Communiqué

La Fnac annule la commande de certains clients en raison d'une "erreur" de prix, Testachats demande une enquête auprès de l'Inspection économique

01 décembre 2023
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01 décembre 2023
Il y a 3 semaines, certains clients de la Fnac ont cru faire une bonne affaire avec l’enceinte Boom 3 de la marque Ultimate Ears, qui figurait à 39 euros au lieu de 119 euros. Nombreuses ont été les personnes pensant bénéficier d’une belle promotion en vue du Black Friday, et celles-ci ont pu être surprises de remarquer, quelques jours plus tard, que leur commande avait été annulée par la Fnac en raison d’une « indication de prix erronée ». Testachats, qui considère cette pratique comme inacceptable, a contacté la Fnac, qui maintient son droit d’annuler ces commandes. L’organisation de consommateurs demande maintenant à l'Inspection économique de trancher sur la question.

Une erreur manifeste

Des erreurs peuvent arriver dans l'indication des prix, c'est pourquoi la législation belge prévoit des règles explicites lorsqu'un magasin affiche accidentellement un prix erroné. En principe, le consommateur peut alors acheter le produit au prix affiché, et le commerçant ne peut annuler sa commande que si l'erreur est manifeste

L'erreur doit être si évidente que le consommateur comprend immédiatement qu'une erreur s'est produite. Selon Testachats, ce n'est pas le cas ici : la remise n’est pas passée inaperçue, surtout pendant la période précédant le Black Friday. De plus, ce prix n’est pas anormal pour des enceintes, de sorte que le consommateur ne s’est pas rendu compte immédiatement que ce prix était erroné. Selon Testachats, les consommateurs ont donc le droit de bénéficier de l'enceinte au prix annoncé.

Inspection économique

Testachats a contacté la Fnac, mais le magasin estime qu'il a le droit d'annuler ces commandes. Selon lui, la différence de prix est suffisamment importante pour qu'un consommateur se rende compte qu'il s'agit d'une erreur. 

"Des erreurs peuvent se produire, mais la loi est très clairement en faveur du consommateur dans le cas présent", réagit Julie Frère, porte-parole de Testachats. "Nous avons donc transmis le dossier à l'inspection économique pour qu'elle prenne une position claire, et nous envisageons également de porter certains cas devant les tribunaux", conclut-elle.

 

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