Aux USA, les investisseurs espèrent un accord rapide sur le plan de relance.
Sur la semaine, le S&P 500 a progressé de 4,2% et le Nasdaq de 5,4%.
En Europe, le Stoxx Europe 50 a grimpé de 3,4%. L’Italie est la gagnante de la semaine. La possible arrivée de Mario Draghi, ancien président de la BCE, à la tête du gouvernement a été bien accueillie. La Bourse de Milan a gagné 6,2%. Quant à notre Bel 20, il s’est aussi démarqué, avec une hausse de 6,1%, obtenue grâce à la performance de quelques poids lourds et notamment celle de la biotech Argenx.
Quelques bonnes nouvelles sur le front de la pandémie ont rendu le sourire aux Bourses.
Au Royaume Uni et aux USA, la vaccination progresse bien.
Et vu que le vaccin russe semble efficace, il pourrait être utilisé en Europe, si l’Agence européenne du médicament le valide. Cela permettrait d’accélérer la sortie des économies européennes de la crise.
Les grandes valeurs de la technologie ont clôturé la semaine dans le vert après la publication de bons résultats trimestriels. Ces géants ont la chance de plutôt profiter du contexte sanitaire, qui handicape le reste de l'économie.
Le secteur technologique a grimpé de 7% aux USA et de 4,3% en Europe.
Alphabet a bondi de 12,4%, Facebook a gagné 3,2% et Amazon a progressé de 3,9% en dépit de l’annonce du remplacement du CEO Jeff Bezos (qui ne remet pas en question la stratégie du groupe).
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Alphabet poursuit sur sa lancée !
Facebook ne connaît pas la crise
Amazon a dépassé les attentes au 4e trimestre 2020
Les nombreux résultats des entreprises pharmaceutiques ne permettent pas de dégager une tendance claire. Le secteur n’a gagné que 1,4%. Nous maintenons cependant notre avis positif sur ce compartiment.
En Europe, les valeurs cycliques ont attiré les investisseurs : le secteur automobile a grimpé de 7%, celui de la chimie de 8,3% et celui des matières premières de 7,8%.
Les valeurs du secteur bancaire ont gagné 5,7% en Europe et 7,9% aux USA.
BNP Paribas s’est appréciée de 10,6%. La banque française a publié des résultats supérieurs aux attentes, elle affiche sa confiance pour 2021 et donne de la visibilité à son dividende.
Au sein du Bel 20
Argenx (conservez) a bondi de pas moins de 26% ! La biotech a annoncé la poursuite des essais cliniques en phase II pour l’efgartigimob contre une maladie auto-immune neuro musculaire. C’est la quatrième maladie sur laquelle est testé l’efgartigimob. Et le groupe a profité de la hausse récente de son cours pour lever 955 millions d’euros et renforcer ainsi sa trésorerie (elle atteint désormais près de 3 milliards d’euros). 2021 est l’année de vérité pour le groupe avec l’attente du feu vert de la FDA aux USA pour commercialiser l’efgartigimob pour la myasthénie grave.
Sofina a bondi de 10,9% et atteint de nouveaux records. Le flair du holding attire toujours plus d’investisseurs. La start-up berlinoise Adjust (mesures d’audience sur les applications), dans laquelle Sofina avait investi à la mi-2019, a été reprise par son homologue sectoriel AppLovin pour environ 835 millions d'euros. Sofina encaisserait une plus-value de 63 millions d’euros.
Barco a repris 10% après avoir subi un sévère recul la semaine précédente, suite à la publication de faibles résultats et de prévisions prudentes.
Ageas a grimpé de 7,6%, KBC de 6,4% et ING de 5,9%.
AB InBev a progressé de 5,2%, profitant notamment du relèvement d’objectif de cours par Goldman Sachs et de la levée de l’interdiction de vente d’alcool en Afrique du Sud (instaurée en décembre, pour réduire les hospitalisations liées à la consommation d’alcool et décharger les hôpitaux débordés par le coronavirus).
Umicore (+1,2%) a profité de l’envolée des prix de l’argent (qu’il recycle avec d’autre métaux précieux). Sa progression depuis le début de l’année est de 20,5%. La montée subite du prix de l’argent a été soutenue par les Reddit-traders qui, après s’être jetés sur GameStop et d’autres actions, s’intéressent aussi aux matières premières.
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Les actions plus défensives n’ont pas été très entourées.
Telenet n’a gagné que 0,7%, Proximus a cédé 0,5% et Colruyt a perdu 0,4%.
WDP a perdu 2,2%. Pour financer ses ambitions de croissance, la SIR a lancé une augmentation de capital (placement privé) portant sur 200 millions d’euros. Bien que cette opération fasse grimper la valeur intrinsèque, réduise la dette et ne remette pas en question les prévisions de résultats et de dividendes récemment émises, le cours a souffert.
Cofinimmo a rebondi de 6%, profitant de l’annonce de la SIR quant au transfert de son portefeuille de bureaux dans une filiale. De quoi permettre l’entrée dans ce portefeuille de nouveaux investisseurs (institutionnels) et dégager par ailleurs des moyens pour investir dans le secteur des maisons de repos.
En dehors du Bel 20
Mithra a gagné 1,5%. Son ex-CEO François Fornieri, inculpé dans l’affaire Nethys et remplacé en urgence par le CFO le 21 janvier, restera en retrait de toute fonction exécutive au sein de la société jusqu’à nouvel ordre et pour un maximum de 12 mois. Un nouveau CEO intérimaire a été nommé : il s’agit de Leon Van Rompay, le fondateur de Docpharma, une société spécialisée dans la commercialisation de médicaments génériques et revendue en 2005 au groupe Matrix.
Euronav a gagné 6,2%, bien qu’ayant publié un résultat trimestriel en perte.
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Melexis, qui a publié de très bons chiffres, a finalement gagné 1,7% sur la semaine.
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VGP, actif dans l’immobilier logistique, a gagné 5,5%. Le groupe a déjà fait savoir que son bénéfice 2020 serait de 72 à 82% plus élevé qu’en 2019.
Orange Belgium, qui a publié des chiffres annuels totalement conformes à ses prévisions, a gagné 2,7%. Son chiffre d’affaires 2020 a reculé de 1,9% et son bénéfice a bondi de 62,2% à 0,90 EUR par action. Le dividende reste stable à 0,35 EUR net. Rien de neuf concernant le projet d’OPA par Orange (France), considéré comme trop peu généreux par certains investisseurs. Le conseil d’administration doit encore se prononcer.
Le producteur de tapis Balta a bondi de 18,2%. Il a publié des résultats impressionnants pour le 4e trimestre de 2020. Son chiffre d’affaires a encore reculé de 8% mais son bénéfice opérationnel avant amortissements a fait un bond de 41%, bien au-delà des attentes les plus optimistes, grâce aux mesures d’économies et à la baisse des prix de matières premières. Mais l’endettement restant élevé, nous restons méfiants. Vendez.
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