Les investisseurs gardent leur calme face aux craintes entourant les tentatives de Trump d’influencer la politique de la banque centrale américaine.
Ils gardent en ligne de mire la prochaine baisse des taux.
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La publication de NVIDIA confirme que les dépenses liées à l'intelligence artificielle restent solides. Mais les résultats du groupe sont cependant insuffisants pour relancer le cours (qui gagne toutefois 1,2% sur la semaine).
Plus d’info dans notre analyse | Le résultat de NVIDIA n’a pas enthousiasmé les marchés
La publication a toutefois été sans conséquence négative sur le secteur américain de la technologie, qui gagne 2,1% sur la semaine, avec un gain de 2,5% pour les semi-conducteurs, une hausse de 4,8% pour Corning, de 3,1% pour Cisco et de 2,1% pour Apple.
En France, le CAC 40 limite son recul hebdomadaire à 2,6% malgré la situation politique difficile.
Les actions financières françaises sont néanmoins à la peine.
BNP Paribas perd 8,6%.
Société Générale chute de 10,1%.
La Bourse de Francfort recule de 1,3%.
Deutsche Bank perd 5,6%.
Commerzbank chute de 12,2%.
Ces deux banques ont subi la dégradation de l’avis de Goldman Sachs à leur sujet.
Les reculs de ces divers poids lourds de la finance impactent lourdement le secteur financier européen qui perd 2,5% sur la semaine.
La Bourse d’Amsterdam recule de 1,5%.
Le secteur automobile européen bénéficie d’un signal positif : après un 1er semestre difficile (avec une baisse des ventes de voitures de 1,9% par rapport à un an plus tôt), les ventes ont augmenté de 7,4% en juillet
Sur la semaine néanmoins, Stellantis chute de 6,3% et Michelin de 5,1%.
Le secteur accuse ainsi recul hebdomadaire de 1,6%. Depuis le début de l’année, sa hausse se limite à 2,9%.
Il reste soumis à une forte concurrence.
Nous ne modifions pas nos conseils pour les actions qui le composent.
Au sein du Bel 20
Ageas perd 4% malgré ses bons résultats.
Plus d’info dans notre analyse | Ageas a dépassé les attentes les plus optimistes au 1er semestre
Les actions du secteur chimique ont reculé.
Azelis chute encore de 5%.
Umicore cède 3,9%.
Syensqo et Solvay abandonnent tous deux 3,7%.
Ackermans & van Haaren perd 2,4% malgré de solides résultats au 1er semestre.
Parmi ses participations, DEME et Sipef ont publié de très bons résultats semestriels.
Plus d’info dans nos analyses |
DEME : 2e trimestre similaire au premier
Sipef : en route vers un nouveau record
Ses participations dans le secteur bancaire ont à nouveau affiché de très solides performances avec des bénéfices en progression de 16%.
Sur le 1er semestre, le holding a réalisé un bénéfice de 8,36 EUR par action, en hausse de 36% par rapport à un an plus tôt.
Pour l’ensemble de 2025, il table sur une hausse d’au moins 15% à plus de 16,10 EUR par action.
Lotus Bakeries gagne 2,4%, soutenu par un conseil d’achat de Bank of America mais reste trop cher selon nous.
argenx bondit de 8,3%.
Plus d’info dans notre analyse | argenx : la bonne nouvelle est déjà là
Elia cède 0,3%. Depuis deux ans, le groupe tente de se développer aux USA avec son partenaire energyRe, qui continue d’accumuler les revers. Le projet de construction d’une ligne haute tension de 280 km destinée à alimenter New York en énergie verte a été recalé par le régulateur local, qui la juge inutile à moyen terme. C’est déjà le deuxième des trois projets du groupe aux USA qui est remis en question. En cause, les positions de Trump et l’envolée des coûts. Mais à l’échelle du groupe, l’activité aux USA reste marginale.
En dehors du Bel 20
Agfa-Gevaert perd 3%. Le groupe a encore déçu.
Plus d’info dans notre analyse | Agfa-Gevaert publie à nouveau des résultats décevants
Van de Velde chute de 9,1%
Plus d’info dans notre analyse | Le bénéfice semestriel de Van de Velde est en recul
Recticel abandonne 7,2%. Au 1er semestre, le chiffre d’affaires a progressé de 12,3%; au 2nd semestre, il devrait gagner 7 à 9%. Mais la concurrence élevée fait toujours pression sur la rentabilité. Compte tenu d’éléments non récurrents (réduction de valeur sur un prêt à une filiale, charges de restructuration…), le semestre clôture sur une perte de 0,01 EUR par action. Au 2nd semestre, la rentabilité devrait commencer à s’améliorer, grâce à la reprise de l’activité immobilière.
IBA recule de 0,2%. Le chiffre d’affaires du 1er semestre a progressé de 40%, grâce à l’accélération de la conversion du carnet de commandes. Mais le semestre termine néanmoins à nouveau dans le rouge (perte de 0,09 EUR par action). La division protonthérapie reste déficitaire au niveau opérationnel, malgré la croissance de 137% de son chiffre d’affaires.
Pour l’ensemble de 2025, IBA prévoit toujours un EBIT d’au moins 25 millions d’euros (après 10,6 millions au 1er semestre). Pour la période 2024-2028, il confirme son objectif de croissance moyenne du chiffre d’affaires (5 à 7% par an) et de marge EBIT (environ 10%).
Exmar rebondit de 13,5%. Sans surprise, la quasi-totalité des actionnaires a choisi de recevoir le super dividende en actions plutôt qu'en espèces (4,07143 EUR brut, 2,85 EUR net). Ce méga-dividende intermédiaire était en réalité une nouvelle tentative détournée de Saverex de retirer Exmar de la Bourse. Saverex, actionnaire principal d’Exmar, a évidemment opté pour le dividende en actions. Mais à l’issue de la manœuvre, il ne détient toujours que 92,5% du capital et non les 95% nécessaires pour lancer une offre de reprise et retirer Exmar de la cote.
Variations de cours du lundi matin au vendredi midi.
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