valeurs bancaires continuent de profiter de la légère remontée des taux : ING a grimpé de 1,8% et KBC de 4,4%.
Mais la claque de la semaine vient d’AB InBev (-10,6%) qui a d’abord un peu souffert des commentaires de son concurrent Heineken (qui a réduit ses objectifs de bénéfice opérationnel 2019), avant de prendre un douche froide suite à publication de ses résultats.
Plus d’info dans notre analyse | Résultat trimestriel décevant chez AB InBev. Le cours chute.
Barco affiche la meilleure progression de l’indice (+9,8%), après avoir publié de bons chiffres trimestriels (chiffre d’affaires : +7,3%, commandes : +13,3%) et relevé sa prévision de marge EBITDA pour 2019 (de 13,6 à 14%).
Proximus (-1,7%) a enregistré un baisse de 2,3% de son chiffre d’affaires trimestriel mais maintient ses prévisions pour l’ensemble de 2019 ainsi que son dividende intérimaire (0,35 EUR net à distribuer le 6/12, ex-coupon le 4/12).
WDP (-3,1%) a publié un résultat trimestriel sans surprise et excellent (bénéfice : +12,7%; +8,5% par action) et confirme ses prévisions de bénéfice et de dividende pour l’ensemble de l’année.
Colruyt (-1%) n’a pas profité de la note positive rédigée par un analyste d’ING, qui souligne les prévisions rassurantes du groupe, sa solidité financière, sa maîtrise des coûts (très faibles par rapport à la moyenne du secteur) et ses programmes de rachats d’actions propres.
GBL (-0,1%) publiera ses résultats le 31 octobre mais a encaissé les mauvaises nouvelles d’Imerys, détenu à 54% (±8,5% du portefeuille de GBL). Imerys a lancé un avertissement sur résultats (dû à la dégradation du secteur manufacturier, où se concentre sa clientèle) et annoncé le départ de son CEO, à la barre depuis moins d’un an et demi et à l’origine du plan de relance 2019-2022 censé améliorer la rentabilité.
Galapagos (+3,8%), qui ne vend encore rien, a cependant clôturé les 9 premiers mois de l’année dans le vert, supporté par les liquidités encaissées suite à son accord historique avec Gilead (lisez notre analyse : Galapagos et Gilead étendent leur collaboration et signent un nouveau pacte de non-agression). L’énorme trésorerie (5,6 milliards d’euros) permet au groupe de voir large jusqu’à la commercialisation de son filgotinib contre l’arthrite rhumatoïde (en principe fin 2020, début 2021). Gardez cependant à l’esprit que le titre reste très risqué, vu la compétition qui règne et régnera sur le marché des traitements contre l’arthrite rhumatoïde.
Argenx (conservez) a publié un résultat trimestriel sans surprise. Sur les neuf premiers mois de l'année, sa perte a quasi doublé sous le poids croissant du coût des essais cliniques. Sa solide trésorerie (923 millions d’euros) lui permettra cependant de tenir jusqu’au lancement commercial de son premier produit, l’efgartigimod pour le traitement de la myasthénie grave, en 2021.
Hors Bel 20
Melexis a bondi de 19,3%.
Plus d’info dans notre analyse | Melexis commence-t-il à voir le bout du tunnel ?
CFE a perdu 1,3%. DEME, sa filiale à 100%, fait l’objet d’une enquête pour corruption dans un contrat pour un port russe (en 2013).
CFE pesant pour un peu près 1/3 du portefeuille d’Ackermans & van Haaren, le holding a perdu 0,9%.
Profitez de la faiblesse du cours de CFE pour acheter.
Plus d’info dans notre analyse | L’action du groupe CFE est délaissée par les investisseurs
Euronav (+0,6%) n’a que peu profité du niveau assez élevé des tarifs de transport. Mais le résultat du 4e trimestre s’annonce royal. Et tout porte à l’optimisme pour 2020. Les analystes relèvent leurs prévisions les uns après les autres. Malgré la hausse du cours depuis début 2019 (+56%), nous confirmons notre conseil.
Plus d'info dans notre analyse | Euronav profite des sanctions que les USA appliquent contre l’Iran
Enfin Trafigura relève son offre sur les actifs de Nyrstar.
Plus d’info dans notre news | Trafigura ajuste son offre sur les actifs de Nyrstar
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