Sur la semaine, le S&P 500 a grimpé de 1,6% et le Stoxx Europe 50 de 2%, soutenus par de bons résultats d’entreprises et de séduisantes prévisions.
Quant au Bel 20, il s’est apprécié de 3%, dépassant ainsi son pic annuel de la mi-août et atteignant son plus haut niveau depuis octobre 2007 (mais restant néanmoins inférieur de 7% à son pic absolu de mai 2007).
Les résultats et les prévisions publiées ont été bénéfiques au cours de Société Générale (+4,2%), Roche (+5,4%), HelloFresh (+26,2%) ou encore Pfizer (+0,3%).
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Les déceptions n’en ont été que plus sévèrement sanctionnées. C’est le cas pour Vestas (-23,5%) et Activision Blizzard (-12,7%).
De plus, la banque centrale américaine a calmé les inquiétudes des marchés en signalant le maintien de sa politique monétaire accommodante, favorable aux actions, malgré la réduction très progressive de ses rachats d’actifs.
Le secteur des banques européennes a gagné 0,5%, profitant du retour de l’appétit pour le risque et de bons résultats.
ING a gagné 1,2%. Le résultat trimestriel a été meilleur que prévu, bien que le groupe ait inscrit une provision de 180 millions d'euros pour dédommager les clients néerlandais ayant payé pendant des années des intérêts trop élevés sur des crédits à la consommation. Le bénéfice est en hausse de 73,5% par rapport à un an plus tôt, grâce à la hausse des revenus de commissions, mais aussi surtout grâce à la baisse des provisions pour les crédits à problèmes (reprise des provisions inscrites suite à la pandémie). Les revenus nets d'intérêts (principale source de revenus) sont quant à eux restés à niveau, malgré la faiblesse persistante des taux. Sur les 9 premiers mois le bénéfice a même grimpé de 118,1%.
Le secteur pétrolier a reculé de 0,1%, subissant notamment le recul du prix du baril de Brent aux environs de 80 USD (recul dû aux USA, qui puisent dans leur réserves pour faire grimper l’offre mondiale et faire ainsi baisser les prix).
Le secteur des matières premières a perdu 2,3%. Les restrictions chinoises sur la production d’acier font chuter le prix du minerai de fer. Les autres matières premières sont également sous pression.
Au sein du Bel 20
argenx (conservez) a bondi de 9,6%. La biotech a bénéficié de nombreux conseils d'achat à l'approche du feu vert américain tant espéré pour l'usage de l’efgartigimod pour le traitement de la myasthénie grave (feu vert qui devrait arriver le 17 décembre).
Melexis a gagné 5,6%, profitant toujours de ses excellents résultats trimestriels et de ses bonnes perspectives.
KBC a pris 4,6%, tirant pleinement parti de la hausse des taux directeurs de la banque centrale tchèque. La République tchèque est son deuxième plus gros marché. Le groupe profite de la hausse des taux du pays pour y parquer ses excédents de liquidités, ce qui lui assurera un sérieux profit.
Galapagos a gagné 4,5%. Le marché a réagi positivement à l’annonce du groupe signifiant que les économies de coûts annoncée au printemps subiraient un coup d’accélérateur et que le groupe brûlerait donc moins de cash sur le reste de l'année. Par ailleurs, le filgotinib (dans son usage pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde), le premier médicament commercialisé par Galagapos, a trouvé sa place sur le marché européen. En revanche, toujours aucune nouvelle concernant la recherche d'un nouveau CEO et donc d'une nouvelle stratégie.
GBL a grimpé de 4,2%. Le holding travaille d'arrache-pied à sa nouvelle stratégie consistant à remplacer dans son portefeuille de plus en plus d’actifs cotés par des actifs alternatifs et de private equity ( qui représentent déjà 23,9%). La valeur intrinsèque du holding a augmenté de 24,9% au cours des 12 derniers mois. Le bénéfice des neuf premiers mois de 2021 a baissé en raison d'une perte comptable, mais les revenus de trésorerie, plus significatifs pour le holding, ont augmenté de 12,2%. Suite à l’annonce de ses bons résultats, GBL a bénéficié d’une hausse des objectifs de deux analystes.
CFE a bondi de 7,7%. Sa filiale, le groupe de dragage DEME, a remporté un important contrat aux USA (portant sur 1,1 milliard de dollars), pour la construction du plus grand parc éolien du pays. Le cours d’Ackermans & van Haaren, principal actionnaire de CFE, a également augmenté de 3,9%.
Cofinimmo a encore pris 2,4%. La SIR a finalisé le transfert de son portefeuille de bureaux dans une filiale distincte. L'opération n'a pas d'impact sur le résultat ni sur le dividende.
Aedifica a grappillé 1,1%. La SIR élargit encore son portefeuille scandinave avec des investissements dans une école et dans 4 sites liés à la santé, en Finlande et en Suède.
Proximus a pris 0,6%, bien qu’ayant subi une baisse d’objectif d’une société de Bourse. Le groupe a en outre annoncé une augmentation tarifaire pour une partie de son offre en janvier 2022.
Aperam a perdu 2,6%.
AB InBev a reculé de 2,6%, subissant des prises de bénéfice, après sa hausse de la semaine précédente, suite à la publication de bons résultats trimestriels. Deutsche Bank confirme cependant son conseil d’achat sur le titre.
En dehors du Bel 20
Euronav a cédé 3,8%. Comme prévu, l’armateur est resté déficitaire au troisième trimestre, subissant le niveau exceptionnellement bas des tarifs de transport de pétrole. La direction fait cependant état d’une amélioration depuis septembre et est convaincue que le point bas du cycle est dépassé. Tout comme nous, le groupe est optimiste pour le secteur pétrolier pour le moyen terme. Fin novembre, Euronav versera un dividende trimestriel de 0,03 USD brut.
Miko a grimpé de 4,6%. Le spécialiste du café rachète son collègue campinois, le torréfacteur SAS, qui se concentre principalement sur la vente en supermarchés (complémentaire à Miko, qui vend principalement via ses propres distributeurs automatiques dans les bureaux). Avec cette acquisition, ses volumes vont plus que doubler.
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.
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