Les autotests COVID-19
Les autotests diagnostiques permettent de vérifier si certaines protéines du coronavirus (SARS-CoV-2) sont présentes dans le mucus de votre nez et donc si vous êtes actuellement infecté par le virus. À ne pas confondre avec les autotests sérologiques, qui vérifient si des anticorps contre le SARS-CoV-2 sont présents dans votre sang, donc si vous avez été infecté par le virus par le passé.
Quel peut être l'intérêt d'un autotest?
Un autotest est plus rapide et plus facile que de se rendre dans un centre de dépistage ou dans une pharmacie. Aucune intervention d’un professionnel de la santé n’est nécessaire. Vous pouvez le faire vous-même, n’importe où et vous avez le résultat après environ 15 minutes. Nul besoin d’attendre les résultats de l’analyse du laboratoire.
Un autotest peut être utile pour pouvoir soi-même détecter une éventuelle infection à un stade précoce. Les centres de dépistages sont actuellement débordés de demandes. Vous pouvez donc déjà effectuer un autotest en attendant un rendez-vous dans un centre de test ou chez un pharmacien. S’il est positif, le risque est élevé que vous soyez effectivement contaminé et vous pouvez ainsi immédiatement respecter strictement les règles d’isolement. Cela dit, un autotest ne remplace pas un test PCR ou un test antigénique pratiqué dans un centre de test ou en pharmacie !
Depuis le 1er décembre, les personnes vaccinées ayant eu un contact à haut risque peuvent utiliser un autotest à partir du 4ème jour après le contact à haut risque, en attendant le résultat de leur test PCR. Un autotest quotidien négatif est nécessaire pour pouvoir arrêter leur quarantaine jusqu'à ce que le résultat négatif du test PCR soit connu.
Un autotest peut également être utile comme ligne de défense supplémentaire, pour détecter une infection chez une personne ne présentant pas de symptômes : par exemple, avant l’entrée dans un dancing ou une discothèque, avant d’entrer en contact avec des personnes vulnérables (pour une visite chez des grands-parents, par exemple).
Quel peut être l'inconvénient d'un autotest ?
Le principal risque d'un autodiagnostic réside dans le comportement de la personne qui le réalise après le résultat (positif ou négatif). Un test négatif n'exclut pas totalement une infection : on appelle ça un "faux négatif".
Les autotests sont moins fiables que les tests PCR, outre le risque que vous ne fassiez pas le test correctement.
Un test négatif peut donner un faux sentiment de sécurité, ce qui peut entraîner une diminution de la vigilance par rapport aux autres modes de précaution (masques buccaux, distance, etc.), et donc augmenter le risque d'infecter d'autres personnes. Le risque de faux négatif augmente avec la quantité de virus en circulation, comme c’est le cas dans cette quatrième vague.
À l'inverse, il existe également un risque de tests dits "faux positifs", c'est-à-dire positifs alors que vous n’êtes pas réellement infecté. Vous devrez alors vous mettre en isolement jusqu’au moment où vous aurez obtenu les résultats d’un test PCR, soit plusieurs jours alors que ce n’était pas nécessaire. Si cela se reproduit, il se peut qu’après un nouvel autotest positif, vous ne respectiez pas (ou plus) l’isolement. Conséquence : on obtient l'inverse de l'effet escompté. Cela dit, plus le virus circule, comme c’est le cas dans cette quatrième vague, plus le risque de faux positif diminue.
Enfin, il est aussi possible qu'après un résultat positif à un autotest, vous ne soyez plus testé dans un centre de test, ce qui signifie que la recherche des contacts ne sera pas lancée et que le gouvernement aura moins d'informations sur le nombre d'infections.
Étape 1 : comment prélever l'échantillon ?
Effectuez le test à une température comprise entre 15 et 30°C. Laissez le matériau dont vous avez besoin pour le test atteindre cette température avant de commencer le test. Ne laissez pas ce test sur le rebord d’une fenêtre au soleil ou à l’extérieur dans le froid glacial : les résultats risquent de ne pas être corrects.
L’autotest est fourni avec un écouvillon (une sorte de long coton-tige) stérile. C’est avec lui que vous devez prélever un échantillon de muqueuse nasale. Vous devez insérer l’écouvillon de plusieurs centimètres dans votre narine, le faire tourner plusieurs fois pour qu’il soit bien en contact avec les parois de votre nez, puis le retirer délicatement. Faites de même (avec le même écouvillon), dans votre autre narine.

Source: Notice d'information du test antigénique Beijing Hotgen Biotech Coronavirus
Les écouvillons nasopharyngés (pour le nez et la gorge), qui s’insèrent profondément dans le nez et dans la gorge, ne sont pas autorisés pour les autotests dans notre pays.
Attention, les instructions précises peuvent varier en fonction des tests, lisez donc attentivement la notice avant toute utilisation !
Étape 2 : comment réaliser le test ?
Insérez l'écouvillon dans le tube contenant le liquide spécifique, tournez l’écouvillon plusieurs fois dans le tube et laissez-le reposer un moment. Cela va permettre aux cellules du mucus nasal de se détacher de l'écouvillon et aux protéines (virales) de se libérer à leur tour des cellules.

Source: Roche
Appliquez ensuite quelques gouttes du liquide de ce tube sur l'espèce de cassette (la bandelette-test comparable à un test de grossesse). Le résultat sera lisible dans le quart d’heure.

Source: Roche
Étape 3 : comment lire le résultat ?
L’autotest de diagnostic vérifie si une protéine spécifique du coronavirus (SARS-CoV-2) est présente dans le mucus du nez ou de la gorge. Le résultat est indiqué par la présence (ou l'absence) de deux barrettes de couleur sur la bandelette.

Source: Roche
- Si vous voyez 2 barrettes de couleur, à savoir la barrette de test et la barrette de contrôle, le résultat est positif : vous êtes probablement actuellement porteur du SARS-CoV-2 (même si la bande de test ne change que légèrement de couleur, le test est considéré comme positif). Etant donné le risque que le résultat soit un faux positif, vous devez faire confirmer le résultat dans un centre de test. Pour cela, ne contactez PAS votre médecin, mais demandez un code d’activation pour un test PCR via le centre de contact au 02 214 19 19.
- Si seule la barrette de contrôle est colorée, le résultat est négatif. Cette barrette de contrôle indique que la procédure de test s'est déroulée correctement à partir du moment où le liquide a été appliqué sur la cassette (entre autres, que la quantité d’échantillon prélevée est suffisante). Mais, elle ne renseigne pas si le prélèvement de l’échantillon et l'introduction de l'écouvillon dans le liquide ont été effectués comme il faut. Un test négatif n’établit donc pas avec 100 % de certitude que vous n'êtes pas porteur du SARS-CoV-2. Voici pourquoi sur cette page.
- Si seule la barrette de test est colorée ou aucune des barrettes n’est colorée, cela signifie que le test ne s'est pas bien passé (en raison, par exemple, d’une quantité insuffisante d'échantillon dans la cassette). Vous ne pouvez tirer aucune conclusion de ce résultat et devez répéter le test avec un nouvel écouvillon et une nouvelle cassette.
Attention ! Il y a un temps d’attente recommandé pour la lecture des barrettes, propre à chaque test. Respectez-le scrupuleusement. S’ils sont lus plus tôt ou plus tard, les résultats risquent de ne pas être corrects.
Le risque de faux positifs ou de faux négatifs est plus élevé avec les autotests qu’avec un test PCR. Mais ce risque dépend de la quantité de virus en circulation. Plus le virus circule, comme c’est le cas dans cette quatrième vague, plus le risque de faux négatif est élevé et celui de faux positif faible.
Un risque de faux négatif est également plus élevé chez les personnes ne présentant aucun symptôme. Nous vous expliquons pourquoi dans cette section.
Comment la fiabilité est-elle testée ?
La fiabilité d'un test de diagnostic peut s’exprimer de différentes façons. C'est pourquoi il est important de comprendre d'abord certains termes.
| Infection au SARS-CoV-2 | ||||
| Négatif | Positif | Total | ||
|
Résultat du test |
Négatif | a | b | a+b |
| Positif | c | d | c+d | |
| Total | a+c | b+d | a+b+c+d | |
- Les sujets de la colonne a ne sont pas infectés au SARS-CoV-2 et le résultat de leur test est également négatif. Il s’agit donc de vrais négatifs.
- Les sujets de la colonne b sont infectés au SARS-CoV-2, mais le résultat de leur test est négatif. Ce sont de faux négatifs.
- Les sujets de la colonne d sont infectés au SARS-CoV-2 et le résultat de leur test est également positif. Il s’agit de vrais positifs.
- Les sujets de la colonne c ne sont pas infectés au SARS-CoV-2, mais le résultat de leur test est néanmoins positif. Ce sont de faux positifs.

Source : RIVM
La sensibilité d'un test est la probabilité que ce test donne un résultat positif chez les sujets infectés au SARS-CoV-2 (=d/b+d). Plus la sensibilité est élevée, plus le nombre de faux négatifs est faible.
La spécificité d'un test est la probabilité que ce test donne un résultat négatif chez les sujets non infectés au SARS-CoV-2 (=a/a+c). Plus la spécificité est élevée, plus le nombre de faux positifs est faible.
Quelle est la fiabilité des tests antigéniques ?
Les autotests de diagnostic appartiennent à la catégorie des tests antigéniques rapides. La fiabilité de ces tests est calculée par rapport à celle d'un test PCR, car celui-ci reste le test le plus fiable pour vérifier si une personne est actuellement infectée par le SARS-CoV-2.
Les tests PCR ont une sensibilité et une spécificité élevées. Si un test PCR donne un résultat positif, il y a de fortes chances que vous soyez réellement infecté au SARS-CoV-2. À l'inverse, si le résultat est négatif, la probabilité est grande que vous ne soyez pas porteur du SARS-CoV-2. En raison de leur sensibilité élevée, ces tests sont particulièrement utiles pour exclure l'infection de personnes asymptomatiques (qui ne présentent pas de symptômes), dans le cas par exemple de contacts à haut risque ou d’admission à l’hôpital ou en maison de repos et de soins. Autant de situations on l’on veut surtout empêcher les personnes concernées d'en infecter d’autres à leur insu.
L'inconvénient de cette forte sensibilité est toutefois qu'un test PCR reste très longtemps positif, en moyenne 17 jours après l'infection, alors que la plupart des patients ne sont plus contagieux à ce moment-là. Voilà pourquoi un test PCR négatif n'est pas une condition préalable à la fin de l’isolement dans notre pays. Les patients infectés peuvent sortir d’isolement après 10 jours s'ils n'ont pas eu de fièvre pendant 3 jours et si leurs symptômes se sont nettement améliorés.
Les tests antigéniques (rapides), donc y compris les autotests, sont moins fiables que les tests PCR. Seuls les tests antigéniques qui affichent, selon le fabricant et en comparaison avec les résultats d'un test PCR, une sensibilité d'au moins 90 % et une spécificité de 99 % minimum peuvent être vendus dans notre pays. Par conséquent, les tests antigéniques (rapides) sont moins adaptés pour exclure une infection avec une certitude de 100 %. Ils sont principalement utilisés pour identifier rapidement les personnes infectées et les isoler, par exemple dans les écoles ou les entreprises, afin de prévenir les épidémies. Les patients qui présentent des symptômes de la Covid-19 pendant une période allant jusqu'à 5 jours, ont de fortes chances d'être infectés et de produire suffisamment de particules virales pour être détectées par un test antigénique. Voilà pourquoi ce type de test est indiqué dans leur cas. Depuis le début du mois de novembre 2021, ce test peut également être effectué dans une pharmacie. Les voyageurs à l'arrivée et au retour peuvent également en profiter.
Quelle est la fiabilité des autotests ?
Les autotests de diagnostic sont des tests antigéniques rapides que vous pouvez effectuer et interpréter vous-même. C'est pourquoi, tout comme les tests antigéniques rapides, ils sont généralement moins sensibles qu'un test PCR.
Mais que signifie en pratique un résultat positif ou négatif ?
Que signifie un résultat positif ?
| Un test positif ne signifie pas automatiquement que vous êtes infecté par le SARS-CoV-2. Il peut s'agir d'un vrai ou d'un faux positif. C'est pourquoi il est important qu'un autotest positif soit toujours confirmé par un test PCR positif. Plus le virus circule, plus de risque de faux positif et donc d'isolement diminue. |
La probabilité d'un test faussement positif est déterminée d'une part par la spécificité et d'autre part par la probabilité que les personnes testées soient infectées. La spécificité peut être trouvée dans la notice d'utilisation. Afin de déterminer cette valeur, on a examiné un groupe de personnes testées qui n'étaient pas infectées par le SARS-CoV-2. Cela a été confirmé par un test PCR. Ces personnes ont été soumises simultanément à un test antigénique (rapide) ou à un autotest. Un certain nombre de personnes ont été testées négatives avec le test PCR mais positives avec le test antigénique ou l'autotest. Une spécificité de 99 % signifie que le test antigénique (rapide) ou l'autotest dans un groupe de 100 personnes non infectées donnera 99 résultats négatifs. En d'autres termes, la probabilité d'un résultat faussement positif est alors de 1 sur 100.
Au quotidien cependant, la probabilité d'un faux positif dépend de la quantité de virus en circulation dans la population. La probabilité d'un faux positif diminue plus la quantité de virus en circulation est importante et la probabilité que des personnes soient réellement infectées, comme lors de cette quatrième vague. Ceci est illustré dans l'exemple ci-dessous, pour un test antigénique avec une spécificité de 99% et une sensibilité de 80%. Si le risque d'infection est de 5 %, votre risque de faux positif est d'environ 1 sur 5. Si le risque d'infection est de 1 %, vous avez environ 1 chance sur 2 d'obtenir un faux positif. Si le risque d'infection est d'environ 0,5 %, la probabilité d'un faux positif est même de 2 sur 3.
Exemple de test antigénique avec une sensibilité de 80 % et une spécificité de 99 %.
| Nombre d'infections pour 100 000 personnes |
Probabilité que vous soyez infecté par le SARS-CoV-2 |
| 100 | 7 % |
| 500 | 29 % |
| 1 000 | 45 % |
| 2 000 | 62 % |
| 5 000 | 81 % |
Que signifie un résultat de test négatif ?
| Un test négatif n'exclut pas complètement la possibilité d'une infection par le SARS-CoV-2. Un résultat négatif peut être un vrai négatif ou un faux négatif. Le risque de faux négatif dépend du fait qu'il y ait moins de virus en circulation. Par conséquent, en cas de résultat négatif, il est important de continuer à respecter d'autres mesures de précaution, comme le port d'un masque buccal et le maintien de la distanciation sociale. |
La probabilité d'un test faussement négatif est déterminée par la sensibilité d'une part, et d'autre part par la probabilité que les personnes testées soient infectées. La sensibilité est indiquée dans la notice d'utilisation. Afin de déterminer cette valeur, on a examiné un groupe de personnes testées qui étaient toutes infectées par le SARS-CoV-2. Cela a été confirmé par un test PCR. En même temps, un test antigénique (rapide) ou un autotest a été effectué sur ces personnes. Cependant, ces tests n'ont pas réussi à détecter toutes les personnes infectées. Immédiatement après l'infection, une personne infectée ne produit que quelques particules virales. Cette quantité est insuffisante pour être détectée par un test antigénique ou un autotest, mais suffisante pour être détectée par un test PCR. De même, les personnes infectées depuis longtemps (>10 jours) et qui ne produisent plus suffisamment de particules virales pour infecter d'autres personnes, ne seront probablement pas détectées par un test antigénique ou un autotest, ce qui est un avantage par rapport au test PCR. Une sensibilité de 80 % signifie que le test antigénique (rapide) ou l'autotest dans un tel groupe de toutes les personnes infectées détectera effectivement 4 personnes infectées sur 5. En d'autres termes, la probabilité d'un résultat faussement négatif est de 1 sur 5.
Au quotidien cependant, la probabilité d'un résultat faussement négatif dépend de la quantité de virus circulant dans la population. La probabilité d'un résultat faussement négatif diminue quand le virus circule moins et qu’il y a moins de risques que les personnes soient réellement infectées. En effet, nous devons alors multiplier deux risques : le risque qu'une personne de la population générale soit infectée et le risque que l'autotest ne détecte pas que cette personne est infectée. Si, par exemple, la probabilité d'être infecté dans la population générale est de 1 sur 20 (5%), la probabilité d'un résultat faussement négatif sera d'environ 1 sur 100 (1/20 x 1/5). Si le risque d'infection est de 1 sur 100 (1 %), vous avez environ 1 chance sur 500 d'obtenir un test faussement négatif. Si le risque d'infection est d'environ 1 sur 200 (0,5 %), la probabilité d'un test faussement négatif est d'environ 1 sur 1000. Ces valeurs se retrouvent également dans l'exemple ci-dessous, pour un test antigénique dont la spécificité est de 99 % et la sensibilité de 80 %.
Exemple de test antigénique avec une sensibilité de 80 % et une spécificité de 99 %.
| Nombre d'infections pour 100 000 personnes | Probabilité que vous soyez infecté par le SARS-CoV-2 si le résultat de votre test antigénique est négatif |
| 100 | 99,98 % |
| 500 | 99,9 % |
| 1 000 | 99,8 % |
| 2 000 | 99,6 % |
| 5 000 | 98,6 % |
Remarque : les valeurs ci-dessus ne tiennent pas compte de la possibilité que vous n'effectuiez pas le test correctement. Il s'agit d'un risque supplémentaire de l'autodiagnostic. Contrairement aux tests PCR ou aux tests antigéniques (rapides), aucun professionnel de la santé n'est impliqué. Si vous n'insérez pas correctement l'écouvillon dans votre nez et ne recueillez pas suffisamment de mucus nasal ou si vous n'insérez pas correctement l'écouvillon dans le tube contenant le liquide, le risque de faux négatif est plus élevé. De même, si vous effectuez le test à une température trop élevée ou trop basse, voire si vous attendez trop longtemps avant de lire le résultat, le risque de résultats faux négatifs ou faux positifs augmente.
Les autotests de diagnostic sont vendus dans notre pays depuis le 4 avril 2021. Au départ, ils n’étaient disponibles que dans les pharmacies, mais depuis le 1er juillet 2021, on peut également les acheter dans quelques supermarchés et dans une droguerie. Bien sûr, en supermarché, vous ne recevrez aucune information sur la façon d’utiliser l'autotest, ni sur ce que vous devrez faire en cas de résultat positif ou négatif. Si vous faites votre achat en supermarché, lisez donc attentivement la notice avant de l’utiliser. Ou optez plutôt pour un achat en pharmacie si c’est la première fois que vous effectuez un autotest.
Mieux vaut également vous rendre en pharmacie si vous bénéficiez d’une intervention majorée. Dans ce cas, votre mutuelle vous remboursera la majeure partie du prix d’achat (qui peut aller de 7 à 10 € environ), Si vous achetez deux tests par semaine (au maximum) par membre de votre ménage, vous n’aurez plus à payer (le ticket modérateur) qu’1 € par test. Le prix de ces tests est beaucoup plus bas dans les supermarchés - de 3,5 à 4 € environ - qu'en pharmacie.
Aucun remboursement n’est prévu pour les personnes ne bénéficiant pas de l’intervention majorée.
Sciensano signale que l'autotest peut être utilisé dans les situations suivantes pour les personnes ne présentant pas de symptômes du COVID-19, qu'elles soient entièrement vaccinées ou non :
- Comme geste de courtoisie envers l'entourage ou comme ligne de défense supplémentaire. Supposons, par exemple, que vous vouliez rendre visite à votre grand-mère ou à un voisin ayant besoin d'aide, ou que vous vouliez passer un week-end avec un grand groupe d'amis. Si vous êtes très contagieux, le test l'indiquera et vous pourrez éviter ces contacts afin de protéger les autres. Les autotests peuvent également être utilisés régulièrement par les indépendants pour offrir une protection supplémentaire à leurs clients.
- Pour détecter une éventuelle infection chez vous-même à un stade précoce :
- Après un contact au cours duquel vous craignez d'avoir été infecté. Dans ce cas, mieux vaut effectuer l’autotest 5 jours après ce contact, et en tout cas dans une période de 3 à 7 jours après le contact. Si vous le faites plus tôt, il est possible que vous ne produisiez pas encore assez de particules virales pour qu’elles soient détectées par le test.
- Si vous êtes entièrement vacciné et revenez d'une zone rouge d'un pays de l'UE/Schengen ou d'un pays figurant sur la liste blanche. Vous n’êtes pas obligés de vous faire tester, mais un autotest est recommandé. Il est préférable d'effectuer l'autotest environ 3 à 5 jours après votre retour.
- Si vous avez été entièrement vacciné et que vous avez eu un contact à haut risque, vous devez effectuer un test PCR entre 3 et 6 jours après le contact à haut risque. A partir du 4e jour après le contact à haut risque, vous pouvez utiliser un autotest pour stopper la quarantaine, en attendant le résultat du test PCR. À la condition de pouvoir fournir un test autotest quotidien négatif jusqu'à ce que le résultat négatif du test PCR soit connu. En attendant, vous devez rester prudent, respecter toutes les précautions et limiter vos contacts sociaux pendant la semaine suivante, surtout si vous vivez sous le même toit que la personne infectée. Ceux qui ne sont pas (entièrement) vaccinés, ne peuvent pas utiliser cette option pour sortir plus tôt de la quarantaine.
- Si vous recevez une notification via l'application CoronAlert indiquant que vous avez eu un contact à faible risque.
En outre, depuis le 21 novembre 2021, un autotest est obligatoire dans les discothèques et les dancings où le port d'un masque buccal n'est pas requis. Pour y entrer, vous devrez présenter votre Covid Safe Ticket et effectuer un autotest sur place.
Un autotest ne peut PAS être utilisé en remplacement d'un test PCR ou d'un test antigénique rapide pour les personnes présentant des symptômes de COVID-19, ayant eu un contact à haut risque ou nécessitant un test au retour d'un voyage. Si vous présentez des symptômes de COVID-19, ne contactez PAS votre médecin, mais remplissez l'outil en ligne pour savoir si vous devez subir un test.
Si un tel test s'avère utile, l'outil vous fournira également un code pour faire effectuer un test de dépistage du coronavirus dans un centre de dépistage ou dans une pharmacie de votre quartier. Le gouvernement précise que vous pouvez déjà faire un autotest en attendant un rendez-vous dans un centre de test ou une pharmacie.
Un autotest n'est PAS utile si vous avez eu un test PCR positif il y a moins de 3 mois. Il est possible que le test détecte encore des particules virales provenant de votre précédente infection.
Que faire en cas de résultat positif ou négatif ?
- En cas de résultat positif, vous devez vous faire tester dans un centre de dépistage. Pour cela, ne contactez PAS votre médecin, mais demandez un code d’activation pour un test PCR via le centre de contact au 02 214 19 19. Il y a deux raisons à cela. Tout d'abord, pour exclure un faux positif. Ensuite, il faut un deuxième test en centre de dépistage, pour que les autorités puissent garder une vue d'ensemble du nombre de personnes infectées et que le tracing des contacts puisse être activé. Si le résultat de votre autotest est positif, vous devez immédiatement vous mettre en isolement jusqu'au moment où vous recevez le résultat du test PCR pratiqué en centre de dépistage. S'il s'avère ensuite qu'il s'agissait d'un faux positif, l'isolement pourra être levé.
- Un résultat négatif ne garantit pas du tout que vous n'êtes pas infecté. Il se peut que vous soyez porteur du virus, mais que vous ne produisiez pas encore assez de particules virales pour qu’elles soient détectées par le test. Ou peut-être n'avez-vous pas prélevé l'échantillon correctement ou effectué le test comme il fallait. Donc, même si le résultat négatif, vous devez continuer à respecter les autres mesures de précaution telles que le port du masque, la distanciation sociale, etc.
Il existe différents types de tests de dépistage du coronavirus.
Les tests de diagnostic
Les tests de diagnostic permettent de vérifier si vous êtes infecté au SARS-CoV-2 à l’instant T. Il en existe deux types :
- Le test moléculaire ou test PCR : à l'aide d'un écouvillon, un professionnel de santé prélève un échantillon de mucus dans le nez et/ou la gorge. L'échantillon est ensuite le plus souvent envoyé dans un laboratoire qui y recherche la présence de matériel génétique du virus (ARN) par la technique PCR. Ce test reste le plus fiable pour savoir si une personne est porteuse du SARS-CoV-2 à un moment donné.
- Un test antigénique : dans le cas du test antigénique standard, un professionnel de santé prélève un échantillon de mucus dans le nez et/ou la gorge à l'aide d'un écouvillon. Le test vise à détecter d’éventuelles protéines du virus (également appelées « antigènes »). Le test antigénique standard est réalisé en laboratoire à l'aide d'un équipement spécial. Mais il peut aussi se pratiquer avec une sorte de bandelette de test sur laquelle le professionnel de santé peut lire le résultat après un certain temps. Dans ce dernier cas, l'analyse ne doit pas se faire en labo et le test est appelé « test antigénique rapide ». Il est moins fiable qu'un test PCR. À partir du 6 avril 2021, vous pourrez effectuer vous-même ce type de test antigénique rapide, à l'aide d'un écouvillon à introduire dans le nez ou la gorge, et le lire un peu comme un test de grossesse. C'est ce qu'on appelle un autotest de diagnostic.
Les tests sérologiques
Les tests sérologiques vérifient si vous avez été infecté dans le passé au SARS-CoV-2. Ce type de test permet de détecter la présence dans le sang d’anticorps contre le SARS-CoV-2. La prise de sang, l'analyse et l'interprétation sont effectués soit par un professionnel de santé en laboratoire, soit par le patient lui-même. Les autotests sérologiques sont disponibles dans notre pays depuis le 19 septembre 2020. Après une piqûre dans le doigt, vous déposez une goutte de sang sur une sorte de bandelette réactive et, au bout d’un certain temps, vous pouvez lire vous-même le résultat, comme pour un test de grossesse. Toutefois, ce test vous indique uniquement si vous avez été infecté par le coronavirus par le passé, pas si vous êtes actuellement porteur du virus.
Avantages et inconvénients de chaque test
Avantages
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Inconvénients
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Avantages
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Inconvénients
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Avantages
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Inconvénients
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