Quid de votre assurance hospitalisation lors de votre départ à la retraite

En payant votre assurance hospitalisation, votre employeur vous fait un joli cadeau. Mais qu’en est-il à l’approche de la pension ? Pour commencer, votre employeur est tenu de vous informer au plus tard dans les 30 jours après votre départ à la retraite quant à la possibilité de souscrire un nouveau contrat individuel auprès de l’assureur collectif. Mordre à l’hameçon ou pas ?
Voici en quelques mots ce que nous vous recommandons étape par étape.
- Faites savoir à cet assureur que cela vous intéresse. Vous avez 30 jours pour ce faire, mais vous pouvez demander 30 jours supplémentaires.
- Dans les 15 jours qui suivent votre réponse, l’assureur doit vous faire parvenir une proposition concrète.
- Comparez avec ce que vous pouvez obtenir ailleurs. Demandez-vous d’abord si vous souhaitez pouvoir choisir une chambre individuelle sans qu’il y ait pour cela de nécessité médicale ou si vous voulez éventuellement être admis dans un hôpital bruxellois (cher) et quelle franchise êtes-vous prêt à prendre en charge. Surfez ensuite sur notre Comparateur d’assurances hospitalisation.
- Sachez qu’il est parfois plus avantageux de faire courir le nouveau contrat peu avant votre 65ième anniversaire.
- Au cours de votre carrière, vous avez payé une « prime d’attente » sur une base volontaire pour une assurance hospitalisation ? Dans ce cas, lors de votre passage à un contrat individuel à l’âge de la retraite, vous aurez à payer moins que la normale; concrètement, vous paierez la même prime que celle qui est réclamée à une personne qui a l’âge que vous aviez lorsque vous avez payé la prime d’attente pour la première fois. Si, au final, vous ne choisissez pas l’assureur que vous avez préfinancé, vous perdrez tout ce que vous aviez déjà payé; du moins, la plupart des assureurs appliquent ce principe-là.
- Réfléchissez-y à deux fois. Une fois votre choix établi, certaines options ne sont plus possibles. Et plus vous êtes âgé, plus il vous sera difficile d’encore changer.
- Si la proposition de l’assureur collectif pour un contrat individuel vous semble être le meilleur choix, acceptez-le dans ce cas dans les 30 jours. Dans ce cas, la couverture est d’application à partir du moment où la protection de l’assurance collective a cessé, donc si nécessaire avec effet rétroactif. Attention : conclure ce nouveau contrat n’est pas la même chose que de rester affilié dans le cadre l’assurance collective.
Quelle que soit la formule choisie, vous devez vous rendre compte que la prime initiale va augmenter avec les années. En fonction de votre choix lors de votre départ à la retraite, vous êtes cependant un peu mieux loti dans un cas que dans l’autre.
C’est le législateur qui détermine l’évolution de la prime d’un contrat individuel au fil du temps. L’assureur peut l’indexer une fois par an. Une augmentation pour une autre raison n’est possible que si la Banque Nationale de Belgique (BNB) accepte cette raison comme exceptionnelle, ce qui peut malheureusement arriver.
Il n’est pas interdit de conclure des accords d’entrée de jeu au sujet d’autres majorations de prime à des âges déterminés.
Si vous êtes resté affilié auprès de l’assurance collective, vous courez également le risque de vous voir imposer des sauts de prime d’entrée de jeu. Mais bien pire encore, l’assureur et l’ex-employeur sont totalement libres de décider par après de revoir la prime à la hausse, sans la moindre limitation légale. Il n’est pas rare que des pensionnés plus âgés ne puissent pas faire face à de fortes augmentations de primes. C’est la raison pour laquelle nous vous déconseillons de rester dans l’assurance collective.
En payant votre assurance hospitalisation, votre employeur vous fait un joli cadeau. Mais qu’en est-il à l’approche de la pension ? Pour commencer, votre employeur est tenu de vous informer au plus tard dans les 30 jours après votre départ à la retraite quant à la possibilité de souscrire un nouveau contrat individuel auprès de l’assureur collectif. Mordre à l’hameçon ou pas ?
Voici en quelques mots ce que nous vous recommandons étape par étape.
- Faites savoir à cet assureur que cela vous intéresse. Vous avez 30 jours pour ce faire, mais vous pouvez demander 30 jours supplémentaires.
- Dans les 15 jours qui suivent votre réponse, l’assureur doit vous faire parvenir une proposition concrète.
- Comparez avec ce que vous pouvez obtenir ailleurs. Demandez-vous d’abord si vous souhaitez pouvoir choisir une chambre individuelle sans qu’il y ait pour cela de nécessité médicale ou si vous voulez éventuellement être admis dans un hôpital bruxellois (cher) et quelle franchise êtes-vous prêt à prendre en charge. Surfez ensuite sur notre Comparateur d’assurances hospitalisation.
- Sachez qu’il est parfois plus avantageux de faire courir le nouveau contrat peu avant votre 65ième anniversaire.
- Au cours de votre carrière, vous avez payé une « prime d’attente » sur une base volontaire pour une assurance hospitalisation ? Dans ce cas, lors de votre passage à un contrat individuel à l’âge de la retraite, vous aurez à payer moins que la normale; concrètement, vous paierez la même prime que celle qui est réclamée à une personne qui a l’âge que vous aviez lorsque vous avez payé la prime d’attente pour la première fois. Si, au final, vous ne choisissez pas l’assureur que vous avez préfinancé, vous perdrez tout ce que vous aviez déjà payé; du moins, la plupart des assureurs appliquent ce principe-là.
- Réfléchissez-y à deux fois. Une fois votre choix établi, certaines options ne sont plus possibles. Et plus vous êtes âgé, plus il vous sera difficile d’encore changer.
- Si la proposition de l’assureur collectif pour un contrat individuel vous semble être le meilleur choix, acceptez-le dans ce cas dans les 30 jours. Dans ce cas, la couverture est d’application à partir du moment où la protection de l’assurance collective a cessé, donc si nécessaire avec effet rétroactif. Attention : conclure ce nouveau contrat n’est pas la même chose que de rester affilié dans le cadre l’assurance collective.
Quelle que soit la formule choisie, vous devez vous rendre compte que la prime initiale va augmenter avec les années. En fonction de votre choix lors de votre départ à la retraite, vous êtes cependant un peu mieux loti dans un cas que dans l’autre.
C’est le législateur qui détermine l’évolution de la prime d’un contrat individuel au fil du temps. L’assureur peut l’indexer une fois par an. Une augmentation pour une autre raison n’est possible que si la Banque Nationale de Belgique (BNB) accepte cette raison comme exceptionnelle, ce qui peut malheureusement arriver.
Il n’est pas interdit de conclure des accords d’entrée de jeu au sujet d’autres majorations de prime à des âges déterminés.
Si vous êtes resté affilié auprès de l’assurance collective, vous courez également le risque de vous voir imposer des sauts de prime d’entrée de jeu. Mais bien pire encore, l’assureur et l’ex-employeur sont totalement libres de décider par après de revoir la prime à la hausse, sans la moindre limitation légale. Il n’est pas rare que des pensionnés plus âgés ne puissent pas faire face à de fortes augmentations de primes. C’est la raison pour laquelle nous vous déconseillons de rester dans l’assurance collective.
Lorsque l’âge de la retraite approche, trois options s’offrent à vous en matière d’assurance hospitalisation.
Option 1. Conclure un nouveau contrat auprès de l’assureur collectif
L’assureur est obligé de vous laisser la possibilité de rester assuré chez lui, mais sur base individuelle. Une condition : vous étiez déjà affilié à une assurance hospitalisation depuis deux ans sans interruption avant votre départ en pension.
Il vous proposera alors un nouveau contrat dont la couverture devra au minimum être “similaire”. Ce sera le cas si rien ne change en matière de choix de la chambre (individuelle ou commune), de formule de remboursement (intervention dans les frais réels ou sur la base du remboursement INAMI) et de règles du jeu pour les frais ambulatoires avant et après une hospitalisation et les frais ambulatoires à la suite d’une maladie grave (remboursés ou non).
Vous bénéficierez alors le plus souvent d’un contrat de grande qualité, et ceci pour le reste de vos jours car l’assureur ne pourra en principe pas le résilier. Mais cela aura aussi un certain prix. La prime sera ainsi aussi élevée que pour une personne de votre âge qui conclurait à ce moment-là le même contrat comme nouveau client auprès de cet assureur.
Si vous avez contracté l’une ou l’autre maladie grave depuis que vous êtes affilié auprès de cet assureur (comme un diabète non traité ou un important surpoids), il ne pourra pas utiliser cela comme argument pour limiter la couverture ou vous faire payer plus.
Option 2. Rester dans l’assurance collective
Certains contrats de groupe précisent parfois que vous pouvez tout simplement rester affilié. En principe, la couverture reste inchangée, même si vous avez déjà une maladie grave.
En matière de prime, vous serez le plus souvent sur du velours puisque vous ne devrez souvent payer qu’une fraction de la prime que vous devriez normalement payer pour un contrat individuel avec une couverture similaire.
Comme vous resterez dans le contrat collectif, il ne sera pas question de protection à vie. Si votre ex-employeur fait faillite ou met fin à l’assurance collective, vous vous retrouverez sans assurance hospitalisation. C’est une raison de plus pour laquelle nous vous déconseillons de rester dans l’assurance collective.
Option 3. Passer à un autre assureur
Vous pourrez aussi vous adresser à un autre assureur pour un contrat individuel. L’offre est large, tant du côté des assureurs privés que des mutuelles.Il y aura de fortes chances que vous deviez compléter un questionnaire médical (avant éventuellement un examen médical). Et s’il apparaît que vous avez déjà une maladie grave, vous risquez de devoir payer un supplément, ou de bénéficier d’une couverture plus limitée (par ex. pas de remboursement des suppléments pour chambre individuelle ou pas de couverture en cas d’hospitalisation pour cette maladie). L’assurance pourra même, dans les cas extrêmes, vous être refusée.Un refus que vous ne risquez pas auprès des Mutualités Socialistes du Brabant puisqu’elles ne font pas compléter de questionnaire. Tout ce qui pourra vous arriver dans le cadre d’une maladie existante, c’est une assurance limitée les trois premières années.
Et tant que vous n’aurez pas 65 ans, tout refus d’assurance pour cause de maladie chronique ou de handicap est interdit.
Notre comparateur assurance hospitalisation compare les contrats individuels. Nous y indiquons les contrats globalement de bonne qualité, tant d’un point de vue technique que sur la base de nos enquêtes de satisfaction des clients. Nous avons non seulement analysé la couverture en cas d’hospitalisation, mais aussi pour les soins ambulatoires avant et après une hospitalisation et à la suite d’une maladie grave. Notre comparateur ne reprend pas certains assureurs collectifs comme Allianz et AXA dans la mesure où ils ne vendent plus de contrats individuels au grand public.
Vous y trouverez certainement un contrat plus intéressant si vous vous contentez d’une couverture valable uniquement pour une chambre à deux ou plusieurs lits. Plusieurs contrats des mutuelles présentent un bon rapport qualité-prix.
Mais la prime indiquée est bien sûr une prime de base. Et s’il apparaît que vous avez déjà une maladie grave, vous risquez finalement de payer plus auprès d’un assureur privé (ou de bénéficier d’une couverture plus limitée). Sur ce plan-là, les mutuelles sont plus intéressantes. Dans la plupart des cas, elles refuseront seulement de rembourser les suppléments en chambre individuelle pendant cinq ans maximum. Si vous passez à une mutuelle, vous devrez aussi vous y affilier pour l’assurance-maladie obligatoire.