Les marchés américains ont terminé la semaine en effaçant une partie des gains du début. Le S&P 500 a néanmoins grimpé de 1% et le Nasdaq de 0,8%. En Europe, le Stoxx Europe 50 est resté stable. Chez nous, le Bel 20 a cédé 0,1%.
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Les marchés ont mal vécu la déception liée aux annonces de Meta Platforms, qui souffre de la concurrence et dont l’action a chuté de 21,2%.
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La croissance ralentit également chez Paypal (paiement électronique, -24%) et Spotify (streaming musical, -7,6%).
Les investisseurs craignent que le secteur de la technologie ne tire plus autant les Bourses qu’auparavant. Une hypothèse qui pourrait bien se vérifier ces prochains mois.
Le secteur des semi-conducteurs a malgré tout gagné 0,4%.
Et les résultats de Snap, d’Amazon et d’Alphabet contribuent à limiter la casse.
En début de séance à Wall Street, Snap a bondi de 44% et Amazon de 12,1%.
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Alphabet continue sur sa lancée
Les résultats publiés par Amazon sont rassurants
Les actions du secteur pétrolier ont en moyenne reculé de 1,8%, en dépit de bons résultats annoncés, avec un bon niveau de liquidités générées permettant de bien rémunérer les actionnaires.
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Dans le secteur de la pharmacie, qui a cédé 2,1%, les premiers résultats publiés ne suscitent pas l’enthousiasme.
Ceux de Roche (-1,7%) laissent particulièrement perplexes.
Ils ont toutefois été mieux accueillis pour Sanofi (-2,2%), Novartis (+1,2%) et Novo Nordisk (+6,8%).
Le secteur de la distribution a cédé 2,4%, avec un recul de 4,9% pour Carrefour.
Les doutes s'accentuent sur l'offre qu'Auchan tente de faire sur Carrefour. Auchan aurait des difficultés à trouver des partenaires financiers. Par ailleurs le cours de Carrefour a aussi souffert de l’avertissement sur bénéfices lancé par son collègue Casino.
Le secteur bancaire a profité du discours de la BCE, révélant une préoccupation unanime des gouverneurs au sujet de l'inflation, et n’excluant pas une première hausse des taux en 2022.
De quoi favoriser les résultats des banques.
Le secteur des banques européennes a gagné 1,8%.
ING a gagné 1,2%. Bien que s’étant très bien comportée commercialement et ayant dégagé un très bon résultat annuel 2021 (bénéfice : +92,2%), la banque a un peu déçu au 4e trimestre 2021, parce qu’elle avait inscrit trop de provisions pour absorber les pertes sur les crédits dues à la pandémie, ainsi qu'une provision relative à son retrait du marché de la banque détail en France.
Le secteur au aussi profité de la publication de quelques bons résultats, tels que ceux d’UBS qui a publié pour 2021 son meilleur bénéfice annuel depuis 2006 et a ainsi grimpé de 10%.
Au sein du Bel 20
AB InBev a reculé de 4,3%. Le brasseur a souffert des commentaires de son concurrent Carlsberg qui a déclaré souffrir de la hausse des coûts et s’attendre à un ralentissement de la croissance de son bénéfice opérationnel en 2022.
AB InBev n’y échappera pas non plus mais le cours en tient compte.
Proximus a perdu 2,3% suite à une note des analystes de Citigroup qui ont estimé que la hausse du cours depuis décembre, e.a dans le sillage des rumeurs de consolidation qui ont agité le secteur télécom européen, n’était pas justifiée, vu les défis auxquels le groupe doit faire face.
Melexis a cédé 0,2% et n’a donc guère profité de la publication de ses très bons résultats.
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Colruyt a acquis une participation de 41% dans Smartmat, un spécialiste des colis repas, renforçant ainsi sa position sur le marché de l'alimentation en ligne. L'action résiste habituellement en période de turbulences boursières. Mais elle est tombée en disgrâce l'année dernière, en raison des mauvais résultats du groupe et de ses perspectives (perte de parts de marché, trop peu de magasins de proximité, baisse des bénéfices, concurrence plus forte, possibilités limitées de croissance des bénéfices...). Elle a cependant maintenant bénéficié d’une rare recommandation positive d'un courtier (qui a malgré tout légèrement abaissé son objectif de cours de 45,50 à 45 EUR). Malgré cela, le titre a perdu 1,4% sur la semaine.
KBC a gagné 2,8%.
Ageas a grimpé de 1,5%.
Les deux actions ont suivi la hausse de leur secteur, induite par la hausse des taux (voir ci-dessus).
Cette même hausse éventuelle des taux a en revanche pesé sur les sociétés immobilières (en période de taux bas, elles sont recherchées comme alternative aux placements sans risque, grâce à leur rendement sur dividende élevé).
Cofinimmo a chuté de 2,6%.
Aedifica a perdu 4,1%.
WDP a néanmoins gagné 0,2%, profitant toujours de l’annonce de ses bons chiffres annuels et de ses bonnes perspectives.
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Galapagos a annoncé qu'il présentera le 16/2 des données supplémentaires sur l'efficacité du filgotinib dans le traitement de la colite ulcéreuse. Cette indication a déjà reçu le feu vert des autorités européennes et britanniques. Le cours, après avoir gagné 14,7% la semaine précédente avec l’annonce de l’arrivée d’un nouveau CEO, a reperdu un petit 0,6%.
Solvay (+0.5%) n’a que peu profité d’un nouveau conseil d’achat de Société Genérale.
Le groupe a par ailleurs annoncé un investissement de 300 millions d’euros d’ici fin 2023, pour répondre à la demande croissante de batteries pour véhicules électriques, ainsi que pour renforcer sa position de leader du PVDF (fluoropolymère thermoplastique utilisé comme liant et revêtement de séparation dans les batteries lithium-ion).
D’ici 2030, Solvay entend multiplier par plus de 3 ses ventes de matériaux à destination du secteur auto (qui devrait avoir assuré ±7,5% des ventes en 2021). Le résultat annuel sera publié le 23 février. Nous n’attendons pas de surprise.
UCB n’a gagné que 0,2%. Le cours n’a donc guère profité de l’annonce du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments, recommandant l’extension de l’usage des anti épileptiques Briviact et Vimpat pour les enfants de 2 à 4 ans. Il n’a pas profité davantage des résultats positifs annoncés pour le zilucoplan contre la myasthénie grave. Il a plutôt souffert de la révision à la baisse de l’objectif de cours de Goldman Sachs (de 123 à 110 EUR).
argenx, qui a déjà commencé à commercialiser son médicament contre la myasthénie grave, a par contre rebondi de 4,5%. Le cours reste cependant de 25% inférieur à ses sommets historiques de fin décembre (après le feu vert américain).
En dehors du Bel 20
Euronav a grappillé 0,8%. Le résultat publié pour 2021 reste dans le rouge mais c’était prévu.
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D’Ieteren a repris 3,1%. Le groupe grapille des parts de marché dans la distribution automobile mais doit toujours composer avec un marché automobile belge en recul. Après un recul de 11,2% des immatriculations en 2020, ce même recul a atteint 10% en janvier (et 35% par rapport à janvier 2020!). La pénurie de semi-conducteurs qui affecte la production des constructeur auto risque d’encore peser sur une bonne partie de l’année 2022.
VGP a cédé 2,5%. Le promoteur immobilier logistique a pourtant surpris agréablement, en annonçant que son bénéfice 2021 sera supérieur de 70 à 75 % à celui de 2020, ce qui dépasse largement les attentes des analystes (et les nôtres). VGP fait également son entrée sur le marché grec, avec la nomination d'un directeur national.
Picanol a grimpé de 4,5% et Tessenderlo de 2%.
Une nouvelle tentative de fusion (qui avait échoué en 2016 en raison de la résistance des actionnaires) semble se rapprocher. Luc Tack, CEO et sauveur des deux entreprises, rachète de plus en plus d'actions Tessenderlo et possède déjà 70% des droits de vote (principalement via Picanol). A 75%, il pourrait légalement imposer une fusion.
Ascencio a perdu 7%, mais c’est entièrement dû au détachement du coupon le 3/2. Le dividende de 3,70 EUR brut (2,59 EUR net) sera payé le 9 février.
IBA a gagné 18,2% après avoir publié des chiffres partiels meilleurs que prévu.
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