Alimentation durable: 10 exemples


Juste une nourriture qui n'a pas d'impact sur l'environnement lorsqu'elle est produite ? Simple, mais un peu réducteur, parce que tout ce que nous faisons et achetons a un impact non seulement au moment de la production, mais aussi au moment de la transformation, de la distribution, de la vente et même de son utilisation à la maison : déchets de production et de calibrage, processus industriels de transformation, emballage, réfrigération, transport, déchets à la maison, etc. Et puis, il y a l’aspect économique et social de la production alimentaire. Les producteurs sont-ils correctement rémunérés ? La production n’est-elle pas délocalisée très loin ?
Quand l'alimentation est-elle durable ?
Si l’on veut résumer, on peut dire qu’une alimentation durable dépend d’une série de facteurs dont, notamment :
- Ce qui est produit. Le type de produit détermine sil'on consomme de manière durable. On sait que l’impact environnemental des produits animaux est beaucoup plus important que celui des légumes, noix, légumineuses, etc.
- Comment c’est produit. L’impact d’une production de type intensif est sensiblement différent de celui d’une production extensive (animaux en prairie, par exemple).
- Où c’est produit. Localement de préférence, mais pas sous serre chauffée et pas non plus dans des régions en manque d’eau.
- Si la production suit les saisons. La production saisonnière est importante Pour éviter la production sous serre chauffées très gourmandes en énergie ou l’importation (et donc le transport) de marchandises venues de loin.
- Dans quelle condition se fait la production. Les conditions de travail et la rémunération des producteurs sont-elles correctes ?
- Comment c’est transporté et distribué. Par bateaux cargos ? Avions, Camions ?
On sait aujourd’hui que la production alimentaire a plus d’impact sur le changement climatique que le transport ou le logement. Et toutes les analyses de cet impact concluent de la même façon: il est urgent de diminuer la pression sinon, il sera bientôt impossible de nous nourrir tous sur terre de manière saine et suffisante. En bref, il faut consommer des aliments de manière durable.
Réduire notre empreinte écologique
Réduire votre empreinte écologique par l'alimentation ? C'est possible ! En tant que consommateur, notre influence est loin d’être anodine. Si chacun de nos choix alimentaires peut avoir un effet négatif sur l’environnement, chaque changement peut aussi, à sa mesure, renverser un peu la vapeur. En modifiant nos habitudes alimentaires et nos façons d’acheter, on peut forcer les producteurs à modifier eux aussi leurs pratiques. Nous vous expliquons pourquoi et comment avec 10 conseils qui peuvent faire la différence.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
La pyramide alimentaire, un bon repère
Autre guide précieux pour savoir quels aliments consommer en priorité : la pyramide d’une alimentation saine élaborée par nos autorités de santé publique. Si vous observez bien les deux pyramides ci-dessous, vous verrez que les aliments qui du point de vue nutritionnel et de santé devraient être consommés du plus fréquemment (la base la plus large à gauche) sont souvent aussi ceux qui ont le plus faible impact sur la planète, et vice versa. Ceci à l'exception de la viande.
Une alimentation privilégiant les fruits, légumes, céréales et légumineuses produits localement et de saison tout en diminuant la consommation de viande, de boissons sucrées et d’aliments transformés est à la fois plus saine, plus durable et très souvent moins chère.
En faisant du bien à votre santé, vous faites donc aussi du bien à l’environnement et, dans une certaine mesure, à votre portefeuille.
Source : Barilla Center for food and nutrition
Les aliments durables ne sont pas nécessairement plus chers
Si vous craignez que vous nourrir ainsi devienne plus coûteux, sachez que ce n’est pas forcément le cas. De nombreux changements positifs pour la durabilité peuvent engendrer des économies. Eviter le gaspillage, par exemple, ou prévoir une ou deux journées par semaine sans viande ou sans poisson. Les légumineuses sont bien moins chères que la viande. Les fruits et légumes de saison et locaux sont aussi généralement moins chers que leurs alternatives importées. Faites l’expérience !
En novembre dernier, nous avons édité un guide gratuit Manger sain pour pas cher qui explique clairement la marche à suivre, donne une série de conseils pour que cela ne vous coûte pas plus cher et propose 50 recettes ciblées sur les produits de saison pour régaler toute la famille avec quelques euros. Commandez-le et n’hésitez pas à vous en inspirer.
Commander le guide Manger sain pour pas cher
Une question ?
N’hésitez pas à la poser en appelant le 02 542 32 00.
C’est probablement l’action qui aura le plus d’impact. En Europe, nous mangeons au moins quatre fois trop de viande par rapport à nos besoins et cela a un impact négatif sur notre santé.
Or, la production de viande nécessite de grandes surfaces de terre pour l’élevage et l’alimentation des animaux ainsi que d’énormes quantités d’eau
et d’énergie. Ajoutez à cela les gaz à effet de serre dégagés par le fumier et la digestion des bovins et vous obtenez la raison de l’empreinte énorme du bœuf. Car, plus l’animal est grand, plus son impact est important sur l’écosystème. Le bœuf, l’agneau et le fromage pèsent donc le plus lourd. La volaille et les œufs nettement moins. Le porc se situe entre les deux.
Mais cet impact varie selon le système d’élevage. Intensif, il utilise moins de place au sol mais est très gourmand en eau (boisson et nettoyage), en énergie et en alimentation (soja, maïs) souvent venue de loin. Les bêtes élevées en pâturage exigent moins d’eau, moins d’énergie et leur alimentation se fait en grande partie sur place (donc elles ne concurrencent pas les surfaces agricoles destinées à la production d’alimentation humaine), mais elles émettent plus de méthane.
Pour comparer les émissions de gaz à effet de serre en fonction des produits
(en kg de CO2 équivalent par kilo produit)
Source : Ourworldindata
Conseil
Manger moins de viande en général, remplacer le bœuf par de la volaille ou au moins du porc et choisir sa viande issue d’un élevage plus respectueux de l’environnement et de l’animal.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
Cela devrait être la base de notre alimentation, viande, poisson et produits laitiers ne venant qu’en accompagnement et pas forcément tous les jours. Le Belge consomme au moins une fois et demie la quantité de protéines animales dont il a besoin. Manger moins de viande ne devrait donc poser aucun problème de santé.
Par contre, quand on sait que la production de 4 g de bœuf ou de 40 g de poulet produit autant de gaz à effet de serre que celle de 600 g de pommes ou de 267 g de légumineuses, on comprend l’avantage pour la planète de remplacer la viande par des végétaux. D’autant que, toujours pour des raisons de santé, notre consommation de noix, de fruits, de légumineuses et de légumes devrait être multipliée par plus de deux.
Par ailleurs, les légumes et les fruits contiennent énormément de vitamines, minéraux et antioxydants. Quant aux céréales, elles sont source importante de vitamine B et E, mais également de fibres dont la consommation en suffisance est essentielle à un bon transit intestinal.
Pour comparer les émissions de gaz à effet de serre en fonction des produits
(en kg de CO2 équivalent par kilo produit)
Source : Ourworldindata
Conseil
Mangez végétarien plusieurs fois par semaine serait parfait. Par contre, attention, si vous optez pour des “burgers” et autres substituts de viande industriels. Il s’agit de produits souvent très transformés, parfois importés de loin et au final dans de nombreux cas aussi chers que la viande.
Plus d’infos
Dans notre dossier Céréales complètes : la priorité, vous trouverez nos conseils pour les intégrer dans votre assiette et déjouer les pièges du marketing.
Par ailleurs, notre comparateur des céréales du petit-déjeuner classifie plus de 300 produits en fonction de leurs qualités nutritionnelles.
Si vous voulez manger plus de légumes, nous vous expliquons comment dans notre dossier Manger plus vert et vous proposons notre guide gratuit 50 recettes végétariennes pour les mettre au menu.
Commander le guide gratuit 50 recettes végétariennes
Enfin, pour suivre vraiment le rythme des saisons et acheter des fruits et légumes cultivés et cueillis chez nous, vous pouvez vous référer à notre calendrier des fruits et légumes de saison. Vous pouvez l’imprimer et le garder sous la main.
Télécharger le calendrier des fruits et légumes de saison
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
Acheter local évite de longs transports inutiles et assure de l’emploi aux producteurs de nos régions. Mais l’impact sur l’environnement ne sera positif que si les produits que vous mettez dans votre panier sont de saison.
Si vous voulez manger de tout hors saison, il faut savoir que – si ces aliments sont produits localement– soit ils le sont sous serres chauffées et éclairées artificiellement, soit, ils ont été réfrigérés ou préservés pendant plusieurs mois, ce qui implique également une consommation d’énergie importante.
Dans ce cas, il est parfois plus intéressant d’opter pour un produit importé d’un pays où il est de saison à ce moment-là. Une étude britannique de 2009 a démontré qu’importer des salades espagnoles en hiver vers l’Angleterre coûtait moins d’émissions de gaz à effet de serre que de les cultiver en serres chauffées localement. Importer le produit peut alors faire gagner de 3 à 8 fois les émissions de gaz à effet de serre par rapport à la production locale en fonction du type de transport utilisé. Mais tout dépend si ce produit vient d’une région déjà en manque d’eau (comme l’Espagne, par exemple). Dans ce cas, c’est l’utilisation de l’eau qui est problématique. Et est-il vraiment nécessaire de manger de la laitue en hiver alors que c’est la pleine saison de la salade de blé chez nous ?
Conseil
Le plus simple pour être sûr d’avoir tout bon est d’acheter local et de saison. Bon pour la planète, bon pour l’activité de nos producteurs et les produits, récoltés mûrs à point apportent alors le maximum de nutriments. Et si on s’y mettait tous?
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
De saison belge bien sûr! Les raisins sont saisonniers au Chili en janvier, mais leur transport (probablement par avion, car ce sont des produits à cueillir mûrs et de conservation très courte) est une véritable catastrophe environnementale. Tout comme les haricots verts venus du Kenya et même les asperges que nous importons en partie alors qu’il s’agit d’un produit phare belge.
Conseil
Cuisinez en priorité avec les produits de pleine saison chez nous. Pour vous y aider, nous avons édité un calendrier des fruits et légumes de saison très pratique. Vous pourrez l’imprimer pour vous en inspirer lors de vos courses.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
L’impact de l’alimentation ne se limite pas à la production. Chaque maillon de la chaîne, de la ferme ou de l’usine au magasin, puis ensuite jusqu’à votre table, pèse son poids. Le maintien de la chaîne du froid (essentielle à notre santé) et surtout la congélation sont de grands pourvoyeurs de gaz à effet de serre en raison des besoins en énergie qu’ils impliquent. Par contre, pour certains produits, la congélation est souveraine. Si vous achetez du pangasius, par exemple, produit essentiellement en Asie, sachez que l’acheter frais implique un transport par avion, qui produira 28 fois plus de gaz à effet de serre que le même pangasius congelé et transporté par bateau.
Conseil
Préférez les produits frais, locaux, cuisinés maison.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
Les principes de base de l’agriculture biologique pourraient être parfaits : fertilisation non chimique, pas de pesticides de synthèse, gestion des terres plus respectueuse de la qualité du sol et de la biodiversité, etc. Seulement voilà, deux bémols sont à mettre à cette perfection dans l’optique de sa "durabilité" :
- Primo: l’agriculture bio semble (encore) moins performante en terme de production à l’hectare que l’agriculture intensive, ce qui exige plus de terres à production identique.
- Secundo: le bio est devenu un immense marché dans lequel les grands acteurs de l’agro-alimentaire et de la distribution se sont engouffrés. Résultat, du bio certes, mais en culture intensive et parfois délocalisée pour des questions de coûts. Et ne parlons même pas de la possibilité d’acheter des mangues bio venant du Brésil ou des kiwis produits en Nouvelle-Zélande (bien qu’on commence à en trouver venant d’Espagne).
Conseil
Gardons notre bon sens. Du bio, oui, mais si possible local et bien sûr de saison. Ou alors un bon produit fermier issu de l'agriculture raisonnée, qui tient compte de l'impact environnemental.
Pour vous guider, il existe des labels. Pour savoir auxquels vous pouvez vous fier, consulter notre dossier sur les labels alimentaires
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
On les déconseille en général pour des raisons de santé : ils contiennent souvent plus d’additifs, de sel, de sucre et de graisses. En outre, il devient difficile de connaître l’origine de tous les ingrédients qui le composent. Ce type de produit exerce une pression plus importante sur le prix des ingrédients et l’utilisation d’ingrédients venus du monde entier y est plus fréquente.
Et au niveau durabilité, leur bilan n’est guère positif non plus : la plupart subissent de nombreuses manipulations, ils sont congelés, transformés à très haute température, leur transport est très long, etc...
Mais ce n'est pas une question simple. Certains produits transformés peu complexes sont très utiles pour augmenter la durabilité des aliments, tels que les légumes ou le poisson en boîte, le poisson, alors que dans d'autres situations, ils doivent être transportés réfrigérés, ce qui entraîne de nombreuses pertes et des coûts énergétiques. Par ailleurs, les produits congelés ont un impact moindre que le transport de produits frais par palettes.
Conseil
Évitez surtout les produits ultratransformés et limitez-vous aux transformations peu complexes : poisson en conserve, par exemple, ou légumes congelés si cela doit vous permettre d’en consommer plus souvent et en plus grande quantité.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
L’impact d’un emballage se calcule à deux niveaux au moins : le matériau dont il est composé (en lien avec les ressources nécessaires pour sa fabrication), mais également la probabilité importante qu’il finisse en déchet. Sauf éventuellement s’il est recyclé, ce qui est loin d’être le cas de tous les plastiques, par exemple.
Cela dit, un emballage a aussi une fonction de protection pour certains aliments et peut –quand le produit est conservé sous atmosphère modifiée, par exemple–en prolonger la durée de conservation. Donc, évaluons son utilité.
Conseil
Du vrac, oui, et notamment si cela vous permet de n’acheter que la quantité dont vous avez besoin. pour éviter le gaspillage. Mais alors en utilisant des contenants réutilisables bien nettoyés et adaptés à un usage alimentaire.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
Entre les pertes en cours de production, et de transformation, le calibrage des produits mis à la vente et bien sûr, le gaspillage à la maison, les experts calculent qu’un tiers de la production alimentaire mondiale est perdue ou jetée. Un tiers !
En Belgique, on estime que de 15 à 23 kg de nourriture sont jetés, par an et par personne. Soit une perte de 300 € environ/personne.
Nos conseils
Acheter en vrac permet de se limiter aux quantités désirées. Lorsque vous vous servez vous-même, manipulez les fruits et légumes avec précaution pour éviter qu’ils s’abîment et ne doivent être éliminés.
Aller plusieurs fois par semaine au magasin au lieu de faire toutes les courses en une fois permet d’éviter d’acheter des aliments que vous n’aurez l’occasion ni de cuisiner ni de manger.
Vous éviterez ainsi que vos aliments se détériorent et finissent à la poubelle. Toutes les zones d’un frigo ne sont pas à la même température. Les frigos « no frost » maintiennent mieux une température stable partout, mais séparez-y malgré tout les aliments préparés et les aliments crus.
Certains aliments ayant dépassé la date de durabilité minimale peuvent encore être consommés parfois longtemps après, en fonction du type d’aliments.
- La date de durabilité minimale (DDM) : les aliments peuvent encore être consommés après la date indiquée à condition d’être conservé dans de bonnes conditions, dans un emballage intact. Observez également l’aspect et l’odeur. Ce sont de bons indicateurs.
- La date limite de consommation (DLC) : l’aliment ne peut plus être consommé après la date indiquée.
Vous trouverez des informations complètes dans notre dossier Comment bien conserver vos aliments.
Ou encore vous référer à l’article Périmé ? Attendez avant de jeter, donnant des exemples concrets de produits qui peuvent encore – ou pas du tout – être consommé après la date indiquée sur l’emballage.
Si vous avez des excès de légumes, congelez-les au plus vite. Faites-les blanchir pendant 2 minutes puis congelez-les dans des boîtes bien fermées ou dans des sachets de congélation sur lesquels vous indiquez le contenu et la date. Vous pouvez aussi directement cuisiner en portions doubles et en congeler la moitié pour plus tard.
Vous avez l’habitude de jeter 1/3 du pain que vous achetez ? Congelez-en une partie dès l’achat, par exemple en portions de 4 ou 6 ranches et dégelez chaque jour ce dont vous avez besoin.
Tenez une liste à jour du contenu de votre congélateur
Congeler, c’est bien, mais si c’est pour que les aliments y restent des années et ne soient plus consommables, le gain est perdu. Consommez en priorité ce qui s’y trouve depuis le plus longtemps. Ne dégelez jamais les aliments à température ambiante, mais plutôt au frigo.
Accommoder les restes, mais aussi les fanes de légumes . Quelques ingrédients frais suffisent souvent pour transformer facilement la plupart des restes en un nouveau repas (quiche, soupe, pâtes, wok...). Utilisez, par exemple, votre vieux pain pour faire du pudding au pain, des croque-monsieur, du pain perdu, des croûtons…
Vous trouverez sur internet, quantité de sites proposant des recettes pour minimiser le gaspillage alimentaire et accommoder les restes.
Faites des soupes et des smoothies
Ne rejetez pas systématiquement les fruits ou légumes de votre frigo avec un petit défaut ou dont la fraîcheur n’est plus optimale. Les soupes sont une excellente façon de mélanger les restes de légumes et ceux qui sont un peu défraîchis. Quant aux smoothies, ils permettent d’utiliser tous les fruits. Vous pouvez, par exemple, laver et couper les fruits un peu abîmés en morceau pour ensuite les congeler. Ils vous serviront à préparer de délicieux smoothies toute l’année.
Donnez une nouvelle vie aux aliments défraîchis
Des croûtons pour la soupe ou du pain perdu avec du pain sec, de la soupe ou de la purée avec des légumes flétris, de la salade ou de la marmelade de fruits avec de vieux fruits, le nettoyage d’un évier avec un demi-citron usagé, etc.
Plus d’info
Dans ce dossier très complet, vous retrouverez une foule d’information sur le gaspillage alimentaire et comment l’éviter.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels
Difficile, quand on a un produit en main de savoir exactement ce qu’un label implique et dans quelle mesure il est fiable. "Bio", "Respectueux de l’environnement", "Soucieux du bien-être animal" et "Éthique", "Drapeau belge"... Auxquels se fier ?
Conseil
Tous les labels ne se valent effectivement pas. Nous en avons analysé une série : provenance et qualité, bio, environnement, éthique, pèche ou encore bien-être animal dans notre dossier sur les labels alimentaires.
10 conseils pour réduire votre empreinte carbone par l'alimentation
- Mangez moins de viande et de fromage
- Mangez plus de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses
- Privilégiez les produits locaux
- Respectez les saisons
- Préférez les produits frais
- Mangez bio ou raisonné
- Limitez les produits transformés
- Achetez en vrac
- Limitez le gaspilage
- Repérez les bons labels