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Semaine optimiste sur les marchés, malgré de mauvais indicateurs

Semaine optimiste sur les marchés, malgré de mauvais indicateurs

Semaine optimiste sur les marchés, malgré de mauvais indicateurs

Publié le 08 mai 2020
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Semaine optimiste sur les marchés, malgré de mauvais indicateurs

Semaine optimiste sur les marchés, malgré de mauvais indicateurs

Les investisseurs ont accordé peu d’attention aux mauvais indicateurs économiques, préférant réserver un bon accueil aux résultats des entreprises, à la levée des confinements et au rebond du prix du baril.

Les indicateurs économiques témoignent bien d’une crise profonde et capable, si elle perdure, de déstabiliser les Bourses. Malgré cela, après un début difficile la semaine a clôturé sur un gain de 1,8% pour le S&P 500 et de 0,6% pour le Stoxx Europe 50. Le Bel 20 a quant à lui cédé 0,8%, pénalisé par certains de ses poids lourds, dont AB InBev.

Le secteur technologique a gagné 1,5% Les investisseurs restent persuadés de la résilience de l’activité de ses entreprises dans un environnement de récession. Sur la semaine, le Nasdaq a rebondi de 4,4%, revenant ainsi en positif depuis début 2020 (+0,1%).

Le secteur des compagnies aériennes a encore perdu 7,5%, souffrant notamment du fait que Warren Buffet a vendu ses participations dans le secteur. Restez à l’écart.

Le secteur bancaire européen a reculé de 2,3%, pénalisé par les mauvais indicateurs économiques en Europe et le quasi arrêt du secteur privé jusqu’ici.

Le secteur pétrolier a repris 2,2%, poussé par le rebond du prix du baril survenu grâce aux sorties de confinement et à l’impact des baisses de production.

Au sein du Bel 20

AB InBev a publié son résultat trimestriel et perdu 4,6%. 
Plus d’info dans notre analyse | Covid-19 et confinements : AB InBev paie un lourd tribut

Aperam a perdu 1,6%. Selon la direction, le groupe est rattrapé par la crise en ce deuxième trimestre. Elle prévoit une chute des volumes vendus de 25%.

Colruyt a encore gagné 4,8%, poussé par la tendance générale des distributeurs qui publient des résultats trimestriels dopés par les récents comportements de panique des consommateurs.

GBL, dont la valeur du portefeuille a perdu 22% au 1er trimestre, a cédé 2,3% sur la semaine mais c’est uniquement en raison du détachement du coupon.

ING a récupéré 2,2%, après ses lourdes chutes des semaines précédentes. Au 1er trimestre, la banque a plus que triplé ses provisions pour crédits douteux; son bénéfice trimestriel a chuté de 40,1% (ce qui est tout de même un peu moins pire que prévu).

Proximus, bien que plus immunisé que la moyenne à la crise, a reculé de 5,9%. L’opérateur a confirmé que son dividende, réduit de 20% à 0,84 EUR net à partir de cet exercice 2020, serait maintenu pour au moins 3 ans. Cela représente, au cours actuel, un rendement net de 4,7%.

Sofina a gagné 4,4%, profitant du fait que son portefeuille n’a fondu que de 11% au 1er trimestre.

Solvay a gagné 1,6%. Le groupe a agréablement surpris en publiant pour le 1er trimestre un recul limité à 0,4% du bénéfice opérationnel avant amortissements (et éléments non récurrents). Ses activités à destination des secteurs de la santé et de l’agrochimie ont compensé les reculs de secteurs plus difficiles. Les réductions de coûts ont aussi joué un rôle majeur. Le 2e trimestre sera cependant moins bon. Un recul de 25 à 30% du bénéfice opérationnel avant amortissements ne nous surprendrait pas.

Telenet a chuté de 7,7%, suite au détachement du coupon et à sa forte hausse de la semaine précédente.

Umicore a perdu 6,9%. Le titre a subi une dégradation du conseil d’ING qui ne recommande plus d’acheter mais de conserver. La banque reste optimiste à long terme mais est prudente en raison de la faible visibilité à court terme. Son objectif de cours est désormais de 35 EUR, soit 4% de moins que le cours actuel. Pour notre part, nous restons acheteurs dans une optique de long terme.

WDP a perdu 5%. Un recul dû en grande partie au détachement du coupon (dividende optionnel).
Plus d’info dans notre analyse | WDP propose un dividende optionnel à ses actionnaires

En dehors du Bel 20

Agfa-Gevaert a gagné 4,8%. Le belge a finalisé la vente d’une partie de ses activités IT à l’italien Dedalus. La manne de liquidités encaissées est la bienvenue par les temps qui courent. Agfa déclare que l’argent sera aussi bien consacré à alimenter ses besoins de liquidités immédiates, qu’à développer sa stratégie pour le futur et faire face à ses obligations à long terme. Une partie du montant encaissé pourrait donc bien être consacrée à combler le trou des plans de pensions du groupe.

Ahold Delhaize a gagné 2,7%. Son résultat trimestriel souligne sa résistance. 
Plus d’info dans notre analyse | Ahold Delhaize se montre très résistant face à la crise

Befimmo (-3,8%) a communiqué ses prévisions pour 2020 et annoncé une réduction de son dividende pour l’exercice en cours, compte tenu de l’incertitude économique à long terme. La SIR paiera cependant au moins le minimum réglementaire de 80% du bénéfice distribuable. Comme annoncé précédemment, le dividende final relatif à 2019 (0,602 EUR net) est payé ce 8 mai. La SIR se prononcera plus tard sur sa future politique de dividende.

Euronav a cédé 7,9%, bien qu’ayant publié un résultat record, dopé par la demande soutenue de bateaux à des fins de stockage. Vu que le groupe distribue 80% de ses bénéfices sur base trimestrielle, les actionnaires recevront deux dividendes en juin (celui relatif au 1er trimestre + le dividende final relatif à l’exercice 2019), pour un total de 0,77 USD net (soit, au cours actuel du dollar, 0,71 EUR net). L’avenir reste incertain mais le résultat du 2e trimestre sera encore très solide et le cours atteint à peine la valeur comptable.

EVS a tout de même gagné 3,3%, bien que très touché par la crise. Le groupe a fait une acquisition. 
Plus d’info dans notre analyse | EVS est touché par la crise mais profite aussi de la situation et de sa solidité financière

Exmar a gagné 5,3%. Le résultat trimestriel prouve qu’il pourrait renouer avec le bénéfice. 
Plus d’info dans notre analyse | Exmar peut renouer avec le bénéfice !

Intervest Offices & Warehouses (-3,5%) propose un dividende en cash ou en actions. 
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Ontex a cédé 9,6% bien qu’ayant confirmé la bonne tenue de ses affaires au 1er trimestre. Même si le mois d’avril s’est avéré plus faible (après les comportements de stockage des consommateurs en mars), nous ne voyons pas de raison de penser que la crise puisse peser significativement sur ses ventes.

Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.

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