Au terme de la semaine, les Bourses américaines gardent toujours les stigmates d’un début difficile : le Nasdaq recule de 1,4% et le S&P 500 abandonne 0,5%. De notre côté de l’Atlantique, le Stoxx Europe 50 bondit de 2,4% et le Bel 20 suit la tendance, avec une hausse de 2%.
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Le secteur des semiconducteurs paie le tribut le plus lourd à l’émergence d’une nouvelle concurrence dans l’IA.
Il recule de 7,6%, avec une baisse hebdomadaire de 12,6% pour NVIDIA, de 11,1% pour STMicroelectronics et de 11,9% pour Broadcom.
Le compartiment américain de la tech limite cependant son recul à 1,2%.
Son homologue européen gagne 1,4% grâce e.a. à ASML qui gagne 4,1% : le groupe a publié de bons résultats et de bonnes prévisions.
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Les gagnants de la semaine sont :
- IBM qui bondit de 14,9%
- Meta qui gagne 6,1%
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- Apple qui s’adjuge 6,6%
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A contrario, les annonces de Microsoft sont plus mitigées. Le titre perd 6,5%.
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Les secteurs plus défensifs sont dans le vert : la pharmacie gagne 3,4%, la distribution grimpe de 3,4%, l’alimentation prend 3,3% et le secteur télécom européen augmente de 6%.
La Bourse suisse grimpe de 3,4%, avec les bonds de Novartis (+7,6%) et Nestlé (+5,4%).
Les annonces des politiques monétaires de la FED (statu quo sur les taux) et de la BCE (baisse de 0,25% de ses taux) étaient anticipées et sont passées au second plan.
L’once d’or bat un nouveau record à 2 794 USD.
Le métal précieux continue de jouer son rôle de valeur refuge, après les menaces de Trump sur les tarifs douaniers, qui font craindre une guerre commerciale néfaste à l’économie mondiale.
Au sein du Bel 20
Notre indice national, qui contient peu de valeur technologiques, a été épargné par l’effet DeepSeek et a au contraire trouvé un support dans la baisse des taux de la BCE et les promesses de la Commission européenne inspirées du rapport sur la compétitivité de Mario Draghi : la Commission a annoncé "un effort de simplification sans précédent" pour faciliter la vie des entreprises sur le sol européen.
Les valeurs industrielles ont presque toutes profité de cette annonce :
D’Ieteren grimpe de 5,1%, Syensqo de 3,5%, Azelis de 2,6% (vendez).
Les SIR ont aussi progressé
WDP, qui a publié un résultat 2024 supérieur aux attentes, gagne 4,8%, profitant aussi d’annonces positives concernant le marché de l’immobilier logistique.
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Cofinimmo grimpe de 1,9% malgré la baisse de l’objectif de cours d’un analyste.
Aedifica progresse de 2%.
AB InBev gagne 3% malgré le rabaissement de l’objectif de cours de KBC (de 75 à 65 EUR). Il est vrai que KBC maintient son conseil d’achat, mais ses analystes s’inquiètent de la baisse probable des volumes vendus sur l’ensemble de 2024. L’impact des hausses de prix et les changements de comportement des consommateurs posent question. La faiblesse des devises sud-américaines aussi.
Ageas prend 2,1%, stimulé par un rapport d’analyste confirmant son conseil d’achat et son objectif de cours à 58 EUR. Le rapport souligne le niveau attractif du rendement sur dividende, la possibilité de créer de la valeur par des transactions et celle de pouvoir profiter d’une consolidation du marché.
GBL grimpe de 2,5%. Bureau Veritas et SGS (détenu à 19,1% par GBL) ont mis un terme à leurs discussions en vue d'un rapprochement.
UCB augmente de 1,4%. Le Rystiggo, qui avait reçu il y a un an l'approbation européenne pour le traitement de la gMG (maladie neuro-musculaire) a désormais reçu le feu vert pour deux nouveaux modes d’auto-administration (pompe à perfusion et seringue), qui offriront plus de souplesse au patient et limiteront les visites en clinique. Une étape importante alors que la concurrence autour du traitement de la gMG ne cesse de croître (AstraZeneca et argenx sont actifs sur ce marché, J&J et Immunovant sont sur le point de l’être).
Melexis chute de 5,6%. Dans un premier temps, le cours a bien résisté car le groupe n’est pas actif dans les semi-conducteurs utilisés pour l’intelligence artificielle et donc pas concerné par l’annonce de DeepSeek. Mais il a souffert ensuite de l’annonce des résultats décevants de STMicroelectronics, actif aussi dans les puces pour le secteur auto. Un fonds spéculatif américain a en outre augmenté sa position à découvert sur Melexis.
Melexis publiera son résultat 2024 le 5 février.
Umicore perd 2,5%. Le titre n’a pas profité de la volonté de la Commission européenne de préparer une proposition inspirée de la législation belge des voitures de sociétés, pour booster la demande européenne de voitures électriques.
Au contraire, le cours a souffert de l’annonce de BASF, qui a avoué ne pas avoir atteint ses objectifs 2024 (l’allemand subit des coûts de restructuration plus élevés que prévu et devra procéder à des réductions de valeur sur ses activités liées aux batteries).
Umicore a aussi subi une réduction de l’objectif de cours d’ING (qui souligne les inconnues sur la stratégie du groupe dans les matériaux pour batteries) et le fait que Kepler Chevreux ne conseille plus d’acheter son action.
On en saura plus sur la stratégie d’Umicore le 27 mars prochain.
Elia s’est stabilisé. Au vu de l’envolée des coûts, le groupe a décidé de reporter une partie des investissements liés à l’île énergétique Princesse Elisabeth.
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En dehors du Bel 20
Home Invest Belgium gagne 4,3%. Après avoir annoncé la semaine précédente la vente d’un immeubles d’appartements à Louvain avec une belle plus-value, c’est un achat que la SIR annonce cette fois : un projet durable de 56 appartements à Laeken, pour environ 18 millions d’euros, à livrer vraisemblablement fin 2026.
Variations de cours du lundi matin au vendredi midi.
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