Basic-Fit : notre mise en demeure produit ses premiers effets

Notre mise en demeure à Basic-Fit sort ses premiers effets:
- la chaîne de fitness Basic-Fit annonce qu’elle ne débitera plus aucune cotisation jusqu'à la réouverture de ses salles.
- ses membres, dont les comptes ont été indûment débités depuis le début de la deuxième fermeture, pourront en outre bénéficier d'un remboursement réglé via leurs futures cotisations mensuelles. (sur une période de six mois à compter de la réouverture des salles).
Bien, mais ceci ne règle pas tout.
Résiliation toujours possible
Les mesures annoncées ne constituent pas une solution pour les consommateurs qui veulent mettre fin à leur contrat de fitness, suite aux mesures de fermetures des salles prises par le gouvernement.
Jusqu'ici, ces consommateurs-là ont essuyé une fin de non-recevoir de la part de Basic-Fit, ils s'en plaignent et ils ont raison.
Les contrats qui ne sont pas exécutés pour des raisons de force majeure peuvent non seulement être gelés, mais aussi être résiliés. Avec remboursement de ce qui a été indûment payé. On ne peut forcer quiconque à rester membre de Basic-Fit.
D’autres chaînes concernées
Nous apprenons par ailleurs que, comme Basic-Fit, d'autres chaînes de fitness violent les droits des consommateurs en ces temps de crise sanitaire.
Cela concerne plus précisément, Fit Out, Keep Fit, Fitality Clubs et d’autres encore. Eux aussi peuvent s'attendre aux suites qui s'imposent de notre part.
Si vous êtes concernés, nous vous engageons à introduire une plainte dans notre module.
Pour rappel
Pour contenir la propagation coronavirus, le gouvernement a imposé des mesures strictes, dont une nouvelle fermeture des salles de sport. Depuis le 23 octobre dernier, les consommateurs ne peuvent donc plus profiter de leur abonnement de fitness. Nombreux se sont dès lors étonnés de se voir débiter, par Basic-Fit, des frais de leur abonnement mensuels. Et les plaintes ont afflué.
Mise en demeure de Basic-Fit
Nous avons donc rappelé à Basic-Fit que les obligations contenues dans un contrat sont éteintes lorsque leur exécution est devenue impossible en raison de la survenance d'un cas de force majeure; ce qui est le cas en l’espèce.
Nous leur avons donc demandé de suspendre les abonnements et les paiements (ou les domiciliations) pendant la durée des mesures de quarantaine et de rembourser intégralement les mensualités indûment perçues depuis le 23 octobre.