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Les erreurs les plus fréquentes des automobilistes

22 mai 2023
Torna il tacito rinnovo sull'Rc auto? Ecco cosa c'è di vero

Le principe de base du code de la route semble clair : les conducteurs ne peuvent pas constituer une nuisance ou un danger pour les autres usagers de la route. Mais beaucoup d'automobilistes ne respectent pas certaines règles, pourtant importantes. En voici quelques exemples.

Comment réagir devant les véhicules d'urgence et prioritaires ?

Se déporter sur la droite
S'arrêter si nécessaire
Continuer à respecter les règles du code de la route

Quels sont les véhicules prioritaires ?

Il s'agit des véhicules équipés de gyrophares bleus et d'une sirène spéciale. En pratique, ce sont les voitures de police, les ambulances et les camions de pompiers, mais il peut aussi s’agir d'autres véhicules, comme les véhicules d'intervention en cas d'incidents graves liés à l'eau, au gaz ou à l'électricité, les véhicules des douanes et des accises, la police militaire, les véhicules du service de déminage (SEDEE), etc.

Pour avoir priorité sur les autres usagers de la route, le véhicule prioritaire doit faire fonctionner sa sirène ainsi que son feu clignotant. A l’approche d’un véhicule prioritaire actionnant sa sirène, il faut immédiatement libérer le passage et céder la priorité. En pratique, vous devez vous porter sur le côté droit de la route et dégager la chaussée le plus possible. Au besoin, vous devez vous arrêter.

Non seulement vous devez dégager la route, mais vous devez aussi continuer à respecter le code de la route. Pas question donc de franchir un feu rouge ou de contrevenir aux règles d’une autre manière pour faire de la place au véhicule prioritaire.

Que sont autorisés à faire (ou non) les véhicules prioritaires ?

Les véhicules prioritaires ont d’autres droits que les autres usagers de la route, si leur mission le justifie. Quand leur sirène est actionnée, ils peuvent franchir un feu rouge à vitesse modérée et à condition de ne pas mettre en danger les autres usagers de la route. Si c’est nécessaire, ils peuvent également dépasser les limitations de vitesse et utiliser la bande d’accès d’urgence. En cas d'urgence, ils peuvent également circuler dans des endroits interdits aux autres véhicules, comme les zones piétonnes, les rues réservées au jeu, les rues scolaires, etc.

Règles pour une conduite sûre en présence de motocyclistes

Surveillez vos angles morts
Gardez vos distances
Regardez toujours deux fois aux carrefours

Les motos, scooters et autres deux-roues motorisés sont plus souvent impliqués dans des accidents de la route. Ils sont rapides et agiles, et leur gabarit plus étroit les rend plus difficiles à voir pour les automobilistes. Ils peuvent se situer dans votre angle mort. Soyez donc toujours particulièrement attentif avant de changer de voie ou de direction. Les autres usagers évaluent souvent mal la distance et la vitesse des deux-roues. Veillez donc à garder une distance de sécurité et à ne pas rouler trop près de ces véhicules.

À l'approche d'un carrefour, la règle d'or est la suivante : regardez toujours à deux fois. Il arrive qu’on aperçoive un motocycliste venant en sens inverse alors qu’on ne l’avait pas remarqué la première fois. Un tiers des accidents impliquant des motocyclistes sont dus à un manque de visibilité.

Quelles sont les règles applicables aux motocyclistes ?

Contrairement aux automobilistes, les motards ne sont pas tenus de rouler le plus près possible du bord droit de la chaussée. Pour avoir une bonne vue sur la circulation, les motocyclistes roulent généralement aux deux tiers de la chaussée. Cela leur permet également d'être plus visible pour les autres usagers et d'éviter plus facilement les portières ouvertes des voitures en stationnement.

Soyez prudent à l'approche des cyclistes et des pistes cyclables

Gardez vos distances lorsque vous dépassez un cycliste : 1,5 mètre
Donnez la priorité aux cyclistes lorsque vous tournez à droite
Ne vous engagez pas dans les rues cyclables

Comment les automobilistes doivent-ils se comporter à l'égard des cyclistes ?

Les cyclistes sont des usagers de la route vulnérables et nécessitent une attention particulière de la part des automobilistes. En agglomération, le conducteur doit laisser une distance d'au moins 1 mètre entre son véhicule et le cycliste. En dehors des agglomérations, la distance latérale doit être d'au moins 1,5 mètre. Si vous ne pouvez pas garantir cette distance, vous devez rester derrière le cycliste.

Adaptez votre vitesse à l’approche d’un cycliste, surtout s'il est jeune ou inexpérimenté. Si vous roulez sur une chaussée étroite, attendez que la situation soit sûre pour dépasser le cycliste. Soyez également prudent lorsque vous dépassez un cycliste qui manifeste son attention de tourner à gauche. Laissez-lui la place nécessaire et attendez qu'il ait tourné avant de continuer.

Les automobilistes doivent aborder avec prudence les passages pour cyclistes. Si nécessaire, ils doivent s’arrêter pour les laisser passer. On ne peut pas s’engager dans un passage pour cyclistes si on risque de devoir s’y arrêter. 

Règles spécifiques aux rues cyclables 

Une rue cyclable est une chaussée où les cyclistes ont la priorité et où des règles spécifiques s'appliquent. Les voitures et les motos ont le droit d'y circuler, mais elles n’y sont que tolérées. Par exemple, les cyclistes sont autorisés à utiliser toute la largeur de la chaussée s'il s'agit d'une rue à sens unique et s'ils roulent dans le sens de la circulation. Dans une rue à double sens, les cyclistes sont autorisés à rouler sur toute la moitié droite de la chaussée. Les motos sont autorisées à circuler dans les zones cyclables, mais n'ont pas le droit d'y dépasser les cyclistes. Et la vitesse ne peut jamais dépasser 30 km/h dans une zone cyclable.

Quelles sont les règles de base à respecter par les cyclistes ?

En principe, les cyclistes doivent rouler sur la piste cyclable, en tout cas lorsqu'elle se trouve à droite dans leur sens de circulation. En l’absence de piste cyclable, les cyclistes peuvent rouler sur les bas-côtés et les bandes réservées au stationnement, à condition de rouler à droite dans leur sens de circulation et de céder le passage aux autres usagers de la route. En dehors des agglomérations, les cyclistes peuvent également emprunter les trottoirs et les accotements surélevés. Les enfants de moins de 10 ans sont toujours autorisés à les emprunter.

Les cyclistes n'ont pas la priorité sur un passage pour piétons. Vous êtes soit cycliste, soit piéton, jamais les deux en même temps. Si vous traversez un passage pour piétons à vélo, vous devez vous-même céder le passage. Il existe également une différence entre un passage pour piétons et un passage pour cyclistes. Les automobilistes sont tenus de s'arrêter pour les piétons qui se préparent à franchir un passage pour piétons, mais pas pour les cyclistes. Plus précisément, les cyclistes doivent s'engager avec prudence sur le passage cycliste et faire attention aux véhicules qui approchent. Les voitures ne doivent pas vous laisser la priorité si vous n'êtes pas déjà engagé dans le passage.

Si vous utilisez une trottinette électrique, un monocycle ou un fauteuil roulant électrique, vous êtes assimilé à un cycliste si votre vitesse est supérieure à celle des piétons.

Soyez particulièrement attentif aux cavaliers et aux chevaux

Evitez les mouvements brusques
Ne klaxonnez en aucun cas
Ne les dépassez pas à vive allure 

Il y a un autre groupe d’usagers de la route que les automobilistes doivent prendre en considération : les cavaliers et leurs montures

Les réactions des chevaux peuvent être imprévisibles. Les bruits forts et les mouvements brusques peuvent énerver ou stresser les chevaux et les inciter à fuir, ce qui est dangereux non seulement pour le cavalier, mais aussi pour tous les passants. Il est même interdit de faire des bruits susceptibles d’effrayer les animaux. Un cheval peut être agité ou craintif. Il ne faut pas non plus essayer de dépasser le cheval ou le cavalier s'il n’y a pas assez de place pour cela, et il faut toujours s’efforcer de le dépasser lentement et prudemment.

Un cheval peut être imprévisible et avoir des mouvements inattendus. Devant une situation qu’il perçoit comme un danger, il peut avoir tendance à fuir. Il est donc important d’être attentif aux signaux du cavalier et d'anticiper les réactions de l’animal. Si le cavalier vous indique par geste de ralentir ou de vous arrêter, vous devez obéir et réduire votre vitesse ou stopper. Le code de la route vous oblige d’ailleurs à ralentir à l'approche des animaux de trait, de bât, de selle ou d'élevage sur la voie publique. Les dépassements à pleine vitesse sont donc interdits.

Quelles sont les règles pour les cavaliers ?

Les cavaliers sont également des usagers de la route et ont les mêmes droits et obligations que les automobilistes. En conséquence, les cavaliers sont autorisés à circuler sur les voies publiques, mais ils doivent également respecter le code de la route

Le cavalier doit être capable de contrôler son cheval, tout comme le conducteur doit avoir en permanence le contrôle sa voiture. Le cavalier doit donc avoir l'expérience nécessaire et être en mesure d'intervenir immédiatement si son cheval panique. Quand un cavalier veut changer de direction, il doit l'indiquer du bras. Et il est interdit de mettre son cheval au galop dans les agglomérations.

Les cavaliers sont autorisés à circuler à deux et côte à côte sur les voies publiques. S'ils circulent après le coucher du soleil, ils doivent disposer d'un feu à l'avant et à l'arrière.  

Quelles sont les règles pour les trotinettes électriques ?

Ne jamais dépasser 25 km/h
Ne pas rouler sur les trottoirs
Porter un casque
Être courtois

Les trottinettes électriques sont très pratiques, mais peuvent aussi être dangereuses. Au guidon d’une trottinette électrique, ce sont les règles pour les cyclistes qui s’appliquent, sauf si vous roulez à pas d’homme. Dès 5 km/h, un accident peut avoir de graves conséquences, et les traumatismes crâniens sont fréquents. Dès lors, portez donc un casque, rendez-vous visible et adoptez un comportement prévisible afin que les autres usagers de la route comprennent vos intentions.

Les trottinettes électriques (ou e-steps) entrent dans la catégorie des "engins de déplacement motorisés", qui comprend tous les véhicules à moteur dotés d'une ou plusieurs roues et pouvant rouler à une vitesse maximale de 25 km/h. Ces règles s'appliquent donc également aux monocycles, aux skateboards électriques, aux fauteuils roulants électriques...

Ces engins ne sont plus autorisés à rouler sur le trottoir mais sont traités sur le même plan que les cyclistes. Il existe une exception pour les personnes à mobilité réduite qui utilisent des engins de déplacement motorisés qui leur sont exclusivement destinés et qui ne roulent pas plus vite qu’au pas (c'est-à-dire les fauteuils roulants électriques). Ces personnes sont assimilées aux piétons.

Les règles que les autres usagers de la route doivent respecter à l'égard des piétons et des cyclistes s'appliquent également aux utilisateurs d'autres engins de déplacement.

Où peut-on garer sa trottinette électrique ?

Les autorités communales peuvent établir des zones de stationnement pour les trottinettes électriques, de même que des zones interdisant le stationnement de ce type d’engins. Si rien de spécifique n'est indiqué, vous pouvez garer votre trottinette sur le trottoir, à condition de ne pas gêner le passage.

L'utilisation de trottinettes électriques et d’engins similaires est interdite aux jeunes de moins de 16 ans. Il est également interdit de transporter des passagers sur une trottinette électrique. L'âge minimum ne s'applique pas dans les zones résidentielles, les rues réservées au jeu et les zones piétonnes, ni aux jeunes en fauteuil roulant.