Les investisseurs hésitent d’autant plus à se renforcer sur les Bourses que les indices avaient récemment atteint des niveaux record.
Sur la semaine, le S&P 500 a baissé de 1% et le Stoxx Europe 50 est resté stable. Quant au Bel 20, il a perdu 1,2%.
La vigueur de l’inflation entraîne une remontée des taux à long terme aux USA et une appréciation du dollar face à l’euro (1 EU = 1,14 USD). Même cause, même effet avec l’or qui rebondit pour atteindre 1 855 USD l’once, son niveau le plus élevé depuis le mois de juin.
Le bitcoin a dépassé les 65 000 USD. L’appétit des spéculateurs pour cette devise a encore été renforcé par le récent lancement aux USA d’un ETF axé sur le bitcoin. Certains y voient aussi une protection contre l’inflation.
Le secteur du transport aérien a reculé de 3,7% en Europe et de 2,6% en Amérique, en dépit de la réouverture des frontières des USA aux voyageurs internationaux. La nouvelle dégradation sanitaire inquiète.
Le secteur technologique n’a gagné que 0,2%, freiné par la hausse des taux à long terme américains.
Apple a baissé de 2,3% et Twitter de 2,2%.
Walt Disney a perdu 7,7% après avoir publié un résultat trimestriel inférieur aux attentes. Le rebond de l’activité des parcs à thème, après le creux de la pandémie, est moins vigoureux que prévu. Et la hausse des abonnés à sa plate-forme de streaming Disney+ marque le pas.
Ahold Delhaize a gagné 3,2% après avoir publié un bon résultat trimestriel et encore relevé ses prévisions annuelles.
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Au sein du Bel 20
Les résultats trimestriels publiés ont à nouveau été de bonne facture mais ont rarement permis de faire progresser les cours. Les actions se sont rarement comportées en phase avec les évolutions sectorielles observées sur les Bourses à l’échelle mondiale.
Umicore chuté de 8,5%. Nous changeons de conseil.
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Aedifica a cédé 2,4% bien que s’étant très bien porté au 3e trimestre, avec un résultat meilleur que prévu. La SIR relève ses prévisions de bénéfice et de dividende pour l’ensemble de 2021.
Ageas a perdu 1,7% bien qu’ayant publié un résultat meilleur que prévu pour les 9 premiers mois de l’année et confirmé ses prévisions de bénéfice pour l’ensemble de 2021.
KBC a grappillé 0,9%. Son bénéfice trimestriel recule de 14% mais est tout de même meilleur que prévu. Les provisions liées à la pandémie ont été reprises, au vu de l’amélioration de la situation économique, ce qui a plus que compensé la dépréciation des activités irlandaises en cours de vente. Les actionnaires recevront un double dividende ce 17/11 (2 EUR brut pour l'exercice 2020 et 1 EUR brut comme dividende intérimaire pour 2021).
Aperam a cédé 4,1%. Son résultat trimestriel n’est pas assez spectaculaire pour relancer le cours. Le groupe se montre plus prudent qu’attendu pour la fin de l’année. Le dividende trimestriel de 0,4375 EUR brut sera payé le 9/12 mais le détachement a déjà eu lieu cette semaine.
Les valeurs défensives se sont bien comportées.
Proximus a gagné 2,3%.
Telenet a repris 2,3%.
Colruyt a grimpé de 1%. Le groupe a ouvert dans le centre de Gand son premier supermarché ouvert 24h sur 24 et sans humain (Okay Direct).
Si le cours a un peu grimpé, c’est cependant sans doute lié à l’offre généreuse lancée sur la chaîne de supermarchés suédoise ICA, par un de ses gros actionnaires, qui souhaite retirer l’action ICA de la Bourse (en collaboration avec un fonds de pension). Un évènement qui a ravivé chez les investisseurs l’idée que Colruyt pourrait peut-être subir un sort similaire. Le groupe rachète en effet depuis des années de gros paquets d’actions propres qu’il détruit, réduisant ainsi de facto peu à peu sa présence en Bourse.
En dehors du Bel 20
Intervest Offices & Warehouses a gagné 2,7%. Au 3e trimestre, ses revenus locatifs ont augmenté de 6,9% (dont 5% hors cessions et acquisitions) et son bénéfice par action a grimpé de 10,2%. De nouveaux baux ont aussi été conclus avec quelques grands noms. 80% des baux arrivant à échéance en 2021 ont été renouvelés. Après un résultat trimestriel meilleur que prévu, la SIR relève ses prévisions de bénéfice pour 2021. Le dividende devrait être identique à celui d’un an plus tôt (1,53 EUR brut ou 1,0710 EUR net).
Care Property Invest a cédé 3,7% malgré un résultat trimestriel conforme aux attentes. Sur les 9 premiers mois de l’année, ses revenus locatifs ont augmenté de 19,7% et son bénéfice de 21,8% (surtout grâce à l’expansion de son portefeuille). La SIR confirme sa prévision relevée en septembre : un dividende de 0,84 EUR brut ou 0,714 EUR net.
Barco a perdu 1,7%. Le groupe a pourtant communiqué avoir l’ambition de doubler sa rentabilité d’ici deux ans. Cela passera par la simplification de sa structure complexe, par la hausse des sommes consacrées à la recherche de réelles innovations (plutôt que se contenter de petites adaptations de produits existants), par l’optimisation du processus de production, l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement et la meilleure pénétration du marché chinois.
Recticel a rechuté de 2,8%. La décision de vendre les activités mousses flexibles à la multinationale américaine Carpenter pour 656 millions d’euros, dette comprise (pour contrer l’OPA en cours de Greiner !) sera soumise au vote des actionnaires lors de l’assemblée générale du 6 décembre.
Si vous êtes actionnaire, vous avez jusqu’au 22/11 pour vous inscrire et voter pour la cession (vote électronique, papier et anticipé possible). Si la cession est acceptée, Recticel deviendra un quasi pure player de l’isolation (les activités literie devant en principe encore être vendues avant la fin de l’année).
Pour les modalités pratiques :
https://recticel-sgm-yourvotecounts.azurewebsites.net/fr/agenda.html
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