Les questions sur la cherté des grandes valeurs de la technologie ont fait décrocher les Bourses. Une baisse, sans panique, qui peut être salutaire car des prises de bénéfices après les hausses récentes et très rapides permettent de calmer le jeu. Elles confirment que l’investisseur doit adapter ses investissements en fonction du risque qu’il est prêt à prendre. La prudence se justifie d’autant plus que les grandes Bourses connaissent une valorisation tendue.
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Le S&P 500 abandonne 1,8% et le Nasdaq chute de 2,8%.
Le secteur de la technologie recule de 3,2%.
Le secteur des semi-conducteurs perd 4,7%.
Les récents gagnants de l’IA sont dans le rouge : NVIDIA chute de 7,1%, Microsoft de 4%, Intel de 6,9%.
Le Bel 20 grappille 0,5%.
Le Stoxx Europe 50 limite la casse et ne cède que 0,4% grâce aux secteurs plus défensifs.
Le secteur de l’alimentation gagne 1,6%.
Le secteur des services aux collectivités grimpe de 1,3%.
Engie rebondit de 5,2%. Le groupe a relevé ses perspectives de résultat net récurrent et de résultat opérationnel.
Le secteur automobile européen respire et gagne 1,5%.
BMW gagne 4,4% après avoir publié des résultats bien accueillis.
Mercedes grimpe de 3,5%.
Le secteur télécom européen baisse de 1,8%, plombé par la déroute de
Telefónica qui chute de 17%.
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Vodafone chute de 5,4% et Proximus de 2,2%.
Le bitcoin est repassé brièvement sous les 100 000 USD, un autre signe de la défiance des investisseurs pour le (gros) risque.
Au sein du Bel 20
Melexis chute de 8,6%. Le développeur de puces mise sur de nouveaux marchés en croissance tels que la robotique. Mais il part du principe que, au plus tôt dans une dizaine d'années, la moitié du chiffre d'affaires proviendra d’autres secteurs que celui de l’automobile (contre 12% actuellement). Melexis compte également que sa croissance sera plus rapide que celle du marché (mais ses actuelles perspectives de croissance à long terme sont légèrement inférieures à celles qu’il annonçait il y a deux ans).
Azelis perd 6,9%. Le chimiste s'est trouvé un nouveau directeur financier. Mais le cours est désormais en recul de près de 50% depuis le début de l'année. L'endettement élevé continue de faire fuir les investisseurs. KBC a réduit son objectif de cours (de 23 à 19 EUR) mais conseille toujours l’achat, vu la faible valorisation du titre.
Syensqo abandonne finalement 1,8% après avoir grimpé à l’annonce de ses résultats.
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Solvay cède 3,9%. Ses résultats publiés pour le 3e trimestre étaient moins mauvais que prévu mais uniquement du fait d'éléments que l'on peut qualifier d'exceptionnels.
D'Ieteren chute de 7,1%, à son niveau le plus bas depuis avril. Les analystes d’ING ont réduit leurs prévisions pour Belron, TVH et PHE. L'objectif de marge de Belron ne sera clairement pas facile à atteindre, vu les du premier semestre.
GBL cède 0,3%.
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Sofina grappille 0,3%. La fintech indienne Pine Labs, dont il détient 1,7%, a lancé son introduction en Bourse à Mumbai. L'ampleur de l'opération a été revue à la baisse. La cotation est prévue la semaine prochaine. Sofina vient par ailleurs de lever 600 millions via une émission obligataire.
KBC reprend 0,2%, malgré le paiement d’un dividende intérimaire de 1 EUR brut.
AB InBev gagne 2,9%. Le brasseur surfe sur ses résultats rassurants publiés la semaine précédente.
argenx gagne 4,5% et reste proche de ses sommets historiques.
Cofinimmo grimpe de 3,6% et Aedifica de 4,3%. Les cours, sous pression ces derniers mois, ont été soutenus par l’annonce de solides résultats trimestriels et par l'accord conclu avec les autorités belges de la concurrence concernant leur fusion (ce qui devrait enfin permettre le lancement de l'offre d'échange en février).
Montea abandonne 0,3% bien qu’ayant présenté un résultat trimestriel solide. La SIR maintient ses prévisions de bénéfices et de dividendes pour 2025, ainsi que ses objectifs du plan quadriennal 2024-2027.
WDP reprend 0,4%. La SIR continue d'étendre sa présence le long de l'E19 à Malines en achetant un site adjacent à deux de ses bâtiments existants. Les négociations concernant la location du site sont bien avancées. L'achat a été financé par l'émission de nouvelles actions.
Variations de cours du lundi matin au jeudi soir.
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