Voici que faire si vous avez du mal à rembourser votre emprunt hypothécaire

Perte d’emploi, séparation ou maladie : ces accidents de la vie peuvent compliquer, voire rendre impossible le paiement des mensualités. Et obliger, dans le pire des cas, à vendre l'habitation. Que faire pour éviter d’en arriver là ?
Ceux qui ont eu des difficultés à rembourser leur prêt hypothécaire à cause de la crise ont pu demander un report de remboursement pendant un certain temps. Il n'est toutefois plus possible d'en faire la demande aujourd'hui, puisqu'il fallait le faire avant fin mars 2021.
Il existe néanmoins encore des solutions.
Si vous êtes concerné, nous vous recommandons de prendre contact le plus rapidement possible avec votre banque. Pour éviter des intérêts de retard, voire une inscription dans le volet négatif contenant les défauts de paiement de la Centrale des crédits aux particuliers.
Suspension temporaire de remboursement
Si vos soucis financiers sont passagers, une suspension temporaire du remboursement du capital (vous ne remboursez que les intérêts pendant cette période) est envisageable. Précisions importantes : vous ne pourrez bénéficier de cette suspension qu’un certain nombre de fois (deux par exemple) au cours du crédit; et sa durée est souvent limitée, par exemple à 6 mois.
Si les soucis perdurent, vous pouvez diminuer le montant des mensualités grâce à un allongement de la durée du prêt. Soit via une modification du prêt existant, soit via la conclusion d’un nouveau prêt (refinancement).
"Nous déplorons que, dans certaines banques, la première formule soit moins souvent proposée que la seconde", indique Yves Evenepoel, notre expert prêts hypothécaires. "Mais le refinancement leur permet de compter plus de frais..."
Notons que sans refinancement, l’allongement est souvent limité, par exemple à 5 ans, et il n’est parfois possible que pour les prêts à taux variable.
Pour plus de détails, nous vous renvoyons vers notre article dans Budget&Droits 270 de mai-juin 2020.
Demandez une simulation
En tout état de cause, ne signez rien trop vite. Demandez, pour chaque piste de solution qui vous est soumise, une simulation écrite où figure la nouvelle mensualité incorporant les différents frais (indemnité de remploi, frais de dossier, de notaire…).
A ceux qui n’ont encore pas de prêt mais envisagent d’en contracter un, nous rappelons l’existence de notre comparateur prêts hypothécaires qui permet de débusquer les meilleures offres.
Vers le comparateur prêts hypothécaires