Les indicateurs économiques encourageants en zone euro ont permis aux Bourses de terminer la semaine dans le vert. La tendance a aussi été positive aux USA où les investisseurs s’accommodent bien des récentes déclarations de la banque centrale sur les taux d’intérêt.
Les investisseurs sont portés par la confiance dans le rebond des économies et dès lors enclins à prendre plus de risques. Sur le marché obligataire, le taux américain à 10 ans reste inférieur à 1,5%, signe que les marchés ont confiance en la capacité de la Fed à conserver une politique accommodante.
Le secteur technologique a gagné 1,9% aux USA et 1,2% en Europe, favorisé par le maintien des taux bas.
Microsoft a pris 2,8% et voit sa valeur boursière dépasser les 2 000 milliards de dollars.
Le secteur des semi-conducteurs a grimpé de 0,4%.
Le secteur des logiciels a gagné 1,7%.
Le secteur des matières premières a rebondi de 3,7%.
Le secteur de l’acier a gagné 1,9%.
Tous deux ont profité de l’accord sur le plan d’investissement dans les infrastructures américaines.
Toromont, actif dans le secteur des machines de chantier, a grimpé de 1,8%.
Le secteur pétrolier a grappillé 0,9%.
Le marché du pétrole continue de déjouer les pronostics, dont les nôtres. Le prix du baril de Brent dépasse les 75 USD, porté par la hausse de la demande en Europe et aux USA.
Sur 12 mois, le rendement moyen des valeurs du secteur est de 10,5% (cours + dividende, pour l’investisseur en euro); celui de l’ensemble des Bourses est de 32,2% en Europe et de 30,5% à l’échelle mondiale.
Les secteurs plus défensifs sont délaissés.
Le secteur télécom a cédé un petit 0,1%.
Le secteur de l’alimentation a perdu 0,2%.
Le secteur des services aux collectivités a reculé de 0,7%.
Au sein du Bel 20
L’indice a été balloté entre les craintes de hausses de taux (dues au rebond de l’inflation) et les données macroéconomiques encourageantes (comme le rebond de l’activité du secteur privé en Europe).
Ackemans & van Haaren, plébiscité par une série d’analystes dans les pages de l’Echo et du Tijd le week-end dernier, a progressé de 8%. Pour notre part nous préférons toujours vous conseiller de vendre et de vous concentrer sur CFE (+1,1%), son actif le plus prometteur au cours actuel.
Les valeurs les plus cycliques se sont bien comportées.
Umicore a grimpé de 3,5%.
Aperam a gagné 1,9%.
Solvay a progressé de 1,1%. Le chimiste a notamment profité d’une recommandation de Bank of America mettant en évidence son exposition aux batteries, pour lesquelles il fournit du polyflorure de vinylidene (lequel permet de doper les performances des batteries destinées aux véhicules électriques).
Les valeurs bancaires se sont inscrites dans la tendance.
KBC a progressé de 2,5%.
Les valeurs plus défensives se sont repliées.
Proximus a perdu 3,7%.
Telenet a cédé 1,8%.
Elia a reculé de 3%.
Galapagos a subi un nouveau coup dur et un recul de 7%. Son CSO (chief scientific officer), en poste depuis 2012, quittera le groupe cette année. Un départ dû à la réorientation du groupe, qui met fin à divers développements pour se concentrer sur les trois domaines dans lesquels il est le plus avancé : maladies inflammatoires, rénales et fibroses. Le cours est à son plus bas des cinq dernières années.
Malgré la baisse du cours de 27% depuis le début de l’année, nous confirmons notre conseil de vente.
Sofina a encore pris 0,5% et atteint un nouveau sommet historique. Une nouvelle belle plus-value se profile, sur la vente de Hillebrand (géant de la logistique pour les producteurs de boissons). Selon les premiers chiffres qui circulent, le prix de vente (13 fois l’EBIDTA) valoriserait la participation de Sofina à plus de 300 millions d’euros.
AB InBev a reculé de 1,1%. La banque Barclays a réduit son objectif de cours de 77 à 74 euros.
Aedifica a fait du surplace, bien qu’ayant annoncé l’acquisition de 16 petites institutions de résidences et de soins dans 9 villes de Suède.
Colruyt a repris 1,1%, après sa chute due à l’annonce de prévisions décevantes pour l’exercice en cours.
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UCB a progressé de 1,7%. Le Comité des médicaments à usage humain (de l'Agence européenne des médicaments) a recommandé l'approbation du bimekizumab dans l'Union européenne, pour le traitement des adultes atteints de psoriasis en plaques modérées à sévères. L'autorisation de mise sur le marché devrait suivre dans environ deux mois. C’est une excellente nouvelle pour ce médicament très important pour UCB. Mais c’était prévisible (au vu des très bons résultats observés en phase 3 des tests cliniques). Le cours en tient compte selon nous.
En dehors du Bel 20
Ontex a gagné 1,6%, bien que n’ayant pas présenté son plan de redressement.
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Picanol (-0,8%) continue d’acheter lentement mais sûrement des actions Tessenderlo (+2,8%) et profite de la tendance baissière pour renforcer sa position. Depuis le début de ce mois, sa participation a augmenté de 1,7%, pour atteindre 49,3%.
Mithra a augmenté de 2,9%. La société vient de lancer sa pilule contraceptive Estelle aux USA sous le nom commercial de Nextstellis. Mithra s’attaque ainsi à un marché de 3 milliards de dollars par an. Les lancements commerciaux au Canada et en Europe devraient suivre dans le courant du second semestre.
Recticel a cédé 1%, bien qu’ayant profité d’un trading update très positif de son concurrent britannique dans l’isolation Kingspan, qui table pour son 1er semestre sur une hausse de 40% de son chiffre d’affaires et de 58% de son bénéfice opérationnel avant amortissements ajusté. Des chiffres qui démontrent que Kingspan semble avoir pu répercuter la hausse de prix de ses matières premières sur ses prix de vente, et qui sont dès lors de bon augure pour les résultats de Recticel (nous prévoyons même une plus forte progression pour sa division isolation).
Agfa-Gevaert a gagné 3,6%. Face à la hausse des prix des matières premières (e.a celui de l’aluminium qui a renoué avec ses sommets de 2018) le groupe relèvera en août de 10% les prix de vente de ses plaques d’impression offset (après une hausse de 5 à 10% en avril). La division offset est en déclin structurel et restera l’activité à problèmes du groupe.
Hamon, le spécialiste des tours de refroidissement, a plongé de 49,4%. Une chute sans surprise après 3 mois de suspension de cotation. Après la conversion des créances en actions et une augmentation de capital, le nombre d’actions a été multiplié par 2. Les dernières nouvelles au niveau du carnet de commandes étaient décevantes. Vendez.
Enfin épinglons l’arrivée prochaine d’un nouveau venu sur Euronext Bruxelles : l’agrotech Biotalys.
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