Malgré quelques revers, la plupart des résultats ont surpris positivement. De nombreuses entreprises et pas mal d’analystes ont relevé leurs prévisions annuelles. Il n'est donc pas étonnant que les cours soient partis à la hausse et que la plupart des marchés aient terminé la semaine sur des gains.
Sur la semaine, le S&P 500 a grimpé de 0,8%, le Nasdaq de 1,5%, le Stoxx Europe 50 de 1,5% et le Bel 20 de pas moins de 2,1%.
Le secteur pharmaceutique a gagné 2,9%. C’est en partie grâce à Pfizer (+5,3%), qui a annoncé augmenter le prix de son vaccin anti-covid. C’est aussi grâce aux bons résultats de Novo Nordisk (+8,4%) et d’Eli Lilly (+8,5%).
Le secteur automobile a grimpé de 2,2%, profitant des rapports trimestriels plutôt positifs des constructeurs.
Renault a grimpé de 5,6%.
Stellantis a gagné 7,7%.
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Tesla a pris 4%.
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Les fabricants de composants tels que Melexis et Umicore ont aussi été entraînés dans la spirale positive (voir ci-dessous).
Le secteur financier a bénéficié de chiffres trimestriels solides, alimentés, entre autres, par l'annulation des provisions pour mauvais crédit et la levée des restrictions sur les dividendes par la BCE.
Société Générale s’est apprécié de 8,7%, ING de 3,8% et KBC de 3,4%.
Le secteur des voyages et loisirs a perdu 0,1%.
Le secteur des matières premières a cédé 0,3%.
Au sein du Bel 20
KBC a gagné 3,4% après avoir publié des chiffres semestriels meilleurs que prévu.
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GBL a gagné 1,3% et dépassé pour la première fois de sa longue carrière boursière la barre des 100 euros. La holding a profité de l'annonce de sa prise de participation de 16% dans le fabricant français de jeux mobiles Voodoo et a vu sa valeur intrinsèque croître de 12,5% au premier semestre.
Melexis a rebondi de 6,4%. La société et de nombreux analystes ont relevé leurs prévisions après les bons résultats trimestriels publiés. Le groupe se dirige sans aucun doute vers une année record.
Umicore a gagné pas moins de 7,5% et se dirige vers un niveau record, suite à un flot de commentaires enthousiastes d'analystes, après la publication de résultats records le vendredi précédent.
Les sociétés immobilières se sont aussi bien portées.
Cofinimmo a grimpé de 1,2% et WDP de 2,9%.
Toutes deux profitent toujours de leurs bons chiffres semestriels et de la hausse de leurs prévisions de bénéfices. WDP a également bénéficié de la révision à la hausse de l’objectif de cours d'un analyste.
Les valeurs plus défensives ont perdu quelques plumes.
Colruyt a cédé 1%, Proximus a reculé de 0,3% et Telenet de 0,3% également.
AB InBev est le grand perdant de la semaine, avec un recul de 2,5%. Le cours a souffert de l’annonce de son homologue du secteur Heineken, prévenant que les prix de plus en plus élevés des matières premières commencent à grignoter les marges.
En dehors du Bel 20
bpost a perdu 4,4% et n’a donc pas bénéficié de la publication de résultats meilleurs qu'attendus.
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Xior Student Housing a gagné 3,1%. La SIR a annoncé que le démarrage fulgurant de la saison des locations se poursuivra, malgré la crise de la Covid. Le spécialiste des kots d’étudiants poursuit sa belle croissance. Son résultat semestriel est conforme aux attentes et ses prévisions de bénéfices et de dividendes pour l'ensemble de l’exercice sont confirmées.
Greenyard a perdu 0,2%. Le géant des fruits et légumes a annoncé la finalisation de la vente de Greenyard Prepared Netherlands et sa sortie de Bardsley Fruit Enterprises. Cela permettra d’encore réduire sa dette.
Fagron a gagné 1,9%. Le spécialiste des préparations pour pharmaciens a finalement progressé, bien qu’ayant communiqué que, malgré l'augmentation attendue de son chiffre d'affaires, le résultat opérationnel avant amortissement de 2021 sera au plus égal à celui de 2020. En cause, la baisse des marges en Europe et aux USA, due selon le groupe à la hausse des prix des matières premières, des coûts d’emballage et des frais de transport.
A noter enfin qu’Ahold Delhaize est en désaccord avec le fisc belge, qui lui réclame un montant pouvant aller jusqu'à 380 millions d'euros .
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