C’est le cas du Stoxx Europe 50 (+0,7% sur la semaine), du CAC 40 (+1,9%), du DAX 30 (+1,5%), du S&P 500 (+1,6%) ou du Nikkei (+1,6%). Le Bel 20 est quant à lui resté quasi stable (+0,1%). Peu présent dans les secteurs les plus porteurs de ces derniers mois, notre indice national reste à la traîne et à un peu plus de 20% en dessous de ses records… de 2007 !
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NVIDIA gagne 8,2% sur la semaine après avoir publié de bons résultats et des prévisions de chiffre d'affaires et de marge bénéficiaire supérieure aux attentes pour le trimestre en cours. Cela a relancé les indices. Les attentes concernant l’intelligence artificielle et son impact sur l’économie paraissent illimités aux yeux des marchés. Ces nouvelles font passer au second plan les incertitudes sur le rythme de baisse des taux par les banques centrales. Les marchés apprécient l’actuelle résilience de l’économie mondiale.
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Le secteur de la technologie progresse de 1,4% (+47,5% sur 12 mois) grâce à NVIDIA qui porte ce secteur e.a. aux Etats-Unis (+1,7%). Les valeurs des semi-conducteurs sont en hausse de 4,3% et portent maintenant leur gain à 79% depuis 12 mois.
Texas Instruments gagne 3,1%.
Amazon grappille encore 3%.
Le secteur de l’alimentation en Europe recule de 0,8%.
Après les chiffres mitigés déjà publiés par Kraft Heinz (+4,6%) et Unilever (-0,6%) et ceux plus rassurants de Coca-Cola (+3%), ce sont à leur tour Nestlé (-1,7%) et Danone (-1,4%) qui ont publié des résultats peu encourageants.
Pour 2024, les groupes alimentaires restent prudents. Les hausses de prix de vente ralentissent, les volumes vendus restent fragiles et les entreprises cherchent à maintenir leur rentabilité en augmentant leur productivité, malgré les coûts élevés du marketing et de l'innovation pour des produits plus sains.
Le secteur des matières premières perd 3,2%. Les grands noms ont publié des résultats annuels sans tonus.
Anglo American, qui initie une revue de ses actifs, perd 1%.
Dans le secteur de la distribution, plusieurs grands groupes ont publié leurs résultats.
Walmart (+3%) dépasse les attentes.
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Carrefour (+6,3%) surprend aussi positivement.
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Au sein du Bel 20
Melexis cède 0,1%. Exposé pour l’essentiel au secteur auto, il n’a pas profité comme le reste de son secteur des excellents résultats publiés par NVIDIA.
Alors que l’activité des services en zone euro s’est un peu mieux portée en février, l’activité manufacturière reste en contraction. Cela a pesé sur les valeurs industrielles.
Aperam perd 7,9%.
Umicore perd encore 4,1%, pénalisé par l’avis de nombre d’analystes, qui réduisent leur objectif de cours après les résultats publiés la semaine passée. La plupart se montrent attentistes. Les objectifs de cours restent néanmoins de 21 à 26 EUR.
Syensqo, qui publiera le 12 mars des résultats 2023 en recul, perd 1,3%.
Solvay a réussi à garder la tête hors de l’eau (+0,8%). Les résultats 2023 seront en baisse. Ceux de 2024 aussi. Mais sans menacer le dividende, qui offre au cours actuel un rendement de 10% brut.
argenx gagne 2,2%. Comme espéré après les résultats positifs en phase III de l’été dernier, l’autorité sanitaire américaine accepte d’examiner la demande de commercialisation du Vyvgart contre la CIDP (maladie auto-immune neuro musculaire). Une décision est attendue pour le 21 juin, avec une commercialisation potentielle au second semestre. En cas de feu vert, ce serait la seconde indication commercialisée du Vyvgart, avec un potentiel de pic de ventes de ±2,5 milliards de dollars, juste derrière celui de la myasthénie grave généralisée. Mais cette fois, argenx ne sera pas le premier sur le marché et devra affronter une concurrence bien en place. Depuis l’abandon de deux autres études cliniques en phase III fin 2023, nous nous montrons très prudents face à cette biotech et préférons attendre de nouveaux développements pour nous faire une idée du potentiel du Vyvgart (testé pour 9 autres indications).
Galapagos perd 3%. La biotech a brûlé 415 millions d’euros en 2023. Cette année, le rythme devrait diminuer (à 280 à 320 millions). Mais Galapagos abandonne son étude (en phase I) de son produit contre le SLE, la forme la plus commune de lupus.
Proximus gagne 0,9%. L’opérateur a publié pour le 4e trimestre 2023 un bénéfice opérationnel avant amortissements conforme aux attentes, en progression de 1,4%. Sur l’ensemble de 2023, le recul atteint 1,6%. Pour 2024, l’opérateur table sur +1%.
Aedifica grappille 0,3%. La SIR a publié des résultats annuels dépassant nos attentes. Le dividende grimpe comme prévu de 2,7% à 3,80 EUR brut. Pour 2024, la SIR prévoit un bénéfice plutôt stable mais une baisse du bénéfice par action (les deux augmentations de capital de 2023 ont fait grimper le nombre d’actions). Le dividende devrait cependant encore grimper, à 3,90 EUR brut.
Cofinimmo reprend 0,3%. L’exercice 2023 a été meilleur que prévu et le dividende est stable, à 6,20 EUR brut. Pour 2024, la SIR prévoit plus d’investissements que de désinvestissements (320 millions contre 270 millions) et un taux d’endettement assez stable (±44%), mais un bénéfice par action en baisse (l’augmentation de capital de 2023 a fait grimper le nombre d’actions). Le dividende devrait cependant être maintenu à 6,20 EUR brut.
En dehors du Bel 20
EVS gagne 4,3%. 2023 a été la meilleure année de son histoire. Son chiffre d’affaires a progressé de 16,9% (légèrement au-dessus de la fourchette annoncée). Le bénéfice opérationnel dépasse aussi les attentes du groupe, avec une hausse de 9,4%. La performance est due à la maîtrise des coûts et aux hausses des prix de vente (le groupe jouit d’un bon pricing power). Le bénéfice a atteint 2,75 EUR par action contre 2,34 EUR en 2022. Conformément à la politique du groupe, un dividende de 1,10 EUR brut sera distribué (un acompte de 0,50 EUR a déjà été versé en novembre 2023). Et 2024 s’annonce bien, vu le dynamisme du marché et la partie du carnet de commandes qui sera facturée cette année. Le chiffre d’affaires devrait croître de 4 à 13%.
Kinepolis augmente de 3,9%. 2023 a été une année record et 2024 s’annonce bien.
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VGP gagne 1,6%. Après une année 2022 désastreuse, 2023 est sorti du rouge. Le dividende passe de 2,75 à 2,95 EUR brut et sera complété d’un dividende extraordinaire de 0,75 EUR brut. Pour 2024, le promoteur prévoit une croissance solide et s’attend à disposer de suffisamment de moyens pour financer ses projets.
Nextensa perd 1,8%. Le bénéfice 2023 a chuté à 2,45 EUR par action. Les revenus locatifs ont grimpé mais il y a eu moins de ventes qu’en 2022 et des réductions de valeur ont dû être comptabilisées. Le dividende recule à 1,50 EUR brut et peut être payé en actions. Pour 2024, Nextensa s’attend à constater les premiers signes de son redressement.
Qrf grimpe de 1,7%. Le résultat 2023 est conforme à nos attentes. Comme prévu, il y a un dividende de 0,80 EUR brut. La SIR a annoncé une série de désinvestissements, dont son portefeuille néerlandais. De quoi réduire le taux d’endettement de 9% (pour atteindre 43%) et faire grimper la valeur intrinsèque.
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