Le baromètre de la consommation de Testachats repart à la hausse
Bonne nouvelle pour les ménages belges : notre indice de perception du coût de la vie augmente de 1,7 point. Cela permet de compenser les pertes de l'année dernière. Cette hausse signifie aussi que nous dépassons les niveaux de 2019 et 2021.

Pourquoi un indice de perception du coût de la vie ?
Depuis 2018, nous mesurons chaque année la capacité des familles à faire face à leurs dépenses dans six domaines : le logement, la santé, l'alimentation, la mobilité, les loisirs et l'éducation. Cela nous permet de calculer si elles ont plus ou moins de difficultés à faire face à leurs dépenses.
Plus l'indice est bas, plus les familles belges sont confrontées à des difficultés financières.
Ce qui coûte plus cher
D'après l'enquête que nous avons menée auprès de plus de 3 000 répondants, voici les principaux postes qui sont devenus plus chers sur une base annuelle :
- l'entretien de la maison (+ 5,8 %) ;
- les prêts hypothécaires (+ 5,1 %) ;
- les activités extrascolaires (+ 4,4 %);
- les lunettes et appareils auditifs (+ 3,9 %).
Ce qui coûte moins cher
Les dépenses que les familles ont eu le moins de mal à assumer en 2024 concernent la viande, le poisson et les produits végétariens (- 5,1%), ainsi que les autres produits alimentaires (- 5%).
Combien y a-t-il de ménages confrontés à des difficultés financières en Belgique ?
Selon notre enquête, le pourcentage de ménages belges confrontés à un stress financiers important a diminué de 1,9 % cette année. C'est également le cas du nombre de ménages confrontés à un stress financier moyen (-1,9 %). Le nombre de familles sans stress financier a, quant à lui, augmenté (+ 3,8 %). La tendance est donc positive.
Si l'on s'intéresse aux dépenses essentielles à la qualité de vie, on constate que 33,2 % des Belges ont des difficultés à payer l'énergie et l'eau. 29 % ont des difficultés à faire face au coût d'un dentiste.
Enfin, 52,9 % des familles disent avoir des difficultés à payer leur principal voyage de vacances. Pour les restaurants et les cafés, le chiffre est de 45,9 %. Par ailleurs, 46,8 % déclarent que le coût de la voiture est le plus difficile à payer.
Différences entre les régions
L'indice présente également des différences régionales. Si l'on considère les trois régions belges, l'indice de la Flandre s'élève à 57,1, celui de Bruxelles est légèrement inférieur (54,6) et celui de la Wallonie atteint 51,6. Les Flamands sont également plus optimistes (55,9) que les Wallons (49,9) pour l'année à venir.
Le pouvoir d'achat augmentera-t-il en 2025 selon les consommateurs ?
Les consommateurs voient l'avenir en 2025 de manière plus négative que l'année dernière : 37,7 % pensent que leur situation financière se détériorera en 2025 et 17 % sont confiants dans une amélioration de leur situation financière.
L'année dernière, 34 % des consommateurs pensaient que leur situation financière se détériorerait en 2024 et seulement 18,2 % pensaient qu'elle s'améliorerait.
Conclusion
L'accessibilité financière s'est améliorée au cours de l'année écoulée, même si l'évolution des prix de l'alimentation, de l'énergie, des voitures et des dépenses de santé essentielles reste problématique. Mais l'espoir d'une amélioration est plus grand que l'année dernière.