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La semaine sur les marchés : la nervosité prévaut

Nervosité sur les marchés cette semaine à l’approche de l’élection présidentielle américaine.

Nervosité sur les marchés cette semaine à l’approche de l’élection présidentielle américaine.

Publié le 25 octobre 2024
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Nervosité sur les marchés cette semaine à l’approche de l’élection présidentielle américaine.

Nervosité sur les marchés cette semaine à l’approche de l’élection présidentielle américaine.

A quelques jours de l’élection présidentielle américaine dont l’issue est plus incertaine que jamais, les investisseurs sont anxieux.

L’indice S&P 500 abandonne 0,9% sur la semaine et le Stoxx Europe 50 recule de 1,4%.
Le Bel 20 suit la tendance européenne, avec une baisse de 1,3%.
Les investisseurs continuent de digérer les résultats trimestriels des entreprises, nombreux cette semaine des deux côtés de l’Atlantique avec en vedette le poids lourd Tesla dont le cours a bondi de pas moins de 18%.

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Aux Etats-Unis, les actions ont souffert de la remontée des taux d’intérêt à 10 ans, qui ont touché leur sommet des trois derniers mois à 4,25%. Et les investisseurs s’interrogent sur l’évolution de l’inflation en 2025, si Donald Trump revient au pouvoir.
En outre, selon le Livre beige de la Fed, l’approche des élections a mis une partie de l’activité économique entre parenthèses fin septembre et début octobre (clients et entreprises préférant attendre l’issue de l’élection avant de dépenser ou investir).

Le secteur de l’automobile a tiré son épingle du jeu avec un bond de 5,4% grâce aux solides résultats publiés par le géant de la voiture électrique Tesla (+18%) et par le français Renault (+6,8%). 
Plus d’info dans nos analyses |
Tesla a publié un solide rapport
Renault déjoue les attentes du marché

Les résultats sont logiquement sans surprise pour Mercedes-Benz (stable), quelques jours après son avertissement sur résultats.
Du côté des équipementiers, les français Michelin (-9,2%, conservez) et Valéo (-7,2%) ont déçu.

Dans le secteur télécom, il y a eu aussi plusieurs publications de résultats.
Aux USA, le secteur progresse de 0,2% avec des fortunes diverses pour les trois géants Verizon (-4,8%), AT&T (+1,6%) et T-Mobile US (+4,6%). 
En Europe, le secteur recule de 1%. 
Proximus progresse de 2,4% (voir ci-dessous). 
Orange, qui a confirmé ses objectifs, cède 0,7%.
Plus d'info dans notre analyse | Orange confirme ses objectifs pour l’ensemble de 2024

Au sein du Bel 20

La tendance haussière des taux à long terme a affecté les valeurs sensibles aux taux et les SIR.
Elia chute de 5,7%.
Aedifica perd 3,9%.
Cofinimmo cède 3,1%, bien que publiant des résultats trimestriels bons et sans surprise et que confirmant ses prévisions de bénéfice et la stabilité de son dividende. Les montants des investissements et des désinvestissements devraient s’équilibrer sur l’année, de sorte que l’endettement devrait rester quasi stable (44% attendus pour fin 2024).
WDP résiste plutôt bien (-0,4%). Après avoir souffert la semaine précédente du ralentissement du marché de la logistique (malgré la publication de résultats solides), le titre a été racheté cette semaine à bon compte et a aussi été ajouté sur la liste des conseils d’achat d’une société de Bourse.

GBL perd 3,7%. Le holding serait intéressé par le spécialiste allemand des vitamines Orthomol. Mais il y a d’autres amateurs. Les vendeurs espèrent retirer 1 milliard de l’opération. Selon certaines sources, ce prix serait exagéré.

Galapagos, qui avait bien grimpé la semaine précédente, rechute de 3,5% suite à la réduction de l’objectif de cours d’une société de Bourse.

AB InBev perd 2,4%. Le brasseur et son collègue turc Anadolu Efes ont adapté les conditions de leur joint-venture. AB InBev prend à son compte la participation d’Anadolu Efes dans les activités ukrainiennes, tandis qu’Anadolu Efes acquiert la participation d’AB InBev dans les activités russes. La transaction doit encore être approuvée par les autorités compétentes.
Le cours d’AB InBev a aussi profité de l’annonce de la hausse du chiffre d’affaires réalisée par son collègue Heineken (malgré la baisse de ses volumes vendus).

Azelis perd 2%. Au 3e trimestre, le chiffre d’affaires et le bénéfice opérationnel ont un peu augmenté, mais sans atteindre les prévisions des analystes. Le titre a toutefois bénéficié du nouveau conseil d’achat d’une société de Bourse.

UCB gagne 2,2%. Le groupe met fin à sa collaboration avec Roche dans le domaine de la maladie d’Alzheimer. Pourtant, selon UCB, la phase II des études pour le bepranemab aurait fourni de bons résultats. La recherche est cependant encore à un stade précoce et les chances de succès sont très minces. Le risque est élevé, mais le potentiel est à l’avenant. Reste à voir maintenant si UCB va poursuivre seul ou trouver un autre partenaire.

Umicore regagne 2,6% après sa lourde chute de la semaine précédente.

En dehors du Bel 20

Ontex chute de 10,4% après avoir adapté ses prévisions.
Plus d’info dans notre analyse | Ontex réduit sa prévision de chiffre d’affaires annuel

Kinepolis abandonne 2,4%. Au 3e trimestre, le nombre de spectateurs a chuté de 12,6% par rapport à un an plus tôt (il avait alors profité des blockbusters Barbie et Oppenheimer). Le revenu par visiteur a augmenté, mais sans parvenir à faire grimper le chiffre d’affaires. Par rapport aux précédents trimestres, il s’agit toutefois d’un réel redressement. De plus, les chiffres sont plus élevés que ceux de la même période en 2019, c.à.d. avant la pandémie, même en faisant abstraction de l’expansion du groupe depuis 2019. Quant au 4e trimestre, contrairement à l’an passé, il devrait profiter d’une très bonne offre de films. De quoi compenser en partie le recul du nombre de visiteurs sur les 9 premiers mois de l’année (-15,1%).

Proximus gagne 2,4%. Après un bon 3e trimestre, l’opérateur a relevé pour l’ensemble de 2024 ses prévisions de chiffre d’affaires et de bénéfice opérationnel avant amortissements. Un acompte sur dividende de 0,50 EUR brut sera payé le 6/12.

Montea cède 2,5%. Pourtant, après un solide 3e trimestre, la SIR est sur les rails pour atteindre ses prévisions pour l’ensemble de 2024. Grâce à un avantage fiscal, elle pourra payer un dividende supplémentaire de 0,14 EUR brut. Le dividende total pour 2024 atteindra ainsi 3,74 EUR brut.

Xior Student Housing abandonne 2,4%. La SIR profite de la forte demande de logements d’étudiants et peut facilement augmenter ses loyers. Au 3e trimestre, pour les kots existants, les loyers ont augmenté en moyenne de 6,8% ce qui porte la hausse totale du revenu locatif à 13,8%. Le taux d’occupation reste stable à 98%. La SIR confirme ses prévisions de bénéfice et de dividende pour 2024 et communique que son programme de désinvestissements de 220 millions d’euros est achevé.

Wereldhave Belgium perd 1,9%. Malgré quelques faillites de locataires, la SIR a réalisé de bonnes prestations opérationnelles au 3e trimestre (revenu locatif et bénéfice en hausse). Elle confirme ses prévisions de bénéfice pour l’ensemble de 2024.

Qrf (inchangé) a publié des chiffres révélant les effets de son plan d’amaigrissement : une réduction du portefeuille, un revenu locatif en baisse mais aussi une baisse significative de l’endettement, à 43,5%. La SIR confirme son intention de relever son dividende à 0,84 EUR brut (+5% par rapport aux 4 précédents dividendes).

CMB a rouvert l’offre sur CMB.TECH, l’ex-Euronav (qui cède 6,3%). Elle court jusqu’au 21/11. Vu que le prix offert (12,66 USD) est inférieur au cours actuel, elle n’est pas intéressante. Mieux vaut vendre CMB.TECH en Bourse.

Colruyt (-2,9%) rachète 41 magasins Delitraiteur (plats préparés, salades, sandwiches). Après approbation des autorités compétentes, l’opération devrait être bouclée au 1er trimestre 2025.

Ekopak gagne 2,2%. Le groupe ouvre un siège aux Philippines pour soutenir sa croissance régionale. Il signe en outre un contrat avec un gros client du secteur de l’énergie à Singapour.

TINC grappille 0,5%. Le groupe, qui détient une participation de 75% dans Datacenter United (DCU, qui exploite 9 datacenters), a annoncé que DCU va reprendre 4 datacenters de Proximus. Proximus les louera pendant 10 ans à DCU (avec option de prolongation de deux fois 5 ans). TINC vend en outre la moitié de sa participation dans DCU à Cordiant Digital Infrastructure. Les transactions (qui devraient être bouclées au 1er trimestre 2025) nécessitent un investissement net de 45 millions d’euros de la part de TINC et auront un impact positif d’environ 0,55 EUR par action sur la valeur intrinsèque de TINC.

Variations de cours de lundi matin à vendredi midi.

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