Le prix des poires a augmenté de 26 %, selon le panier de Testachats sur l'inflation dans les supermarchés
Les poires Conférence hors de prix
La saison 2024 a été mauvaise pour les poires en raison des mauvaises récoltes, et cela se ressent maintenant dans les supermarchés. En un an, le prix moyen d’un kilo de poires est passé de 2,37 euros à 2,83 euros, augmentant de 26 % par rapport à l'année dernière.
Les poires ne sont pas les seuls fruits touchés par cette tendance : les pommes Granny Smith et les raisins sans pépins coûtent par exemple 12% plus chers que l’année passée. En moyenne, les fruits ont connu une inflation de 5,4 % par rapport à novembre 2023.
Le chocolat et l'huile d'olive : des prix élevés depuis longtemps
D’autres produits continuent de peser sur le budget des ménages : le chocolat noir est particulièrement cher depuis plusieurs mois. Actuellement, 100 grammes coûtent environ 1,50 euro, contre 1,15 euro l'année dernière et 1,03 euro en janvier 2022 .
C’est également le cas de l’huile d’olive : le prix moyen d’un litre d’huile d’olive se rapproche désormais de 13 euros, contre 8,94 euros en janvier 2022.

Quelques bonnes nouvelles
Certains produits affichent tout de même un prix en baisse. C’est le cas pour les pignons de pin, dont le prix a enfin baissé, jusqu’à coûter moins cher aujourd'hui qu'avant l'inflation. En novembre 2024, les 100 grammes coûtent environ 5,56 euros, contre 5,67 euros en janvier 2022.
Également, les lingettes humides ont vu leur prix diminuer : une boîte de 80 pièces coûte désormais 1,45 euro, contre 1,65 euro en janvier.
Près de trois ans d’inflation alimentaire
« Avec une inflation alimentaire atteignant 3,23 % en novembre 2024, la hausse des prix continue de s’installer. Elle n'a pas cessé de progresser depuis juin 2024, et, depuis janvier 2022, elle n’est jamais descendue sous la barre des 2 %, l'objectif fixé pour l’inflation générale. Cette tendance a un impact direct sur les consommateur.ices : remplir un caddie coûte aujourd’hui 28 % de plus qu'en janvier 2022 », explique Julie Frère, porte-parole de Testachats.
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