Les projections des membres de la FED montrent qu’ils prévoient une première hausse des taux en 2023 contre 2024 auparavant.
Le S&P 500 a perdu 0,6% sur la semaine. Le Stoxx Europe 50 a quant à lui gagné 1%, plutôt porté par la reprise économique. Quant à notre Bel 20, il a réalisé une timide progression de 0,2%, avec 11 valeurs en recul et 9 en hausse.
Les investisseurs digèrent bien la nouvelle position de la FED et les marchés sont restés calmes. Les annonces ne modifient pas les grandes orientations des investisseurs, qui jouent toujours sur la reprise économique et une inflation transitoire.
Le taux à 10 ans américain a grimpé jusqu’à 1,57% avant de reculer à 1,49%.
Les valeurs technologiques ont à nouveau été sollicitées, avec une hausse moyenne de 3% pour les technologiques américaines, de 1,2% pour les européennes, de 2,5% pour le secteur des semi-conducteurs et de 2,7% pour celui des logiciels.
A contrario, les valeurs cycliques ont fait les frais de ce petit changement. La hausse des valeurs industrielles européennes se limite à 0,3%.
Le secteur financier, sensible aux taux, demeure volatile, avec une baisse de 0,3% pour les banques européennes, de 1,6% pour les assureurs et de 2,3% pour BNP Paribas.
La remontée du billet vert handicape le secteur des matières premières. De plus, le Chine a annoncé vouloir freiner la progression des prix des matières premières.
Le secteur de l’acier a perdu 4,6% et celui des non ferreux 4,4%.
ArcelorMittal a chuté de 10,1%, Anglo American de 9,5% et Aperam de 6,3%.
Le Bitcoin a terminé la semaine sous les 38 000 USD après avoir dépassé les 40 000 USD en début de semaine.
Au sein du Bel 20
Colruyt a perdu 9,5% suite à l’annonce de prévisions décevantes.
Plus d’info dans notre analyse | Pourquoi le cours de Colruyt a-t-il chuté ?
Telenet a perdu 2%. Le groupe a trouvé un nouveau partenaire pour Doccle, la plus grande plate-forme digitale belge de documents. Telenet et Isabel Group détiendront désormais chacun 50% de Doccle et investiront 5 millions d’euros supplémentaires pour développer la plate-forme.
argenx a encore grimpé de 4,3%.
UCB a encore progressé de 3,4%.
Galapagos au contraire, en plein repositionnement après les déconvenues à répétition encaissées depuis l’été 2020, n’est pas parvenu à confirmer son rebond et a cédé 2,1%.
Aedifica a enregistré une progression de 8%. La SIR avait souffert la semaine passée de l’annonce d’une forte augmentation de capital (placement privé), mais s’est bien redressée. Les investisseurs se focalisent sur les belles perspectives de croissance. Et les analystes ont confirmé leurs avis positifs.
Cofinimmo a progressé de 1,5%.
WDP a rebondi de 3,1%.
Umicore (stable) a échappé à la correction généralisée des prix des matières premières, en profitant de l’annonce de sa participation de 5,5% dans l’américain Solid Power, absorbé par un SPAC, et actif dans les batteries à électrolyte solide. Ces batteries ont une densité énergétique supérieure et sont une solution d’avenir pour augmenter l’autonomie des véhicules électriques, tout en réduisant les risques d’embrasement.
AB InBev n’a pas profité du relèvement de l’objectif de cours des analystes de BNP Paribas (à 68 EUR) et a cédé 0,2%.
Sofina, qui continue à réduire sa participation dans Deceuninck (il n’en détient plus que 4,97% et la participation représente moins de 0,2% de la valeur de son portefeuille) a perdu 0,1%.
Ackermans & van Haaren a gagné 0,2%. Le holding vient d’investir 20 millions d’euros dans le fonds de private equity Venturi Partners Fund I, focalisé sur les marques lifestyle, l’e-commerce et l’éducation, en Inde et dans d’autres pays asiatiques. Une goutte d’eau pour ce holding, mais un petit pas intéressant vers plus de diversification, vers des marchés très porteurs (qui ont fait le succès de Sofina ces dernières années). Sa participation dans CFE reste notre favorite.
En dehors du Bel 20
Mithra a gagné 1,7%. La société a annoncé avoir achevé le recrutement de patients pour l’étude de phase II Coronesta. Cette étude vise à explorer l'action de l'Estetrol sur la réponse immunitaire, inflammatoire et vasculaire des patients infectés par la Covid-19. On en saura plus dans avant la fin de l’été. Les résultats pourraient souligner la possibilité d’utiliser l’Estetrol pour autre chose que la contraception et la réduction des effets de la ménopause.
Greenyard a rebondi de 5,6%. Son résultat annuel (2020-21) est conforme à ses objectifs (relevés en avril). Grâce à des ventes en progression de 8,7% et des mesures pour soutenir les marges, le bénéfice opérationnel avant amortissement a augmenté de 17,6% et le groupe est parvenu à renouer avec les bénéfices (0,01 EUR par action), malgré le poids des charges de restructuration. La dette a été réduite de 20% en un an et est maintenant sous contrôle. Et les ventes d’actifs non stratégiques vont encore améliorer les choses (comme p.ex. celle annoncée récemment de sa filiale néerlandaise Greenyard Perpared, active dans la transformation de champignons en boîtes et en bocaux).
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