Le S&P 500 gagne 3,7%. La baisse de la perception du risque favorise le Nasdaq qui bondit de 5,1%. Le Stoxx Europe 50 suit la tendance avec une hausse de 2,4%.
Notre Bel 20, pauvre en valeurs technologiques, se contente d’une hausse de 0,7%.
Les indicateurs économiques américains rassurent quant à la santé de la première économie mondiale, grâce à la consommation des ménages. Les ventes au détail sont en croissance en juillet et le groupe de distribution Walmart a relevé ses prévisions; son action gagne 7,7% sur la semaine. Cela contraste avec les annonces de McDonald’s et Pepsico qui révèlent une baisse de leur chiffre d’affaires.
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Micron Technology grimpe de 14,9% et Broadcom de 12,1%.
Applied Materials s’adjuge pas moins de 10,8%. Le groupe prévoit pour le quatrième trimestre un chiffre d’affaires supérieur aux estimations.
Le secteur européen de la technologie gagne 3,7%.
ASML, qui garde notre confiance, rebondit de 6,7%.
Les tensions internationales persistantes et la santé de l’économie américaine permettent au prix du baril de Brent de se maintenir à 80 USD.
Le secteur de l’énergie gagne 0,9%.
TotalEnergies affiche une hausse de 2%.
Exxon et Chevron ont publié leurs résultats.
Plus d’info dans notre analyse | Exxon Mobil, Chevron : quelques nouvelles à propos de ces actions.
Le secteur financier européen gagne 2,9%. Sur 12 mois, sa hausse est de 26,9%.
UBS bondit de 7,4%. La banque a publié un bénéfice trimestriel meilleur qu’attendu grâce à la banque d’investissement et à des économies liées à la fusion avec Credit Suisse.
Les grands groupes bancaires profitent du niveau toujours élevé des taux d’intérêt et du fait que l’économie demeure résiliente. Le secteur gagne 26,9% sur 12 mois.
Zurich Insurance grimpe de 4,6% et Aegon de 4,1%.
BNP Paribas fait travailler le cash dégagé par la vente de ses actifs californiens : il rachètera les activités de gestion d’actifs de l’assureur Axa. De quoi donner du tonus à cette activité en retard de croissance. Dans ce métier pour lequel la baisse des coûts de gestion est essentielle pour croître, le groupe devra démontrer que cette acquisition (à finaliser en 2025) lui permet de dégager des économies et des synergies de revenus. Cela passera par une restructuration du nouvel ensemble.
Au sein du Bel 20
Melexis, unique action technologique du Bel 20, a surfé sur la vague qui emporte le secteur techno et a continué sur son élan de la semaine précédente, avec cette fois une hausse de 4,3%. Le cours reste cependant de 11,7% inférieur à celui de fin 2023. A tort selon nous.
KBC rebondit de 4,8%, profitant toujours de ses solides résultats trimestriels, de la hausse de ses prévisions de revenus pour l’ensemble de l’année et des espoirs de récupérer l’épargne issue du Bon d’État qui viendra à échéance en septembre. Le cours a aussi profité de la hausse des objectifs de cours de plusieurs analystes. Nous restons cependant prudents, compte tenu du contexte économique.
Ageas gagne 2,8%. Le titre n’a pas souffert de l’annonce de la perte (la première depuis 15 ans) de sa branche belge d’assurances AG Real Estate, qui a subi une forte réduction de valeur sur une participation américaine non stratégique. Il n’y a effectivement aucune raison de se faire du souci à ce sujet. Les perspectives d’Ageas restent bonnes.
D'ieteren gagne 3,7% grâce à la hausse de l’objectif de cours d’une société de Bourse. Nous sommes cependant moins optimistes.
Syensqo reprend 2,3% après avoir été emporté dans une spirale négative. Le titre a pourtant subi la baisse d’un objectif de cours d’un analyste (qui confirme néanmoins son conseil d’achat). Celui-ci considère que la forte baisse de cours après l’annonce du résultat semestriel est exagérée. Un avis que nous partageons.
UCB cède 2,2%. Après avoir vu son cours doublé depuis le début de l’année, l’action subit l’avis d’un analyste, qui relève légèrement son objectif de cours mais qui change son conseil (de acheter à conserver).
argenx abandonne 1,2%, après sa forte hausse de la semaine passée et son niveau record du lundi 12/8.
Galapagos recule de 2,8%. La biotech atteint son niveau le plus bas depuis 9 ans. Le cours ne cesse de souffrir depuis la publication du rapport semestriel révélant clairement un retard dans les recherches des produits contre le cancer. Les investisseurs craignent que, sans produit sur le marché d’ici la fin de la décennie, la biotech continue de brûler du cash.
Umicore perd 0,4%. Un analyste a chiffré a zéro la valorisation de la division matériaux pour batteries et réduit son objectif de cours, dans l’attente de plus de clarté sur la stratégie.
En dehors du Bel 20
Sipef gagne 5,1%. Son avenir reste positif.
Plus d’info dans notre analyse | Sipef prévoit une légère baisse du bénéfice 2024
EVS recule de 1,2%. Le groupe a publié un solide rapport semestriel. Son activité a profité des évènements sportifs de l’été (Euro de football, JO). Il est sur la bonne voie pour réaliser cette année un chiffre d’affaires record (il a grimpé de 12,2% au 1er semestre et le carnet de commandes est bien garni, en hausse de 44%). Il relève sa prévision de hausse du chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’année (de +9,7% à +15,5%) ainsi que sa prévision d’évolution du bénéfice (de -2,7% à +11,9%). Le carnet de commandes pour le long terme est aussi bien garni. Début août, EVS a aussi réalisé deux acquisitions, qui l’aideront à réaliser son objectif de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2030.
Roularta grimpe de 3,2%. Le chiffre d’affaires du 1er semestre est resté stable et la perte s’est transformée en un léger bénéfice. L’éditeur a profité du fait que le prix du papier était moins elevé (bien que restant 50% plus élevé qu’en 2021), de tirages plus faibles et de prix de vente plus élevés. Le marché de la publicité a résisté. Le marché des lecteurs a augmenté suite à diverses acquisitions aux Pays-Bas. Pour le second semestre, compte tenu du contexte économique incertain, le groupe craint une pression sur ses revenus publicitaires. Il bénéficiera cependant de coûts de distribution moins élevés que prévu et de mesures prises en faveur de son efficience.
Nextensa gagne 1,2%. Ses revenus locatifs sont en hausse de 2,9% (où de 5%, hors modifications de portefeuille). Le résultat semestriel chute cependant de 17,8%, affecté par la forte baisse du résultat des projets en développement (charges en hausse, moins de ventes). L’endettement reste quasi stable. Récemment, un accord contraignant a été signé pour la vente d’un grand immeuble de bureaux à Luxembourg, pour 107,5 millions d’euros (opération a concrétiser après livraison de l’immeuble, au 2e trimestre 2026).
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi
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