Investir via Crowdfunding : prudence !

Le financement participatif (ou crowdfunding) peut prendre la forme de dons, mais aussi de prêts ou de financement en capital. Le risque de perdre votre mise peut être plus ou moins élevé. Avant d’investir votre argent dans un projet via le crowdfunding, réfléchissez bien et posez-vous les bonnes questions.
Petits ruisseaux, grandes rivières
Le principe du financement participatif ou "crowdfunding" (crowd = foule) est simple : permettre à une personne ou une entreprise de récolter de l’argent pour un projet en faisant appel à ses proches, ses relations, toute personne ou société intéressée. Chacun apporte sa contribution plus ou moins importante, et ces petits ruisseaux peuvent faire les grandes rivières.
De nos jours, cette mise en contact des porteurs de projet avec les contributeurs, ainsi que les transferts d’argent, s’effectue le plus souvent via internet, par l’intermédiaire de plateformes spécialisées.
Don, prêt ou investissement
Il existe trois variantes principales de ce système : les dons (avec ou sans contrepartie), les prêts (avec ou sans intérêt) et, plus risqué, le financement en capital. Face au créateur d’un projet, nécessitant des fonds, l’on retrouvera donc, selon le cas, des donateurs (ou sponsors), des prêteurs ou des investisseurs.
Difficile de chiffrer précisément l’importance du crowdfunding en Belgique, mais il est indéniable qu’il se développe et que les plateformes se multiplient.
Dans la section suivante de ce dossier, nous donnons une série de conseils à ceux qui seraient tentés d’ investir dans un projet par le biais d’une plateforme de crowdfunding.
Le principe du financement participatif ou "crowdfunding" (crowd = foule) est simple : permettre à une personne ou une entreprise de récolter de l’argent pour un projet en faisant appel à ses proches, ses relations, toute personne ou société intéressée. Chacun apporte sa contribution plus ou moins importante, et ces petits ruisseaux peuvent faire les grandes rivières.
De nos jours, cette mise en contact des porteurs de projet avec les contributeurs, ainsi que les transferts d’argent, s’effectue le plus souvent via internet, par l’intermédiaire de plateformes spécialisées.
Don, prêt ou investissement
Il existe trois variantes principales de ce système : les dons (avec ou sans contrepartie), les prêts (avec ou sans intérêt) et, plus risqué, le financement en capital. Face au créateur d’un projet, nécessitant des fonds, l’on retrouvera donc, selon le cas, des donateurs (ou sponsors), des prêteurs ou des investisseurs.
Difficile de chiffrer précisément l’importance du crowdfunding en Belgique, mais il est indéniable qu’il se développe et que les plateformes se multiplient.
Dans la section suivante de ce dossier, nous donnons une série de conseils à ceux qui seraient tentés d’ investir dans un projet par le biais d’une plateforme de crowdfunding.
- Comme pour tout investissement, vous devez vous poser un minimum de questions au préalable : ai-je suffisamment d’épargne de précaution immédiatement mobilisable en cas de besoin ? Aurai-je les liquidités pour les grosses dépenses prévues dans les prochaines années ? S’agissant d’investissement particulièrement risqué, même pour les prêts, suis-je prêt à perdre la somme investie ? Pendant combien de temps, au maximum, mon argent est-il bloqué ? Est-il possible de se désengager et, si oui, à partir de quand ?
- La diversification est un maître-mot en matière d’investissement. Répartir les risques permet de les réduire tout en maintenant le rendement. Ceci dit, le plafond de 1 000 € par projet (généralement appliqué en Belgique) évite d’être trop investi dans un seul projet.
- Investir via une plateforme sérieuse permet normalement d’éviter les escroqueries, les projets bidon ou trop mal ficelés. Privilégiez donc les plateformes qui effectuent une "due diligence", c’est-à-dire qui opèrent une sélection et un contrôle des projets qu’elles présentent. Vérifiez sur leur site la description de leur fonctionnement. Elles veillent normalement à ce que des informations complètes et sérieuses soient fournies.
- Essayez de détecter les escroqueries : quelle est l’entreprise qui fait appel au public ? Qui sont ses actionnaires et ses dirigeants ? Quelles garanties de sérieux présentent-ils ?
- Qu’il s’agisse d’un prêt ou d’un investissement du type action, prenez le temps de vous informer et de comprendre les risques du projet et comment ses promoteurs envisagent d’y faire face. Quel est le niveau d’expérience des promoteurs du projet ? D’autres investisseurs (business angels par exemple) font-ils confiance à ce projet ?
- Vérifiez également si les risques sont correctement rémunérés. Ce ne serait par exemple pas le cas si le montant investi est entièrement soumis au risque d’échec du projet, tandis que la participation aux bénéfices serait, elle, plafonnée à un rendement correspondant à celui d’un prêt.
- Ne vous laissez pas guider par votre affinité avec un projet ou la manière séduisante avec laquelle il est présenté. Le sort de votre prêt ou investissement dépend en effet grandement de la réussite du projet choisi. Et malheureusement celle-ci n'est pas toujours au rendez-vous. Il est donc important de pouvoir évaluer les risques d’échec et les chances de succès pour ne pas aller au casse-pipe ! Et ce n’est pas facile.