Clubs de fitness Toujours trop de plaintes, des infractions et des clauses abusives
Début de l’année, le temps des grandes résolutions : s’inscrire à une salle de sport en fait peut-être partie. Mais prudence, ne signez pas n’importe quoi. Après avoir analysé les conditions contractuelles d’une dizaine de centres de fitness, Test Achats demande à la Ministre de la Protection des Consommateurs, N. Muylle, de rendre le code de conduite de 2016 plus contraignant et de l’assortir de plus de contrôles et de sanctions. Les lacunes sont encore trop présentes et les plaintes s’accumulent, près de 300 chez Test Achats entre début 2018 et octobre 2019 : refus de résiliation, reconduction tacite abusive, changement intempestif de conditions en cours de contrat, etc.
Une dizaine de contrats analysés par Test Achats
Il ressort de notre analyse que les vendeurs et vendeuses des abonnements fitness font souvent des belles promesses au moment de la conclusion du contrat, mais que l’information donnée au consommateur est peu claire et que de nombreuses clauses demeurent en réalité problématiques. Les problèmes rencontrés vont de la transparence au sujet des prix, jusqu’à la possibilité de résilier son abonnement en cas de maladie.
Plus de 300 plaintes chez Test Achats entre 2018 et 2019
Malgré l’existence d’un code de conduite spécifique, outre l’analyse juridique des contrats réalisée par Test Achats, c’est le nombre de plaintes qui interpelle également l’organisation. Ces plaintes visent des cas de refus de résiliation, même sur base d’un certificat medical en bonne et due forme, mais aussi des modifications des conditions en cours de route (heures d’accès, prix de certaines prestations, ...). On notera aussi de nombreux tracas ou obstacles pour “geler” l’abonnement pour des raisons médicales ou pour un séjour prolongé à l’étranger.
Test Achats demande à la Ministre de renforcer le code de conduite du secteur
Il va de soi que les plaintes et infractions connues et répertoriées par Test Achats peuvent être encadrées et sanctionnées par la législation relative au droit économique. Mais, en l’espèce, en 2016, un code de conduite a été élaboré de manière spécifique. Malheureusement, trop peu d’adhérents, trop peu d’information sur son existence, trop peu de contrôles, trop peu de sanctions, ... Test Achats demande à l’actuelle ministre de la protection des consommateurs d’y remédier car la situation est loin d’être brillante.
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