Le S&P 500 gagne 1,9% sur la semaine.
L’optimisme made in USA se propage en Europe où le Stoxx Europe 50 gagne 2,2% grâce également à la baisse des rendements obligataires.
La Bourse d’Amsterdam grimpe de 2,3%, celle de Paris de 3,9%.
Notre Bel 20 progresse de 1,1%.
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Le secteur de la technologie perd 0,2%. Il n’a pas profité de la détente du marché obligataire et des bons résultats de TSMC (+1,8%).
Apple cède 3,6%. Selon le cabinet d’étude Canalys, au dernier trimestre 2024, les ventes d’iPhone ont baissé de 25% en Chine. Sur l’ensemble de 2024, la marque à la pomme perd sa place de leader du marché avec une part de 15% et devient le numéro trois derrière Vivo (17%) et Huawei (16%).
Le secteur du luxe bondit de 4,8%.
LVMH grimpe de 7,1%, Kering de 4,7% et Hermes de 4,6% après la publication de résultats nettement supérieurs aux attentes chez le suisse Richemont (+18,8%).
Plus d’info dans notre analyse | Surprise dans le secteur du luxe
Le secteur bancaire américain gagne 5,3% après la publication de bons résultats trimestriels. Les banques bénéficient du dynamisme des activités de conseils aux entreprises et de la hausse des taux par rapport à l’année dernière.
Goldman Sachs gagne 9,5%.
Le secteur de la pharmacie, plus défensif, perd 0,8%.
Novo Nordisk recule de 6,3%, Eli Lilly de 5,3% et Novartis de 0,9%.
Ahold Delhaize gagne 3,8%. Delhaize va racheter Delfood, qui dispose de 325 points de vente opèrant en Belgique sous la marque Louis Delhaize où étant approvisionnés par cette société. Delhaize souhaite étendre son réseau de magasins de proximité. La marque Louis Delhaize continuera d’exister. La transaction est soumise à l’approbation des autorités belges de la concurrence. Delhaize souhaiterait la boucler d’ici la fin de l’année.
Au sein du Bel 20
Les SIR ont profité de la détente des taux à long terme (voir plus haut).
Cofinimmo grimpe de 0,6% et WDP de 5,7%, malgré la baisse des objectifs de cours d’une société de Bourse.
Aedifica gagne 3,6%. La SIR a fait savoir que, au 4e trimestre 2024, elle avait procédé à la livraison de 8 projets en Belgique, au Royaume-Uni, en Finlande et en Irlande.
Les valeurs industrielles, très pénalisées en 2024, ont bien progressé.
Syensqo rebondit de 7,2%, Umicore de 5,1%, Solvay de 4,3% et Azelis (vendez) de 4,3%.
AB InBev fait l’objet d’une enquête de l’Autorité belge à la concurrence pour abus de position dominante et accords anticoncurrentiels envers les grossistes et les exploitants de l’Horeca. L’instruction est ouverte à la suite de plaintes de membres de la fédération des distributeurs de boissons. Cela n’a pas empêché le cours de progresser de 2% sur la semaine. Il reste cependant encore en recul de 3,5% depuis le début de l’année. Les investisseurs continuent de s’inquiéter de l’impact potentiel des taxes américaines sur les importations mexicaines.
Elia reprend 7,2% et a effacé 1/3 de ses pertes de la semaine passée, grâce à de nouveaux conseils d’achat d’UBS et de Bank Of America et au fait que Degroof Petercam a cessé de conseiller de vendre l’action.
Toutefois, compte tenu de la baisse du cours, une levée de capitaux pour financer les investissements serait très dilutive. Les analystes de KBC plaident dès lors pour un report des investissements et de la première augmentation de capital prévue cette année. Selon nos calculs, lever 1 milliard au cours actuel ramènerait à 0 la croissance du bénéfice par action. Le groupe subit aussi des problèmes pour ses plus petites activités américaines (deux projets ont été suspendus en raison de l’envolée des coûts). L’action n’en reste pas moins sous-évaluée.
Melexis gagne 1,3%. Le groupe a ouvert un nouveau centre de recherche et développement dans le sud de la France. Le titre, qui avait dejà profité la semaine passée d’un conseil d’achat d’une société de Bourse, a encore profité cette semaine du conseil d’un autre broker qui place son objectif de cours à 85 EUR, soit 40% de plus que le cours actuel. Ce broker estime que le marché chinois, qui fournit plus de 25% du chiffre d’affaires, a poursuivi une belle croissance, et souligne que la faiblesse actuelle ne reflète aucun problème structurel. Nous partageons son avis.
argenx grappille 0,7%. La biotech a publié des résultats 2024 préliminaires. Les ventes du Vyvgart au 4e trimestre ont encore dépassé les attentes les plus optimistes. La rentabilité devrait être eu rendez-vous en 2025, une première sur un exercice complet.
Plus d’info dans notre analyse | 2025 sera le premier exercice rentable pour argenx
GBL (-0,2%) n’a pas profité du fait que le groupe suisse SGS, détenu à 19,1%, négocie sa fusion avec le français Bureau Veritas (actif dans le secteur des tests, certifications et inspection) pour dégager des économies d’échelle. Le rendement engrangé jusqu’ici par GBL sur sa participation dans SGS s’est avéré médiocre.
La décote de GBL reste en outre élevée (40%). Les investisseurs ne sont pas encore convaincus par la stratégie présentée en novembre (offrir un rendement à 2 chiffres en poursuivant le recentrage sur les actifs non cotés et en augmentant régulièrement le dividende à partir d’une base de 5 EUR brut pour 2024). Il est vrai que les performances historiques sont médiocres. Le rendement annuel moyen est de -5,1% sur 5 ans et d‘à peine 1,8% sur 10 ans.
En dehors du Bel 20
Gimv perd 1,9%. Les actionnaires ont approuvé l’augmentation de capital avec droits de préférence. L’argent récolté doit servir à doubler la valeur du portefeuille (qui est actuellement de 1,7 milliard d’euros) et à augmenter la valeur moyenne des investissements. Gimv souhaite en outre transformer certains de ces plus grands investissements en de très gros acteurs. Les fonds levés devraient permettre d’investir dans de nouvelles participations sans devoir vendre (partiellement) les grosses participations existantes. Gimv penseraient aussi à créer un nouveau véhicule d’investissements qui lui permettrait, avec d’éventuels partenaires, de prendre de grosses participations dans de nouvelles sociétés (participations qui resteraient longtemps en portefeuille). Des infos complémentaires seront publiées le 22/1. Nous y reviendrons.
Xior Student Housing (+1,6%) achète deux belles résidences d’étudiants opérationnelles en Pologne. Le financement se fait par une augmentation de capital réservée aux institutionnels (avec une réduction de seulement 2% sur le cours avant l’annonce de l’opération). Une partie des capitaux levés sera utilisée pour réduire un peu l’endettement, qui tombera à 49%. Le nombre d’actions augmente cependant de 6,8% et la valeur intrinsèque par action recule de 0,54 EUR (à 35,68 EUR). La SIR confirme en outre sa prévision de dividende pour 2024 (1,768 EUR brut) ainsi que sa prévision de bénéfice par action (2,21 EUR) et précise que, malgré l’augmentation du nombre d’actions, le dividende et le bénéfice par action 2025 resteront au moins stables.
Care Property Invest gagne 2,2%. La SIR achète pour 10,1 millions d’euros un luxueux établissement de résidence-services aux Pays Bas. L’opération est financée par l’endettement et fournira directement des revenus.
Barco grappille 0,9%. Le groupe a signé un accord avec Regal Cineworld, la 2e chaîne mondiale de cinémas. D’ici 2030, elle équipera ses salles de 4 000 projecteurs laser (aux USA, au Royaume-Uni et en Europe).
La Banque Nationale de Belgique (BNB) devrait avoir essuyé en 2024, comme prévu, une perte de 3,7 milliards d’euros (les chiffres définitifs seront divulgués en mars).
Le “matelas de sécurité” de 3,1 millards aura donc été totalement consommé et le dividende minimum de 1,50 EUR brut sera suspendu. La banque estime que la perte va se réduire au fil des prochaines années, mais l’investisseur devra attendre longtemps le retour du dividende.
Variations de cours du lundi matin au vendredi midi.
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