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Sur la semaine écoulée, les marchés se sont montrés indécis

Sur la semaine, les marchés se sont montrés indécis. Les investisseurs en actions hésitent à investir davantage en Bourse. Après le rebond récent des cours, il y a la crainte de la correction...

Sur la semaine, les marchés se sont montrés indécis. Les investisseurs en actions hésitent à investir davantage en Bourse. Après le rebond récent des cours, il y a la crainte de la correction...

Publié le 25 mars 2022
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Sur la semaine, les marchés se sont montrés indécis. Les investisseurs en actions hésitent à investir davantage en Bourse. Après le rebond récent des cours, il y a la crainte de la correction...

Sur la semaine, les marchés se sont montrés indécis. Les investisseurs en actions hésitent à investir davantage en Bourse. Après le rebond récent des cours, il y a la crainte de la correction...

Les investisseurs hésitent à s’engager davantage en Bourse, après le rebond récent des cours. Ils gardent à l’oeil les nombreux facteurs pouvant provoquer une nouvelle correction.

Sur la semaine, le S&P 500 gagne 1,3% grâce aux valeurs technologiques. Le Stoxx Europe 50 affiche quant à lui un gain hebdomadaire de 0,4%. Quant à notre Bel 20, il accuse un recul de 0,6%, avec autant d’actions à la hausse qu’à la baisse.

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Les marchés sont inquiets. En cause notamment, la hausse des prix des hydrocarbures et des matières de base ces dernières semaines, et leur impact sur les pays qui importent ces matières. Mais l’absence de sanctions européennes contre les hydrocarbures russes ramène néanmoins le prix du baril de pétrole sous les 120 USD.

Le marché obligataire, de part et d’autre de l’Atlantique, est également mis sous pression par la poursuite de la hausse des taux à long terme. Lundi, le président de la banque centrale américaine (Fed) a en effet déclaré que l’institution pourrait procéder à des hausses de taux plus élevées qu’attendu, pour lutter contre l’inflation.

Le secteur des semi-conducteurs confirme son attractivité et gagne 3,5%, après les commentaires positifs d’Intel (+8,8%) et de Nvidia (+6,4%). Intel fait état d’une demande toujours forte sur le marché américain.

Le secteur du pétrole gagne 1,6%.
Le secteur des ressources de base rebondit de 5%.

Le secteur de la sidérurgie grimpe de 5,7%. 
ArcelorMittal gagne 7,7%. Le groupe profite de la bonne tenue des prix de l’acier et du minerai de fer. 
Schnitzer Steel bondit de 17,9%.

Le secteur de la défense gagne 5,3%, profitant notamment du sommet de l’OTAN à Bruxelles, au cours duquel la nécessité d’investir davantage dans la défense a de nouveau été évoquée. 
Lockheed Martin fait même légèrement mieux que le secteur (+5,5%).

Au sein du Bel 20

AB InBev perd 2,6%. La société de Bourse Kepler Chevreux conseille toujours d’acheter l’action mais a réduit son objectif de cours. Elle estime que la guerre en Ukraine va peser sur les volumes vendus et augmenter les coûts de production. Nous faisons la même analyse mais ne jugeons pas l’action assez attractive pour un achat.

D’Ieteren, nouveau venu dans l’indice, a encore gagné 8,9%. Un rebond exagéré selon nous, après le recul encaissé suite à la publication de résultats décevants. Le holding a par ailleurs annoncé la reprise des Taxis Verts, une société qui dispatch les taxis bruxellois (sans les posséder). L’opération s’inscrit dans la stratégie du groupe, axée sur l’offre de mobilité durable complète. Le but est de développer les Taxis Verts au niveau national.

VGP, autre nouveau venu dans l’indice, n’a gagné que 1,3%.

KBC a chuté de 5%. Le bancassureur a souffert de la dégradation du conseil de deux analystes (dont un ayant conseillé de vendre).

Sofina a chuté de 9,3%. Le holding a pourtant publié un bénéfice 2021 record (76,99 EUR par action) et a relevé à 337,86 EUR par action son estimation de sa valeur intrinsèque (contre 330 EUR le 31/12/21), soit une hausse de 27,7% sur l’année 2021. Son dividende augmente de 4% à 3,13 EUR brut. Cependant, la valorisation de certaines de ses grosses participations seront particulièrement sensibles à la hausse des taux d’intérêt. Nous évaluons prudemment la juste valeur actuelle du holding à ±320 EUR par action.

Aperam a cédé 2,3% et n’a donc pas profité de la bonne orientation des autres aciéristes (Crédit Suisse a ramené son conseil à « neutre »).

Aedifica a chuté de 1,7% malgré une recommandation d’achat par une société de Bourse. La SIR a en outre a annoncé investir dans deux centres de soins résidentiels en construction au Royaume-Uni.

Cofinimmo a gagné 2%, bénéficiant d’un objectif de cours plus élevé et de la recommandation d'achat d’une société de Bourse.

argenx a gagné 2,6%. La biotech a annoncé des résultats positifs en phase III pour l’efgartigimob contre la myasthénie grave en injection sous-cutanée (jusqu’à présent les résultats concernaient l’intraveineuse). Le cours ayant bien réagi, elle a décidé d’en profiter pour renforcer sa trésorerie (alors qu’elle n’en avait pas vraiment besoin selon nous). Elle a ainsi levé 700 millions de dollars auprès d’investisseurs institutionnels (alors que sa trésorerie au 31/12 se montait déjà à 2,34 milliards de dollars). L’opération fait grimper le nombre d’actions de 3%, ce qui dilue donc légèrement l’avoir du petit actionnaire existant. Mais argenx va dépenser un milliard de dollars cette année (pour lancer la commercialisation de l’efgartigimob, poursuivre des essais cliniques pour d’autres indications...).

En dehors du Bel20 

Recticel a gagné 3,2%. L’annonce de l’acquisition du slovène Trimo a été bien accueillie par le marché.
Plus d’info dans notre analyse | Recticel fait l’acquisition du slovène Trimo

Exmar a gagné 4,5%. L’armateur a publié des résultats 2021 sans surprise et a encore profité du fait d’avoir trouvé un locataire pour sa barge FSRU S188.
Plus d’info dans notre analyse | Exmar a trouvé un locataire pour sa barge FSRU S188

IBA a cédé 4,3%. Le groupe a publié ses résultats 2021 (sur lesquels il avait déjà levé le voile début février). Le chiffre d’affaires est resté plus ou moins stable (+0,3% par rapport à 2020), une performance vu qu’en 2020, il avait été gonflé par les avances perçues dans le cadre du partenariat avec le chinois CGN. L’exercice s’est soldé par un léger bénéfice de 0,13 EUR par action. L’exécution du carnet commandes (à des niveaux record) s’accélère et la trésorerie est confortable. Mais la rentabilité reste faible (marge opérationnelle d’à peine 4,6%). Nous attendons une amélioration cette année mais la concurrence reste vive et l’action trop chère.

Miko a progressé de 1%. La vente de l’activité emballages plastiques pour l’industrie agro-alimentaire, effective depuis la fin du 1er semestre 2021, a transformé le groupe (cette activité avait fourni 55% du chiffre d’affaires 2020). Miko est désormais concentré sur l’activité service café (pour les bureaux, l’horeca…) qui s’est progressivement relevée du choc de la pandémie. En perte en 2020, l’activité a renoué avec le bénéfice (3,3 EUR par action). Mais elle souffre toujours du changement des habitudes des consommateurs (télétravail). Fort de sa trésorerie issue de la vente de l’activité emballages plastiques, le groupe multiplie les acquisitions dans le service café (2 en 2021). D’autres opérations devraient suivre.

Telenet a gagné 3,8%. Le groupe vend son infrastructure de pylônes de transmission à la société américaine Digital Bridge, pour 745 millions d'euros (à laquelle elle reloue ces mêmes pylônes). La transaction doit être finalisée au 2e trimestre. Les liquidités obtenues seront en partie conservées et en partie utilisées pour d'autres grands projets stratégiques (enchères imminentes sur les licences 5G, joint-venture avec Fluvius pour construire un réseau de fibre optique ultra-performant en Flandre).

Picanol (+4,6%) et sa filiale Tessenderlo (+6,5%) ont annoncé des résultats annuels (légèrement) supérieurs à leurs propres prévisions.
Plus d’info dans nos analyses |
La division « machine » de Picanol s’est reprise en 2021
Tesssenderlo s’est bien comporté en 2021 et pourrait profiter de la guerre en Ukraine

Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.

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