L'espoir que le ralentissement de l'inflation aux USA convainque la FED de geler ses hausses de taux d'intérêt après juillet permet à l’indice boursier mondial de gagner 0,7% sur la semaine.
Aux USA, le S&P 500 gagne 2,5% et le Nasdaq, qui regroupe de nombreuses sociétés technologiques très sensibles aux taux d'intérêt, rebondit de 3,5%.
En Europe, le secteur de la technologie gagne 4,5%. Le Stoxx Europe 50 affiche un gain hebdomadaire de 3% (+3,9% en France, +3,4% aux Pays-Bas).
Chez nous, le Bel 20 gagne 2,6%.
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La plupart des secteurs européens terminent la semaine dans le vert : le secteur des ressources de base grimpe de 5,8%, celui des loisirs de 3,2% et celui de la distribution de 3,3%.
Carrefour gagne 2,6% suite à l’annonce d’une grosse acquisition en France.
Plus d’info dans notre analyse | Carrefour réalise une grosse acquisition en France
Les spéculations sur l’évolution des taux aux USA pèsent sur le dollar, qui perd 2,2% face à l’euro (1 USD = 0,89 EUR). L'affaiblissement du dollar fait regrimper le prix de l’once d’or (à 1 960 USD) ainsi que celui du pétrole (à 81 USD pour le baril de brent).
La spéculation entourant le secteur du luxe bat son plein. Les investisseurs anticipent un prochain plan chinois destiné à soutenir la consommation intérieure. Le secteur du luxe gagne 5,4% sur la semaine. Depuis le début de l’année, son rebond atteint maintenant 17,5%.
LVMH grimpe de 7,4% et Hermès de 6,6%.
Le secteur des semi-conducteurs gagne 3,8%, profitant de la hausse des valeurs de la technologie ainsi que d’un avis très favorable du courtier Jefferies.
ASML gagne 5,4%.
Tout le secteur de la technologie n’est toutefois pas à la fête.
Nokia, qui a réduit ses prévisions de résultats pour 2023, perd 8%.
Ericsson, qui annonce une lourde perte trimestrielle, chute de 8,6%.
Au sein du Bel 20
La hausse hebdomadaire de notre indice national est freinée par ses valeurs pharmaceutiques et biotechnologiques (qui pèsent à elles trois plus de 20% de l’indice).
UCB limite sa hausse à 0,8%, toujours pénalisé par les reports américains pour le lancement du bimekizumab (pour le psoriasis), lequel devrait prendre à terme le relais du Cimzia (rhumatismes).
Galapagos grappille 0,9%.
argenx chute de 4,3%. La société attend avec impatience les résultats d’une étude clinique à grande échelle (en phase III) devant révéler très bientôt si le Vyvgart peut être utilisé pour le traitement du CIDP, une maladie neurologique rare.
Les valeurs plus cycliques sont en revanche en tête de peloton.
Umicore bondit de 5,4% et Aperam de 5,2%, bien que tous deux confrontés à la baisse de l’objectif de cours d’un analyste.
Solvay gagne 2%. Le chimiste se lance dans la polyamide à base de produits totalement recyclés (Rhodianyl), une substance utilisable dans l’industrie automobile, dans de petits appareils électroménagers et dans des textiles.
Melexis bondit de 10,1%, porté par l’appétit des investisseurs pour les actions du secteur des semi-conducteurs, ainsi que par le changement de conseil et de l’objectif de cours d’un analyste.
Les sociétés immobiliéres profitent de l’espoir d’une pause dans la hausse des taux.
Aedifica grimpe de 7,3% et Cofinimmo de 4,4%.
Bien que très axées sur les maisons de repos, les deux SIR n’ont pas souffert de l’avertissement sur résultats du gestionnaire de maisons de repos Orpea.
Aedifica semble se remettre doucement mais sûrement de la baisse de cours que lui avait ingligé sa récente augmentation de capital. Au 2e trimestre, elle a clôturé 9 projets (en Belgique, aux Pays-Bas, en Irlande et en Finlande). Elle a aussi annoncé 6 nouveaux projets en Finlande.
Cofinimmo continue d’élargir son patrimoine dans les maisons de repos et de soin, avec l’acquisition d’un centre en Belgique et d’un autre en Irlande. Les deux opérations ont fait l’objet d’un paiement en nouvelles actions, de sorte que l’endettement n’augmente pas, mais que l’avoir de l’actionnaire existant subit une dilution.
Warehouses De Pauw gagne 3,2%.
ABInBev s’apprécie de 3%. Dans ses brasseries belges, le groupe investit dans le matériel pour fabriquer la bière sans alcool, qui connaît une forte croissance. Aux USA, la tempête médiatique autour de la Bud Light semble se calmer. Le groupe y a lance une campgne à grande echelle pour relancer ses ventes. Deux sociétés de Bourse ont réduit leurs objectifs de cours mais maintiennent leur conseil d’achat.
D'Ieteren reprend 2%. Le groupe commercialisera aussi en France la petite voiture électrique Microlino, en partenariat avec un acteur local.
En dehors du Bel 20
Exmar gagne 2,2%. L’offre de rachat à 11,10 EUR a été clôturée le 6 juillet. L’offrant détient 77,8% des actions (soit moins que les 95% espérés pour pouvoir retirer Exmar de la Bourse). Bien qu’il ait dès lors le droit d’annuler son offre, il la maintient et la rouvrira du 28 août au 15 septembre. Entre-temps, le cours a légèrement dépassé le prix de l'offre, ce qui indique que certains investisseurs s'attendent toujours à une hausse du prix de l'offre (pas très généreuse). Si vous n'avez pas déjà cédé vos actions, mieux vaut attendre calmement la suite des événements et la réouverture de l'offre. Si un prix plus élevé est proposé, les actionnaires qui ont déjà accepté l'offre recevront la différence.
Telenet prend 0,8%. L'OPA lancée par l’actionnaire principal à 21 EUR a expiré le 12 juillet. On saura le 19 juillet combien d’actions il a récolté et si l’offre sera confirmée.
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.
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