Le Stoxx Europe perd 1,3%. Le CAC 40 chute de 2,3% et l’AEX recule de 1,5%.
Chez nous, le Bel 20 s’est cependant démarqué avec un bilan hebdomadaire quasi stable.
Les indices ne sont guère mieux orientés aux USA. Malgré la réunion de la FED, qui pourrait déboucher sur une baisse des taux dès septembre, le Nasdaq perd 0,9% et le S&P 500 se replie de 0,2%.
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En Europe, le secteur automobile perd 4%.
Volkswagen chute de 6,4% après avoir publié des résultats reçus négativement.
BMW perd 5,7% malgré des résultats conformes à nos attentes.
Plus d’info dans notre analyse | BMW continue de tirer son épingle du jeu
Déception aussi pour le secteur financier européen, qui cède 1,3%.
Société Générale chute de 12% après des chiffres inférieurs aux attentes.
ING chute de 5,7% suite à la publication de piètres résultats.
Le secteur européen de l’alimentation et des boissons grappille 0,1%.
Heineken déçoit et chute de 9,5%.
AB InBev rassure cependant et récupère 2,2%.
Plus d’info dans notre analyse | AB InBev reste prudent face aux résultats du 2e trimestre
Par ailleurs, au-delà des craintes sur une détérioration de l’économie américaine, les investisseurs n’ont pas été impressionnés par les derniers résultats des géants du secteur technologique (qui cède 0,9%).
Meta a sorti son épingle du jeu et gagne 6,9%, après la publication de solides résultats et d’une prévision de revenus supérieure aux attentes.
D’autres sociétés ont fortement déçu.
ARM dégringole de 18,5%.
Intel chute de 7,3%.
NVIDIA perd 3,4%. Le groupe est dans le viseur des autorités pour abus de position dominante (après une plainte déposée par plusieurs concurrents).
Amazon gagne 0,9%. Grâce à la maîtrise des coûts, le bénéfice par action du 2e trimestre grimpe de 94% à 1,26 USD. Le chiffre d’affaires, inférieur aux attentes, perd cependant 10%. Et les prévisions pour le 3e trimestre déçoivent (chiffres d’affaires : +8 à 11%, bénéfice opérationnel : +2,7% à +34%). Les activités cloud se portent bien (chiffre d’affaires : +19%). Mais l’activité distribution aux USA croît moins que prévu (chiffre d’affaires : +9,1%). La concurrence des chinois Temu et Shein fait pression. En réaction, Amazon va lancer une nouvelle section destinée aux produits démarqués. Le cours ne reflète pas encore l’effet négatif des résultats publiés jeudi soir mais dès que ce sera le cas, profitez de sa faiblesse pour acheter. Les liquidités excédentaires générées par l’activité du groupe au 1er semestre sont déjà presque 3 fois plus élevées que sur l’ensemble de 2023.
Le prix du baril de Brent est repassé sous la barre symbolique des 80 USD, affecté par la hausse des tensions au Moyen Orient (et déjà pénalisé en début de semaine par les perspectives maussades de la demande de la Chine).
Le secteur de l’énergie baisse de 0,5%.
Les valeurs refuge et les secteurs défensifs sont très recherchés.
Le cours de l’or grimpe de 2,7% et s’approche de son record.
Le secteur des services aux collectivités gagne 2,9%.
Engie rebondit de 3,9%. Le groupe a relevé ses prévisions pour l’ensemble de 2024, après la publication de solides résultats semestriels.
Au sein du Bel 20
argenx grimpe de 4,2% et UCB de 2,2%. Tous deux ont continué de surfer sur leurs bons résultats semestriels publié la semaine précédente.
AB InBev gagne 2,2% (voir plus haut).
Aedifica grappille 0,5%. Après un bulletin semestriel plutôt meilleur que prévu, la SIR a relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année. Ses rentrées locatives sont meilleures qu’escompté et ses coûts de financement un peu plus bas.
Galapagos perd 4%. La biotech a publié un bénéfice par action de 0,43 EUR pour le 1er semestre. Mais ce n’est que le résultat des intérêts perçus sur sa trésorerie de 3,4 milliards d’euros. Son pipeline reste cependant peu avancé et au niveau opérationnel, elle restera en perte, dans le meilleurs des cas au moins jusqu’au début de la prochaine décennie.
Syensqo chute de 8,5% et a dû se résoudre à tempérer ses attentes pour l’ensemble de l’année. Sur une série de marchés auxquels s’adressent ses produits, la reprise est plus lente qu’espéré. Les analystes devront un peu réduire leurs prévisions. Le cours est au plus bas depuis la scission du groupe Solvay en décembre et le titre reste sous-évalué. Nous y voyons une opportunité pour le long terme.
Solvay a aussi reculé (de 5,4%) malgré des résultats supérieurs aux attentes pour le 2e trimestre consécutif.
Sur base comparable, le chiffre d’affaires trimestriel perd 6,3% en raison de la baisse des prix de vente (les volumes vendus progressent pour le 2e trimestre consécutif) et l’EBITDA recule de 17,2%.
Par rapport au 1er trimestre les chiffres se stabilisent.
Sur le 1er semestre, le bénéfice net par action atteint 1,65 EUR.
Pour le second semestre, Solvay prévoit une stabilisation de la demande; compte tenu en outre de l’accélaration du programme de réductions de coûts, il table sur un recul de l’EBITDA de 10 à 15% (contre -10 à -20% auparavant). Dans le milieu de la fourchette, cela devrait se traduire par un bénéfice de 3,45 EUR par action après charges exceptionnelles.
Le titre est intéressant pour son gros dividende (2,43 EUR brut attendus).
Azelis limite son recul à 1,6%. Le chiffre d’affaires trimestriel a renoué avec la croissance mais uniquement grâce aux effets de change. Le rebond des ventes sur le continent américain reste annihilé par la faiblesse des autres régions.
Melexis n’échappe pas au courant vendeur qui affecte son secteur et perd 3,8%. Pourtant, après les avertissements sur résultats d’une série de concurrents, ses chiffres et la confirmation de ses objectifs 2024 ont soulagé (Melexis table toujours sur un chiffre d’affaires 2024 en hausse de 3,7%, à 1 milliard d’euros, et sur une marge opérationnelle de plus de 25%).
GBL cède 0,8%. Au 1er semestre, sa valeur intrinsèque a stagné (alors qu’à l’échelle mondiale, les Bourses ont gagné 12,6% sur la période). Le holding essaie de séduire les investisseurs pour réduire son énorme décote (nous l’évaluons à 39%). Son dividende, qui est resté stable sur les 3 derniers exercices, grimpera de 82% à 5 EUR brut pour 2024, offrant ainsi un rendement brut de 7,3%. Cette hausse (exceptionnelle !) a été rendue possible par la plus-value enregistrée sur la vente d’une partie de la participation dans Adidas.
Cofinimmo gagne 3%. La SIR a vendu des immeubles de bureaux à Anvers pour 27 millions d'euros. Depuis début 2024, elle a déjà cédé des biens pour 92 millions. Les ventes devront s’accélérer pour attendre les 270 millions prévus sur 2024 et permettre de financer les investissements prévus, tout en soulageant la dette.
En dehors du Bel20
La cotation d’Hyloris a repris ce vendredi. Dans les premiers échanges, l’action dévissait d’un très sévère 70%.
Plus d’info dans notre précédente analyse | Hyloris a enfin publié son rapport annuel 2023
Ontex gagne 0,5%. Le groupe a publié un bon rapport trimestriel.
Certes, au 2e trimestre, la hausse du chiffre d’affaires a ralenti pour les activités stratégiques (Europe, Amérique du Nord; +2% après +4% au 1er trimestre). Mais les volumes vendus ont gagné 5%, ce qui continue de plus que compenser les baisses des prix de vente (-3%), induites par la baisse de prix d’une série de matières premières.
La marge EBITDA a encore progressé à 12,5% (contre 11,5% au 1er trimestre 2024 et 9,7% au 2e trimestre 2023). C’est mieux que prévu. Les réductions de coûts, l’optimisation de l’appareil de production et les innovations continuent de porter leurs fruits.
Le résultat semestriel net est cependant en perte (0,07 EUR par action), suite à des pertes liées aux activités vendues ou à vendre (Brésil et Turquie) et suite aux lourdes provisions inscrites pour la restructuration de l’appareil de production belge. Sans ces éléments non récurrents, le bénéfice par action des activités stratégiques aurait avoisiné 0,51 EUR (après 0,15 EUR au 1er semestre 2023).
Pour l’ensemble de l’année, Ontex mise sur une hausse du chiffre d’affaires de 4 à 5% et sur une marge EBITDA de 2% (soit dans le haut de la précédente fourchette de prévisions).
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.
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