Le Nasdaq cède 2,9% sur la semaine. Les Sept Magnifiques sont dans le rouge; Amazon chute de 5,5% et Meta de 4,6%.
Le S&P 500 recule de 1,3%.
En Europe, où la BCE laisse ses taux inchangés, le Stoxx Europe 50 baisse de 3,1%.
La Bourse de Paris cède 2,1%, emportée par le secteur du luxe (LVMH, Hermes; voir ci-dessous...) et celle d’Amsterdam perd 3,2%, avec une chute de 15,6% pour ASML.
Le Bel 20 recule quant à lui de 1,4%.
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Le secteur du pétrole américain gagne 2,6%, grâce à la plus forte probabilité d’une élection de Trump (qui veut augmenter la production de pétrole et réduire la régulation pour faciliter cette augmentation).
Exxon grimpe de 4,9% et Chevron de 4,1%.
Le secteur de l’énergie renouvelable est au contraire délaissé et perd 7,5%.
Le secteur du luxe, qui souffre du ralentissement des ventes et des difficultés en Chine, chute de 4,4% après les résultats décevants de Swatch (-4,9%) et de Burberry (-15,2%). Ce dernier a même suspendu son dividende et licencié son directeur. LVMH recule de 5,2% et Kering de 6,3%. Depuis le début de l’année, le recul du secteur est de 5,8%. Restez à l’écart.
Le prix de l’once d’or grimpe de 2,3% et atteint un nouveau sommet à 2 466 USD.
La perspective de baisse des taux d’intérêt en Europe et aux Etats-Unis rend la détention d’or (qui ne rapporte pas de revenus) un peu plus intéressante. Le cours de l’or est aussi porté par les achats des banques centrales et la persistance des tensions internationales.
L’or reste intéressant pour se protéger des très gros risques.
Au sein du Bel 20
Solvay grimpe de 4,4% et Azelis de 2,4%, portés tous deux par le bond de 11,8% et les résultats au-delà des attentes du chimiste allemand Lanxess (rentabilité en hausse, progression du chiffre d’affaires et des volumes dans toute une série d’activités).
Syensqo n’a pas participé à la fête et perd 1,1%.
Aedifica s’adjuge 2,9% grâce au conseil d’achat de JP Morgan, qui vise un cours de 70 EUR (15% au-dessus du cours actuel).
GBL cède 1,2%. Le holding n’est toujours pas parvenu à profiter des bons résultats d’Adidas qui a encore relevé ses objectifs (Adidas pèse pour 19% de la valeur du portefeuille de GBL, que nous évaluons à 109,20 EUR par action).
Ackermans & van Haaren, qui perd un petit 0,4%, n’a pas non plus profité de l’annonce du renforcement de son pôle bancaire (30% de la valeur estimée de son portefeuille). Dans un marché belge en pleine consolidation, Delen va racheter la banque privée Dierickx Leys (5 bureaux en Flandre). Cela va lui permettre d’augmenter ses actifs sous gestion d’un bon 5%. L’opération est entièrement financée par les fonds propres de Delen et n’induira aucune dilution de la participation de 78,75% de AvH.
WDP abandonne 1,2%. La SIR n’a pas profité non plus du renforcement de sa position en Roumanie (acquisition d’un portefeuille de 136 374 m² et d’un grand terrain à Bucarest pour une surface potentielle de développement de plus de 300 000 m²). Avec cette transaction, WDP disposera en Roumanie d’une surface locative brute d’environ 2 millions de m², soit 25% du marché local.
argenx perd 1,8%. La biotech, qui publiera ses résultats semestriels le 25/7, a fait le point sur l’avancement de ses recherches.
Plus d’info dans notre analyse | argenx a fait le point sur son pipeline
Sofina perd 2,5% et n’a donc pas profité des rumeurs de rachat de Wiz par Alphabet (qui cède 4%). Spécialisé dans la sécurité du cloud, Wiz serait valorisé à 23 milliards de dollars, presque deux fois plus qu’en début d’année. S’il est encore difficile d’estimer l’impact exact pour Sofina, on retrouve parmi les investisseurs de la première heure de ce groupe la crème des acteurs du private equity, comme Sequoia Capital, Andreessen Horowitz et Lightspeed Venture Partners, trois émetteurs de fonds dans lesquels Sofina est partie prenante. Le cours de Sofina a en réalité été emporté par la vague de ventes des technologiques (voir ci-dessus).
Melexis a aussi subi la baisse du secteur technologique et recule de 4,4%, effaçant ainsi ses gains de la semaine précédente.
UCB chute de 3,2%. Encore dopé ces dernières semaines par la confirmation des conseils d’achat de toute une série de brokers, le titre a fait l’objet de quelques prises de bénéfices. Le redressement spectaculaire du cours depuis le début de l’année (+76,5%), dans le sillage du lancement réussi du Bimzelx, a été un des gros moteurs du Bel 20. Le groupe publiera ses résultats semestriels le 25/07. On s’attend à une hausse du chiffre d’affaires de près de 6%.
En dehors du Bel 20
Barco a publié pour le 1er semestre 2024 des résultats encore plus mauvais que prévu et a lancé un profit warning. Le cours gagne néanmoins 4,6%. Mais il avait beaucoup souffert depuis le début de l’année. Et les investisseurs ont préféré se focaliser sur les trimestres à venir, qui pourraient montrer des signes d’amélioration.
Plus d’info dans notre analyse | Très mauvais premier semestre pour Barco
Hyloris, dont le cours reste suspendu jusqu’à la publication du rapport annuel 2023, a signé via son partenaire AFT un accord de licence exclusif de distribution pour le Brésil du Maxigesic IV (analgésique non opioïde contre les douleurs post-opératoires), avec Halex Istar, une société pharmaceutique brésilienne spécialisée dans les médicaments injectables. Le Maxigesic IV est licencié dans plus de 100 pays, approuvé dans plus de 40 pays et commercialisé dans plus de 20 pays.
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