Sur la semaine, le S&P 500 grimpe de 1% et le Nasdaq de 0,6%.
En Europe, le Stoxx Europe 50 affiche une progression de 1,4%.
La Bourse de Paris gagne 2,5%, profitant notamment de la publication d’un bon chiffre d’affaires par LVMH et par Hermes, et donc de leur hausse en Bourse (+7,4 et +5%).
Le Bel 20, dans la tendance, affiche une hausse de 0,7%.
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Le ralentissement de la hausse des prix à la consommation et à la production aux USA laisse espérer de nouveau que la banque centrale américaine mette bientôt fin à son programme de hausse des taux. Mais l’inflation est loin d’être rentrée dans sa boîte, ce qui laisse augurer des taux élevés pour le reste de 2023.
Le fait que les taux puissent passer bientôt en mode pause aux USA mais restent en hausse en Europe est un cocktail favorable à l’euro. Notre devise renoue avec ses sommets de l’année face au dollar (1 EUR = 1,106 USD).
Le secteur du luxe gagne 4,5%, profitant des annonces de LVMH (+7,4%).
Kering grimpe de 3,5% et Burberry de 4,3%.
Le secteurs plus défensifs sont délaissés au profit des secteurs plus sensibles au cycle économique.
Le secteur de la distribution recule de 0,9%, celui de l’alimentation de 0,8% et le secteur télécom de 0,3%.
Le secteur des ressources de base gagne 3,1%, bénéficiant d’opérations de consolidation. Glencore augmente son offre sur la société minière Teck Ressources.
Newmont relève également la sienne sur Newcrest.
Présents également dans l’extraction, ArcelorMittal et Anglo American progressent respectivement de 4,3% et 3,8%.
Au sein du Bel 20
Les valeurs cycliques, qui avaient souffert la semaine précédente, ont profité du recul des craintes de récession (avec les chiffres de création d’emplois aux USA).
Solvay rebondit de 3,4% et Umicore reprend 2,2%.
Aperam gagne 4,4%.
Plus d’info dans notre analyse | Aperam a des atouts pour traverser le ralentissement de l’économie
AB InBev a encore perdu des plumes (3,2%), une semaine après son mystérieux flash crash. Certains analystes s’attendent à des chiffres sous les attentes pour le résultat trimestriel qui sera publié le 4 mai (suite à l'impact des taux de change et des charges financières). Le cours a aussi mal encaissé les appels au boycott face au partenariat d’une actrice américaine transgenre avec la marque Bud Light (7% des volumes du groupe).
Barco perd 2,5%, emporté par le recul des valeurs technologiques.
Melexis gagne 0,4%. Le groupe a suivi la tendance du secteur auto et s’est un peu redressé, après la gifle de la semaine précédente. Le cours avoisine les 100 euros.
Malgré une légère remontée des taux d'intérêt à long terme, les sociétés immobilières du Bel 20 se portent bien. Elles se sont un peu remises des coups durs subis l'an passé, même si leurs cours restent inférieurs de 30 à 35% à ceux d'il y a un an.
Cofinimmo gagne 2,6%.
Warehouses De Pauw grimpe de 2,5%.
Aedifica se reprend un peu moins, avec une hausse de 1,4%.
Sofina gagne 1,8%. Le holding n’a pas souffert de l’annonce de la mise à zero, dans les comptes du fonds de private equity Sequoia, de la valeur de Graphcore (concepteur britannique de microprocesseurs pour des applications d’intelligence artificielle). Fin 2020, Graphcore était encore valorisé à 2,77 milliards de dollars. Mais les 2,7% de Graphcore détenus par Sofina sont d’un poids très faible (moins de 0,5%) dans le portefeuille de Sofina (que nous évaluons à 9,2 milliards d’euros).
En dehors du Bel20
Telenet gagne 0,3%. En raison de l'inflation, Telenet augmentera en juin de 6% le prix de ses abonnements (il y avait déjà eu une augmentation de 4,7% en juin 2022). Le groupe précise en outre que Liberty Global peut retirer son offre sur Telenet si le Bel 20, ou le cours de Proximus ou le cours d'Orange Belgium, chute de 17,5% ou plus par rapport au moment de l'annonce de l'offre (13/4/2023). En outre, l'offre de Liberty Global sur Telenet a ravivé les spéculations autour d'Orange Belgium. Mais la maison mère Orange a nié avoir l'intention de lancer une nouvelle offre sur Orange Belgium.
Dans les sociétés immobilières, les choses continuent à bouger dans les conseils d'administration.
En mars, c’était Wereldhave Belgium et Intervest Offices & Warehouses qui avaient licencié des dirigeants.
A présent, c’est au tour de Home Invest Belgium de faire ses adieux à son CEO.
Par ailleurs, on a appris, lors de l'assemblée générale de Wereldhave Belgium, que la société mère néerlandaise Wereldhave NV avait tenté de forcer la fusion entre Wereldhave NV et Wereldhave Belgium l'année dernière, à un taux d'échange inacceptable (les actionnaires de Wereldhave Belgium auraient reçu moins que le cours actuel). Les administrateurs belges indépendants de Wereldhave Belgium ont réussi à empêcher cette fusion, mais ils sont maintenant en conflit avec l'actionnaire de contrôle néerlandais. Ils menacent de démissionner s'ils n'obtiennent pas un accord garantissant la sauvegarde des intérêts de Wereldhave Belgium et permettant aux administrateurs indépendants de remplir leur rôle. A suivre...
TINC grappille 0,8%. Le groupe investira 42 millions d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP) dans 6 bâtiments universitaires en Irlande. La construction a commencé et le projet devrait être achevé en 2025. Pendant 25 ans, TINC percevra une redevance annuelle. Il s'agit du troisième projet de TINC en Irlande. Le portefeuille de TINC compte désormais 26 investissements.
Biocartis bondit de 17%. Le spécialiste du diagnostic moléculaire a profité de la nomination d’un nouveau CEO, qui prendra ses fonctions le 24 avril. L’élu, Roger Moody, est américain et a une solide expérience dans le secteur des diagnostics moléculaires. Il a été impliqué dans plusieurs opérations de fusions-acquisitions dans le secteur biotech. Nul doute que sa priorité sera l’extension des activités sur le marché américain, capital pour atteindre la rentabilité en 2025 ou 2026 (selon nos estimations). Conservez.
Fagron grimpe de 9,7%. Le spécialiste des préparations magistrales a publié de bons résultats pour le 1er trimestre. Cela laisse penser, qu’après une mauvaise année 2022, le groupe est sur les rails pour faire croître ses ventes 2023 de 5 à 9% (hors acquisitions), ce qui serait conforme aux objectifs communiqués en février. Conservez.
Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.
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