L’inflation alimentaire du panier de Testachats diminue mais reste importante

Une inflation frôlant les 4%
Cela fait plus de 3 ans que Testachats suit le prix de plus de 3000 produits dans 7 chaînes de supermarchés (Albert Heijn, Carrefour, Colruyt, Cora, Delhaize, Aldi et Lidl) et calcule l’inflation sur ce panier.Bonne nouvelle, après 6 mois de hausses consécutives, celle-ci diminue pour le 3e mois consécutif. Elle demeure néanmoins élevée et atteint à 3,99 % au mois de septembre. Pour rappel, l’inflation était encore sous la barre des 3% en décembre dernier (2,81%).
Des produits en hausse
Les catégories de produits ayant le plus augmenté sont la viande (+11%), et en particulier la viande bovine (+17%) et les produits d’épicerie (+6%).
Quand on regarde le top 10 des produits ayant le plus augmenté on retrouve sans surprise les produits contenant du chocolat dans les plus fortes hausses : le chocolat au lait (+33%), le chocolat noir (+29%) et les biscuits au chocolat (+23%). On y retrouve toujours également le café en pads (+28%) ou moulu (+19%). Mais également la viande de bœuf : l’entrecôte (+22%), l’américain non-préparé (+19%) et le ragoût de bœuf (+15%).
Le panier de Testachats est toujours 32% plus cher qu’en janvier 2022, mois durant lequel l’inflation a dépassé les 2% pour la première fois. Le chocolat noir a augmenté de 87% depuis janvier 2022, l’huile d’olive de 67%, le chocolat au lait de 66%, la moutarde et les biscuits au chocolat de 65%.
Des produits en baisse
Certaines catégories de produits voient leur prix stagner voire légèrement baisser : les légumes (-2%), les produits de soins personnels (-0,3%) et la catégorie de produits « pâtes, riz et farine » (-1%).
Quant aux produits, ce sont les choux-fleurs (-10%), le dentifrice (-6%), les spaghetti (-6%), les carottes (-6%) et les champignons (-6%) qui ont le plus baissé en un an.
Une pression toujours ressentie par les consommateurs
Si l’inflation alimentaire semble amorcer une lente décrue, la pression sur le portefeuille des consommateurs reste bien réelle. Comme le souligne la Banque centrale européenne, les prix alimentaires dans la zone euro sont aujourd’hui en moyenne un tiers plus élevés qu’avant la pandémie, et l’inflation alimentaire dépasse toujours celle des autres catégories de dépenses. Cette réalité touche particulièrement les ménages les plus vulnérables, pour qui l’alimentation représente une part importante du budget. La baisse actuelle, bien que bienvenue, ne compense pas encore les fortes hausses cumulées des dernières années.
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