Le S&P 500 et le Nasdaq clôturent la semaine au même niveau qu’une semaine plus tôt.
Le Stoxx Europe 50 gagne 2,4%.
Le Bel 20 grimpe de 1,4%.
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Le secteur technologique américain gagne 1%, porté une nouvelle fois par NVIDIA qui gagne 3% sur la semaine.
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Le compartiment des semi-conducteurs grimpe de 2,8%.
Intel bondit de 5,9%.
En Europe, la Bourse de Paris s’adjuge 2,7% et celle de Francfort 2,8%.
Les investisseurs tablent sur un accord entre l’Europe et les États-Unis d’ici le 1er août.
D’ici là, Trump peut certes encore faire bouger les marchés par ses déclarations incendiaires. Mais les investisseurs semblent s’habituer à ses revirements.
Le secteur automobile européen rebondit de 5%.
BMW grimpe de 9,7%, Mercedes de 6,5% et Volkswagen VZ de 4,4%.
Le secteur de la pharmacie gagne 2,1%.
Merck augmente de 3,8%. Le labo a annoncé faire l’acquisition de Verona Pharma, actif dans la lutte contre les maladies respiratoires.
Le secteur de l’énergie gagne 1,5% en dépit de la relative stabilité du prix baril de pétrole (+0,2%).
Exxon confirme que la baisse des prix des hydrocarbures réduira son bénéfice au 2e trimestre mais gagne 2,4%.
Shell prend 1,5% bien que publiant des indicateurs trimestriels décevants dans la chimie.
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Le secteur européen de la défense est en hausse de 2,6%.
Thales gagne 2,5%.
Les secteurs plus défensifs font les frais de la plus grande confiance des investisseurs, qui retournent vers les placements plus risqués.
En Europe, le secteur télécom recule de 1,1% et celui des services aux collectivités de 1,2%.
Au sein du Bel 20
Sofina gagne 4,3%. Le cours du holding continue de faire du yoyo. Les investisseurs sont nerveux, à l’approche de la publication, prévue le 22/7, de la valeur intrinsèque au 30/06. La valeur du portefeuille, libellé à ±60% en dollar, risque d’avoir souffert de la baisse du dollar au 1er semestre (-11,8%). Une déception n’est toutefois pas certaine car la valorisation d’un certain nombre de participations pourrait avoir été revue à la hausse. Si c’est toutefois le cas, ce sera une occasion d’achat.
KBC gagne 4,2%, suivant l’optimisme du secteur bancaire européen, qui gagne 3,1% sur la semaine et 32,4% depuis le début de l’année. Les marchés tablent sur de nouveaux rapprochements dans le monde bancaire européen. Un espoir notamment motivé par l’annonce du doublement de la participation de l’italien UniCredit (+2,5%, conservez) dans l’allemand Commerzbank (+0,8%).
Les valeurs chimiques ont toutes rebondi, comme la plupart des cycliques, portées par l’espoir d’un accord commercial entre l’UE et les USA.
Syensqo grimpe de 3,9%.
Solvay gagne 1,8%. Kepler Chevreux a mis en garde quant aux résultats du 2e trimestre qui seront publiés le 30/7. La faiblesse de la demande et les effets de change devraient avoir pesé sur l’EBITDA. Mais ce n’est pas de nature à remettre en cause le gros dividende et le cours en tient compte. L’analyste maintient d’ailleurs son conseil d’achat avec objectif de cours à 47 EUR.
Azelis prend 3,2%. Le groupe a acquis Azienda Chimica e Farmaceutica, un distributeur de matières premières et d'ingrédients pour l'industrie cosmétique et pharmaceutique en Italie. Une petite acquisition (1,2% du chiffre d’affaires) et qui génère une marge EBITDA légèrement supérieure à la moyenne du groupe.
Pour le résultat du 2e trimestre (qui sera publié le 31/7), nous prévoyons un léger recul de l’EBITDA.
Umicore gagne encore 1,6% soutenu par le relèvement de l’objectif de cours de Berenberg, un relèvement motivé par l’annonce du groupe, quant à de meilleures prévisions pour son bénéfice opérationnel 2025 (avant amortissements).
Melexis prend 2,4%. L’action est de nouveau en meilleure forme ces derniers temps et a encore bénéficié d’un coup de pouce de Deutsche Bank, qui relève son objectif de cours de 70 à 80 euros.
UCB augmente de 1,6% et argenx de 3,1%. Les deux actions n’ont pas souffert des nouvelles menaces de Trump, qui veut imposer des taxes de 200% sur les médicaments importés aux USA. Il laisse certes un an aux entreprises concernées pour se préparer. Mais construire des usines aux USA prendrait beaucoup plus de temps. UCB a ainsi annoncé il y a un mois un investissement de 2 milliards de dollars dans des capacités de production aux USA… mais étalé sur 6 ou 7 ans !
UCB réalise 54% de ses ventes aux USA alors que ses produits sont surtout fabriqués en Europe.
argenx, qui externalise la majeure partie de sa production, aurait plus de flexibilité pour s’adapter.
Lotus Bakeries chute de 9%. Le cours a souffert d’un rapport de DegroofPetercam qui ne trouve toujours pas l’action bon marché et limite son conseil à « conserver ». Le cours vaut encore plus de 30 fois le bénéfice par action attendu pour 2027 ! Le titre reste trop cher malgré sa correction de 41% depuis ses sommets de l’automne 2024.
Elia cède 2,1%, emporté par la baisse des valeurs les plus défensives, et n’a pas profité du relèvement de l’objectif de cours de Citi, à 110 EUR (contre 91 précédemment), soit 14% au-dessus du cours actuel.
La légère hausse des taux d'intérêt à long terme a pesé sur les sociétés immobilières qui ont néanmoins publié des nouvelles positives.
Aedifica cède 0,9%. Les actionnaires ont massivement donné leur feu vert à la fusion avec Cofinimmo (qui perd 1%).
L'opération d'échange peut donc en principe commencer en septembre après approbation du prospectus par la FSMA. Aedifica a également annoncé un investissement de 11,5millions d'euros dans le développement de deux centres de soins résidentiels en Finlande. Les travaux commenceront bientôt et devraient être achevés au 2e trimestre 2026.
WDP abandonne 0,2%. La SIR renforce sa présence en France. Elle acquiert un centre de distribution entièrement loué en Bretagne pour 41 millions d'euros. Et elle met en place un campus technologique moderne sur l'ancien site de production d'AstraZeneca à Reims (un des futurs locataires possibles est la start-up aérospatiale Latitude).
En dehors du Bel 20
Ontex rebondit de 4,6%. Le gestionnaire d’actifs américain Brandes Investment Partners a pris une participation de 6,4%. Les restructurations ne sont pas finies et le retour au dividende pourrait encore se faire attendre quelques années (afin de concentrer les efforts sur la réduction de la dette). Mais l’action reste bon marché (cours de 60% inférieur à la valeur comptable et rapport EV/EBITDA de 5,2).
Ekopak gagne 13,1%. Le groupe confirme l’entrée en fonction d’un nouveau CEO.
Immobel bondit de 20,8%. Le promoteur s'attend à ce que le chiffre d’affaires 2025 se situe dans le haut de la fourchette prévue de 300 à 400 millions d'euros. Il a également rassuré sur sa situation financière : avec une trésorerie de plus de 175 millions d'euros et des résultats commerciaux solides, il peut faire face à ses obligations financières pour les 12 prochains mois, y compris les remboursements de ses obligations de 50 millions d'euros en octobre 2025 et de 125 millions d'euros en juin 2026. Enfin, il prévoit aussi un retour à la rentabilité cette année (après une perte en 2024 due à la dépréciation de son portefeuille immobilier).
Energy Vision est entré en Bourse à 9,50 EUR. Le groupe énergétique a levé 42,3 millions d'euros, alors qu'il visait un minimum de 45 millions. Le premier jour de cotation, les actions ont immédiatement grimpé en flèche, terminant à 25,8% au-dessus du prix d'offre. La hausse atteint à présent 40%. Par ailleurs, l'entreprise a décroché un beau contrat pour près de 5 000 bornes de recharge dans les gares SNCB.
Mais l’action est trop chère. Si vous aviez souscrit, prenez votre bénéfice.
Smartphoto est radié de la cote, après l’offre de retrait clôturée le 9/7. Si vous détenez encore des actions vous ne pourrez plus les monnayer qu’auprès de la Caisse de dépôts et consignations (28,50 EUR).
Variations de cours du lundi matin au vendredi midi.
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