La baisse des taux soutiendrait l’économie américaine, la consommation des ménages et les investissements des entreprises.
Avant l’intervention du président de la FED, le S&P 500 est en recul de 1,2% et le Nasdaq, sensible à l’évolution des taux, perd 2,4%.
Le Stoxx Europe 50, moins présent dans la technologie, est en hausse de 1,4%.
Quant à notre Bel 20, il est en hausse de 1,3%, renforçant son record historique de 2007 battu la semaine précédente.
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Le secteur technologique américain perd 2,2%.
Le segment des semi-conducteurs recule de 2,6%.
Microsoft chute de 3,1%.
NVIDIA abandonne 3%. Ses résultats trimestriels, qui seront publiés la semaine prochaine, permettront de se faire une meilleure idée des perspectives de l’Intelligence artificielle. Celles-ci ont été assombries par les récentes déclarations du fondateur d’OpenAI quant au risque de bulle pour les actions liées au secteur de l’IA.
Les secteurs défensifs jouent le rôle de valeurs refuges.
Le secteur européen de la pharmacie gagne 4,3%.
Le secteur européen de l’alimentation augmente de 3,9%.
Nestlé grimpe de 4,8%, Diageo de 4% et Novo Nordisk de 12,1%.
Le secteur européen de l’assurance grappille 0,6%.
Aegon, qui publie de bons résultats semestriels et augmente ses rachats d’actions, bondit de 6,8%.
Le secteur européen de la défense s’est montré volatile, balloté par les espoirs de trêve en Ukraine et la réalité du terrain. Il abandonne 0,3%. Les perspectives de paix incitent les investisseurs à prendre leurs bénéfices. Mais la sécurité de l’Ukraine semble passer par l’Europe, qui devra donc poursuivre ses investissements dans les capacités militaires. Nous pensons que l’investissement des États va se poursuivre. Les annonces liées aux budgets de défense prendront cependant du temps avant de se transformer en commandes et en chiffre d’affaires.
BAE Systems gagne 0,4%.
Le secteur de la distribution a fait l’objet de quelques nouvelles.
Walmart, qui cède 2% sur la semaine a publié des chiffres mitigés pour le trimestre clôturé le 31/7. Le chiffre d'affaires a certes augmenté de 5,6% (hors effets de change), mais le bénéfice opérationnel a reculé de 8,2%, en raison du recul du dollar face au peso mexicain et de frais juridiques non récurrents. Le distributeur subit une pression sur ses marges et les droits de douane imposés par Trump. Grâce aux plus-values sur les investissements, le bénéfice net a toutefois fortement augmenté. Pour l'ensemble de l'exercice, Walmart relève légèrement ses prévisions de bénéfice par action (hors éléments non récurrents).
Ahold Delhaize augmente de 3,1%. Le groupe a annoncé la vente de 87 supermarchés en Roumanie (vente imposée par les autorités roumaines de la concurrence suite au rachat de Profi). La transaction devrait être finalisée fin 2025.
Au sein du Bel 20
Sofina a chuté de 6,2%, durement touché par l'annonce de l'échec imminent de la vente du réseau britannique d'écoles privées Cognita, sa deuxième plus grande participation directe.
Ackermans & van Haaren cède 0,7%. Le holding n'a pas vraiment profité du sentiment positif entourant sa filiale à 62% DEME, dont l’action gagne 5% (elle a profité de l’annonce de conditions plus souples que prévu pour les avantages fiscaux relatifs aux projets d'énergie éolienne aux USA, ainsi que des excellents résultats de son homologue néerlandais Boskalis).
Les chiffres des groupes immobiliers logistiques montrent que les craintes d'un ralentissement du marché logistique sont infondées.
Montea gagne 2,2%. La SIR a publié des résultats semestriels conformes aux attentes et confirmé ses prévisions de bénéfice et de dividende pour l’ensemble de 2025. Elle est en outre en bonne voie pour atteindre ses objectifs d'ici fin 2027 : sur les 1,2 milliard d'investissements nécessaires pour atteindre un portefeuille de 3,5 milliards, plus de 75% ont déjà été réalisés, lancés ou négociés en exclusivité.
WDP grimpe de 2% bien que Barclays ait réduit son objectif de cours de 27 à 24 EUR (tout en maintenant son conseil d'achat).
argenx augmente de 3,7% et UCB de 3,3%, dans le sillage de leurs homologues ailleurs dans le monde. UCB continue de bien se porter depuis la publication de ses excellents résultats semestriels fin juillet.
AB InBev reprend 3,7%, se remettant lentement de la chute subie après ses résultats semestriels décevants.
KBC affiche une petite hausse de 0,9%. Le titre a été retiré de la liste d'achat de la Deutsche Bank après la belle hausse de son cours depuis le début de l'année; Deutsche Bank estime que les excellentes perspectives sont déjà reflétées dans le cours.
Lotus Bakeries grappille 0,5%. Degroof Petercam, qui bénéficie d’une meilleure visibilité sur la trajectoire de croissance du fabricant de biscuits, a relevé son objectif de cours.
En dehors du Bel 20
EVS perd 6,2%.
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Deceuninck cède 1%.
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Kinepolis recule de 3,3%.
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CMB.TECH chute de 8,6%. Les actionnaires de Golden Ocean ont approuvé la fusion. Ils reçoivent 0,95 action CMB.TECH pour chaque action Golden Ocean détenue. Le groupe issu de la fusion compte environ 250 navires et réalisera un chiffre d'affaires d'environ 3 milliards de dollars.
Tessenderlo gagne 1,1%. Le 1er semestre 2025 a été meilleur que le faible 1er semestre 2024. La division engrais et la division construction mécanique (anciennement Picanol) se sont particulièrement bien portées. Le chiffre d'affaires a augmenté de 7,1% et le bénéfice opérationnel avant amortissements de 8,4% (hors éléments non récurrents). Toutefois, le semestre clôture dans le rouge en raison de la chute du dollar américain, qui a entraîné des pertes de change comptables. Pour l'ensemble de 2025, Tessenderlo maintient ses prévisions de bénéfice opérationnel avant amortissements.
VGP a poursuivi sa remontée (+5,1%). Le groupe a publié un solide rapport semestriel. Il a signé 50 nouveaux contrats de location et renouvellements de contrats (ce qui indique que le marché immobilier logistique est toujours dynamique). Le bénéfice semestriel a augmenté de 27,5%. Et le groupe envisage de nouveaux désinvestissements via ses joint-ventures, pour dégager des liquidités, qui lui permettront de poursuivre son expansion.
Roularta chute de 4,6%. Au 1er semestre, le chiffre d'affaires a perdu 8,3%. En cause, le recul des recettes publicitaires et des ventes de magazines. La période a clôturé en perte. Le groupe s'attend à ce que la pression sur ses recettes publicitaires se maintienne au 2nd semestre. Il cherche toujours à améliorer son efficience. Afin de couvrir la hausse des coûts de distribution, des augmentations de prix significatives sont prévues pour 2026.
Quant à l’OPA dont le groupe a fait l’objet, après la troisième ouverture, l'acquéreur ne détient que 93,6% des actions, ce qui est insuffisant pour lancer une offre de reprise et radier le titre de la cote. Le 8 août, un dividende intermédiaire exceptionnel de 3 EUR brut a été versé.
Variations de cours du lundi matin au vendredi midi.
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